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dimanche 30 août 2009

Warren Skorodenski

Les cartes de hockey Topps/O-Pee-Chee peuvent être des bons exemples à propos du fait qu'une compagnie en état de monopole peu se laisser aller facilement. Dans les années 80, faute de compétiteurs, les cartes Topps/O-Pee-Chee étaient souvent de qualité douteuse. Elles étaient truffées d'erreurs, de retouches pas très sexys et de photos pas très intéressantes. C'est le cas de cette carte 1985-86 de Warren Skorodenski, gardien de but substitut du milieu des années 80 des Black Hawks de Chicago. Quelle joie de payer un gros 25 cents pour un paquet de carte et de tomber sur 5 (si ma mémoire est bonne) superbes cartes où l'on voit des joueurs de deuxième niveau zoomés au visage. Au moins il y avait la gomme à mâcher... Il faudra attendre l'arrivée de compétiteurs comme Upper Deck notamment qui mettait l'emphase sur la photo en action pour qu'O-Pee-Chee/Topps s'y mette également. et augmente ses standards de qualité C'est à cette époque que la gomme à mâcher est disparue des paquets... Hasard?

Je possédais beaucoup de cartes O-Pee-Chee de 1985-86 et je me rappelle bien de cette carte parce qu'elle n'était pas très inspirante. Surtout quand on sait que Skorodenski portait probablement le masque le plus intense de tous les temps... Il portait un masque peinturé en tête de mort qui le faisait ressembler à un squelette. Si O-Pee-Chee avait mis une photo gros plan du masque de Skorodenski au lieu d'un gros plan sur son petit pinch doux et bien cette carte figurerait probablement dans mes préférées.

Warren Skorodenski ne connût pas une très grosse carrière dans la NHL, il n'a d'ailleurs jamais été repêché, il signa à titre d'agent libre avec les Black Hawks en août 1979. Après un passage avec les Wranglers de Calgary dans la ligue junior de l'Ouest, Skorodenski prit le chemin de Flint dans l'IHL afin de faire ses débuts professionnels en 1980-81. Il prit par la suite, en 1981-82, le chemin de Moncton afin d'évoluer avec les Hawks du Nouveau-Brunswick, club-école des Black Hawks de Chicago. Il aura la chance de jouer un match pour les Black Hawks lors de cette saison et se méritera en compagnie de Bob Janecyk le Harry "Hap" Holmes Memorial Award, trophée remis au duo de gardiens accumulant la plus basse moyenne de l'AHL.

Warren Skorodenski aura à attendre encore quelques saisons avant de retourner dans la ville des vents se promenant un peu partout dans les circuits mineurs. À noter qu'au début de sa carrière, Skorodenski possédait un masque qui ressemblait à un masque de lutteur mexicain. C'est à la saison 1984-85 qu'il réussit à se tailler une place à Chicago à titre de substitut du très coloré Murray Bannerman. Il s'en tira très bien, défendant la cage des Hawks à 27 reprises, terminant avec une fiche respectable de 11-9-3 et une moyenne respectable pour l'époque de 3,22. Il termina d'ailleurs avec le meilleur pourcentage d'arrêt de la ligue avec ,903. Pourtant, il ne garda le filet des Hawks qu'à une seule reprise à la saison suivante, contre les Canadiens le 10 décembre 1985. L'arrivée du vétéran Bob Sauvé contraindra Skorodenski au rôle de premier gardien du club école des Black Hawks.

Voici d'ailleurs un extrait de la seule présence de Skorodenski en 1985-86 :



Probablement écœuré d'attendre pour sa place, Skorodenski tenta d'aller voir ailleurs si il y avait potentiellement de la place. Il signa à titre d'agent libre avec les Oilers d'Edmonton en octobre 1987. Mais au sein de la bande à Gretzky, peu ont eu la chance de garder le filet en dehors du gardien vedette Grant Fuhr, surtout à cette époque. Lors de la saison 1987-88, Fuhr joua un bon 75 matchs, laissant des miettes aux autres gardiens dont le jeune Bill Randford. Ce dernier ne garda le filet qu'à 6 reprises lors de cette saison en ne donnant aucune défaites à l'ennemi. Pour sa part, Skorodenski qui était principalement le gardien partant des Oilers du Cap-Breton de l'AHL ne connût pas vraiment de succès à ses 3 essais avec les Oilers, terminant la "saison" avec une moyenne de 6,89 et un pourcentage d'efficacité de ,720. Ce fut les derniers départs de Skorodenski dans la NHL. Il évoluera encore une autre saison avec les Oilers de Cap-Breton avant de se joindre à l'équipe nationale canadienne en 1988-89 avec qui il évoluera jusqu'à ce qu'il prenne sa retraite en 1990-91.


Pourquoi pas une couple de clips des Misfits en hommage à Warren Skorodenski!

vendredi 28 août 2009

Les Goaldiggers de Toledo, 1974-75


Ce qui est impressionnant avec nos voisins du sud c'est qu'ils n'ont pas à lire Roland Barthes pour comprendre le mécanisme d'un mythe parce que créer des mythes fait presque parti de la nature de la société américaine. Je ne rentrerai pas dans la théorie barthienne pour ne pas trop vous emmerder, mais disons qu'il est naturel chez les américains de doubler l'équation "signifiant/signifié = signe" tel que l'a théorisé Barthes dans ses fameuses Mythologies, lecture que je vous recommande bien sûr! En clair, chez Barthes, le mythe est l'art de transformer le sens en forme... Bon, j'arrête...

Et le terrain sportif sera l'endroit de prédilection de la construction de mythe. On a qu'à penser à toutes ces martyrs, ces héros obscures, ces malédictions et autres figures qui forment l'histoire du sport chez les américains. Il n'y a à cet effet que les américains pour convertir une performance sportive en "Miracle". Je ne parlerai même pas ici de la version Disney du miracle en question...

Voici une autre performance surprenante sur glace qu'on a qualifié de "miracle", la saison inaugurale des Goaldiggers de Toledo en 1974-75. À priori, je vais être honnête, c'est le nom de cette équipe qui m'a marqué, difficile d'avoir un jeu de mot plus winner que Goaldiggers pour nommer une équipe de hockey. Les Goaldiggers de Toledo (Ohio) étaient une équipe de la International Hockey League dans les années 70 et 80. L'équipe fut fondée en 1974, prenant la place d'une autre équipe de la IHL plutôt médiocre, les Hornets de Toledo, qui furent délocalisés après la saison 1973-74 à Lansing au Michigan.

C'est sous les commandes de Ted Garvin que les Goaldiggers allaient évoluer. Garvin était déjà à l'époque un coach très renommé au sein de la IHL, ayant mené l'équipe de Port Huron à la Turner Cup en 1972, qui n'a toutefois pas su transposer ses talents dans la NHL. À la saison 1973-74, Garvin fut nommé entraîneur des "pas très fort à l'époque" Red Wings de Detroit. Il fut toutefois remercié après 11 matchs suite à une fiche pas très victorieuse de 2-8-1.

Afin de compliquer les chances de succès de l'équipe, les Goaldiggers de Toledo s'affilièrent avec les Golden Seals de la Californie de la NHL, de là le vert et jaune. Les Seals étaient à l'époque une équipe de fond de cave qui semblait ne pas être capable de se sortir du gouffre, donc leur club école ne devait pas trop se fier sur le grand club pour l'alimenter en talent. Les Goaldigger se construisirent donc comme la plupart des équipes mineures des années 70 le faisaient, avec la robustesse et la jeunesse. On raconte même que le coach Garvin appelait sa ligne de soutien "Murder Incorporated". On était quand même à une époque fond du baril du hockey professionnel où il y avait déjà une trentaine d'équipes professionnelles en comptant les équipes de la NHL et de la WHA. On était passé en moins de 8 ans de 6 à 30 équipes de hockey professionnel, ce qui avait fait en sorte de diminuer le talent général des ligues professionnelles, notamment la AHL et la IHL qui écopaient réellement des restants. L'expansion de la NHL durant cette saison 1974-75 avec les Capitals de Washington et les Scouts de Kansas City avait fait en sorte de montrer cette diminution du talent disponible dans le hockey à cet époque. Les deux équipes prendront une bonne décennie avant d'avoir un certain succès et dans le cas de Kansas City ça lui prendra deux relocalisations avant d'avoir un certain succès. Alors imaginez l'état de la Ligue internationale à l'époque...

C'est donc dans cette ligue mutilée de talent que cette nouvelle équipe de Toledo entra dans la ligue. Avec quelques vétérans que Garvin fit venir afin de solidifier l'équipe qui termina avec une troisième position dans leur division avec une fiche de 34-38-4. Ce qui fut une meilleure fiche que les Lancers de Lansing, les anciens Hornets de Toledo, qui cessèrent leurs activités après 41 matchs avec une fiche de 12-28-1. Mais c'est durant les séries éliminatoires que les Goaldiggers surprirent tout le monde. Après avoir vaincu les Owls de Columbus, la jeune équipe de Toledo surprirent l'équipe favorite, les Gems de Dayton, pour accéder à la finale. Et ce qui devait arriver arriva, la jeune équipe d'expansion affiliée à la pire concession de la NHL qui avait fait une saison moyenne remporta la Coupe Turner en disposant des Gears de Saginaw. Ils remportèrent la coupe à Saginaw de surcroît. C'est ce qui fut qualifié de "Miracle on Main Street" par les fans.


L'équipe connut une bonne dizaine de saisons de hockey, remportant la Coupe Turner à nouveau en 1978, 1982 et en 1983. L'équipe cessa ses opérations en 1986 après avoir été vendu à des gens demeurant à Kansas City qui firent renaître la franchise en tant que Blades de Kansas City en 1990 qui firent la pluie et le beau temps dans le circuit jusqu'à la disparition de la ligue en 2001... Il y eut de 1991 à 2007 une équipe nommée le Storm de Toledo dans la ECHL. Une nouvelle équipe, le Walleye de Toledo devrait jouer lors de la saison 2009-10 dans ce merveilleux circuit!


Pas d'articles aujourd'hui...



Je suis trop occupé...

Je viens de me procurer le McKeen's 2009-10 Hockey Pool Yearbook, probablement le meilleur "yearbook" de hockey, en plus d'avoir le nouveau numéro du Hockey News dans ma boîte postale...

Ah oui, j'avais également la revue Découverte, la "Revue de la recherche de l'ACFAS", en titre, "Vert urbain", ça promet...

Place à la lecture...

Écoutez ça en attendant...

jeudi 27 août 2009

Per Djoos


Continuons dans la thématique suédoise!

Tout bon collectionneur de carte de hockey du début des années doit se rappeler de Per Djoos, ne serait-ce que par son nom! Les anglais l'aimaient bien parce que ça sonne comme "pear juice".

Per Djoos (que l'on écrit Pär Djoos en suédois) est peut-être un des premiers joueurs suédois que les Red Wings ont découvert alors qu'il évoluait dans de petites ligues, chose qu'ils ont perfectionnée depuis. C'est en 1986 alors qu'il évoluait dans son club local de deuxième division du Mora IK et notamment lors du Championnat européen junior de 1986 où il récolta 6 points en 5 matchs que le jeune défenseur suédois se fit remarqué par les Red Wings de Detroit qui en firent leur choix de 7e ronde en 1986. Il se joignit par la suite au Brynäs IF de Gävle de la Elitserien (première division suédoise) avec qui il évolua durant 4 saisons. Per Djoos qui s'avérait un très bon défenseur tant offensif que défensif reçut l'appel de l'Amérique à l'orée de la saison 1990-91 à l'âge de 22 ans. Le défi de ce joueur de 6 pieds était de transposer ses talents au sein d'une patinoire de plus petite taille et dans un style un peu plus agressif. La tâche allait s'avérer ardue...

Le voyage de Per Djoos en Amérique s'amorça dans la Ligue américaine avec les Red Wings d'Adirondack avec qui il évolua durant 20 matchs avant de recevoir l'appel de la grande ligue. Il évoluera durant 26 matchs avec les Red Wings, ne récoltant que 12 passes, avant d'être échangé vers la fin de la saison aux Rangers de New York en compagnie du méchant Joey Kocur. Les Wings obtiendront pour leur part Kevin Miller, Jim Cummins et Dennis Vial en retour de Djoos et Kocur. Bref, un échange qui est passé à l'histoire... Aussitôt devenu propriété des Rangers, Djoos prit la route de Binghampton. Il fit une bonne impression avec le club-école des Rangers qu'il se tailla un poste avec l'équipe à la saison suivante. En 50 matchs avec les Rangers il récolta 19 points à la saison 1991-92 dont le premier de ses deux buts en carrière dans la NHL et avec un respectable différentiel de +7. Il fut confiné toutefois à seulement 6 matchs avec les Blueashirts lors de la saison suivante. Il connaîtra par contre une très bonne saison dans la Ligue américaine, récoltant 69 points en 70 matchs avec les Rangers de Binghampton , ce qui lui valu une place sur la seconde équipe d'étoile de la Ligue américaine.

Toutefois, tanné de son statut de joueur se promenant entre l'AHL et la NHL, Per Djoos retourna en Europe pour la saison 1993-94. C'est en Suisses avec le club de Lugano avec qui il récolta presque un point par match que Djoos effectua son retour en Europe. Il retourna en Suède la saison suivante avec le Västra Frölunda HC de Göteborg avec qui il évolua brièvement durant deux saisons. Pour 1996-97, Djoos retourna avec son ancien club, le Brynäs IF de Gävle, avec qui il évoluera durant 7 saisons avant de prendre sa retraite officiellement après la saison 2002-03. Sa meilleure saison fut en 1998-99 alors qu'il mena la colonne des marqueurs chez les défenseurs avec une récolte de 48 points en 50 matchs. La même saison, il aida son équipe à remporter le championnat de la Elitserien.

Depuis qu'il a accroché ses patins, Per Djoos a agit en tant qu'entraîneur de son ancien club local du Mora IK pendant quelques mois lors de la saison 2007-08. Il est présentement entraîneur du IF Sundsvall Hockey dans la Allsvenskan, la seconde division suédoise.

Si ça vous intéresse, vous pouvez être ami avec Per Djoos sur Facebook : http://www.facebook.com/Djoos
Voici une superbe rencontre au sommet, Per Djoos (#6 dans l'uniforme du Tre Kronor) et Kjell Dahlin (#30 dans l'uniforme du Farjestads BK de Karlstad)


mercredi 26 août 2009

Le Viking Award 2009 : Nicklas Bäckström

Je pense que c'est pas une nouvelle très récente, mais au cas où vous ne le saviez pas, Nicklas Bäckström des Capitals de Washington est le récipiendaire pour 2009 du Viking Award.

Vous ne connaissez pas le Viking Award? Il s'agit d'un titre remis annuellement au meilleur suédois évoluant en Amérique du Nord. Le récipiendaire du titre est élu suite à un suffrage effectué auprès des joueurs suédois évoluant en Amérique du Nord. La plupart des récipiendaires ont été par la passé ont été des joueurs de la NHL outre Ulf Nilsson des Jets de Winnipeg de la WHA en 1977-78. Mats Sundin est le plus grand récipiendaire du prix, l'ayant remporté 4 fois. Peter Forsberg, Markus Näslund et Börje Salming l'ont remporté pour leur part à trois reprise. Le seul joueur du Canadiens de Montréal à l'avoir remporté est bien sûr Mats Näslund consécutivement en 1984-85 ainsi qu'en 1985-86. Comment le petit viking n'aurait pas pu mettre sa patte sur le Viking Award... Mats est quand même un vrai pur viking, il a quand même monté l'équipe de la Tre Kronor qui remporta la médaille d'or à Turin...

Néanmoins, le fait que Bäckström soit le récipiendaire du prix Viking montre que cette nouvelle génération de joueur suédois qui a remporté le Championnat du monde junior en 2006 a bel et bien atteint une certaine forme de maturité. Je crois que même si il n'évoluerait pas avec le grand AO8 Bäckström aurait du succès...

En passant, si vous ne savez pas comment faire la différence entre le gardien du Wild et l'attaquant des Capitals, et bien l'attaquant a un "c" dans son prénom alors que le gardien n'en a pas...

Donc :
Niklas Bäckström = Gardien du Wild
Nicklas Bäckström = Attaquant des Capitals

mardi 25 août 2009

Sven Tumba Johansson

Sven "Tumba" Johansson est peut-être autant connu en Suède que Gordie Howe ou Maurice Richard le sont ici. Il fut voté en 2000 le plus grand joueur suédois de tous les temps par la fédération suédoise de hockey. Il fut donc nommé devant tous les Börje Salming, mon héro d'enfance Mats Näslund, Mats Sundin, Peter Forsberg, Kent Nilsson et bien sûr, Hardy Åström. Tumba malheureusement manqua sa chance de se frotter aux grands numéros 9 mentionné plus haut...

Sven Johansson est né à Tumba dans la banlieue de Stockholm en 1931. Le surnom "Tumba" lui a été accolé en raison de son lieu d'origine dès son très jeune âge. Il changea légalement son nom de famille de Johansson à Tumba en 1965. Donc son vrai nom de nos jours est Sven Tumba.

Ce grand joueur de 6"2 débuta sa carrière professionnelle avec le Djurgårdens IF à la saison 1950-51. Il remporta son premier championnat des marqueurs de la première division de Suède en 1952-53. Il le remportera à deux autres reprises par la suite. La même année, il porta les couleurs de son pays et les aida le "Tre Kronor" à remporter le premier Championnat du monde de son histoire. Il aidera son équipe nationale à remporter le championnat mondial à deux autres reprises par la suite, soit en 1957 et en 1962. Il fut d'ailleurs nommé meilleur joueur du tournois lors de ces deux championnat. Il représenta en tout son pays lors de 14 championnats du monde et 4 olympiques, la plupart du temps agissant à titre de capitaine. Il récoltera en tout 223 buts en 245 matchs en tout pour l'équipe nationale de la Suède. Aucun joueur suédois n'a porté les Tre Kronors plus que lui. Les 127 points dont 84 buts en tout qu'il accumula durant les divers tournois de la Coupe du Monde le place 5e au total des meilleurs marqueurs de l'histoire du Championnat du monde derrière les russes Boris Mikhailov, Valeri Kharlamov, Alexander Maltsev et Vladimir Petrov. Il mènera également la Suède à la médaille d'argent aux Olympiques de 1964.


En 1954, il mena son équipe le Djurgårdens IF à son premier championnat de première division depuis leur unique championnat en 1926. Il mènera son équipe 8 fois au championnat de Suède dont 6 fois d'affilé entre 1958 et 1963. Dans l'uniforme du Djurgårdens IF, il accumula 280 buts et 109 passes pour un total de 389 points en seulement 171 matchs en tout de 1950 à 1966... Il faut dire que c'est un peu ce que l'on reprochait à Sven Tumba en son époque, de ne pas trop être un passeur. En clair, c'était un mangeux de puck!

Le talent de Tumba sortit bien sûr des frontières de la Suède et même de l'Europe. En 1957, les Bruins de Boston l'invitèrent à leur camp d'entraînement. Il s'agissait en fait de la première présence d'un européen dans un camp d'entraînement de la NHL. L'histoire est un peu étrange et pas trop claire. En fait, cette invitation consistait en plus du camp en tant que tel à jouer quelques match pour les Aces de Québec. Lors des 5 matchs qu'il disputa dans la vieille capitale, Tumba ne récolta que 4 passes. Mais certains disent que l'association de Tumba avec les Bruins s'est arrêtée à ce moment en raison du fait qu'il ne voulait pas signer un contrat de professionnel en Amérique, ce qui allait lui faire perdre son statut d'amateur. Sans statut d'amateur, plus de hockey international. Rappelons que les championnats du monde son peut-être plus significatifs pour les européens qu'ici en Amérique du Nord... Mais dans une entrevue réalisée par Brian McFarlane, Tumba donne une raison plus étrange :

I don't think the Bruins accepted me and I'm sure it was because of a practical joke I played on them one day. I saw that they all joked around with each other in the dressing room and I liked that. I wanted very much to be a part of it. I noticed they all put their false teeth in little cups before a game or practice When they went on the ice I sneaked back into the room and switched all the teeth around. Did they laugh at my little prank? No, were they ever mad. From then on it was very cool between us. A few days later the manager took me aside and told me he was sending me back to Sweden.

Il faudra pas la suite encore une bonne quinzaine d'année avant que des joueurs comme Börje Salming ouvrent la voie pour les joueurs suédois en Amérique du Nord. Je ne suis pas sûr par cotnre si Salming fut le premier suédois à jouer dans la NHL, mais il est certainement le premier à avoir eu de l'impact...

Sven Tumba (à droite sur la photo) est également connu pour pour avoir apparemment été le premier joueur de hockey à porter un casque, le Spaps hjälm. Il aurait également été le premier à avoir une émission de télévision donnant des leçons de hockey aux enfants. Il animait également à la même époque un tournois de hockey pour enfant à télévision.

En plus de sa brillante carrière de hockey, Tumba trouvait le temps d'évoluer pour l'équipe de football (de soccer) de son club, le Djurgårdens IF. Il mena l'équipe notamment au championnat de Suède en 1959. Après son retrait du hockey, Tumba devint un golfeur reconnu. Il participa à différents championnat de niveau international et dessina plusieurs terrains en Suède. Ça serait apparemment lui qui aurait introduit ce sport "capitaliste-bourgeois" en URSS...

Il fut introduit au temple de la renommée de IIHF en 1997 et comme le Temple de la Renommée du Hockey est un country club de la NHL, il n'y fait malheureusement pas parti...


Est-ce une farce?

Un mec vend la "seule vraie" série complète de Upper Deck 1992-93 sur eBay pour un million de dollars...

Je ne suis pas sur de comprendre...

En tout cas, si vous avez de l'argent à investir, vous savez quoi faire...

"Greetings. Up for auction today is the only complete set of upper deck hockey cards from the 92-93 hockey season in the world. Included this auction are the entire numbered set of regular cards. The entire set of hologram cards. As well as a Ray Bourque error hologram card and the none error Ray Bourque hologram card. Finally the only card of it`s kind (la piece de resistance) that I know of in the world is a one of a kind error Don Gibson Rookie card. What makes Don so special, well one day back last millenia I was opening packs of cards to fill my set, I was taking my time looking at stats and so on when something caught my eye. This Don Gibson Rookie Card that I had just taken out of pack, had been stamped in the upper right corner however there was no hologram. I was thrilled to realize do to a possible printing error or other I had just stumbled upon a very rare card. Not only is it an error card it was also a rookie card for the only season this player would play in the NHL(14 game career). I consider it extremely rare and a modern day Umnus for lack of better comparison. I had been collecting cards for some time and have not seen it since or before. I immediately placed the card in my safe and forgot about it for some time. Now to the light, I bring forth, the only complete set of Upper deck hockey Cards from the 92-93 season in the entire world possibly galaxy. This being a one of kind in the world collection and the only complete set of it`s kind I will not be willing to part with it for anything less than my opening bid mentioned above. You can`t be a true upper deck collector if you don`t have the complete 92-93 season series.Please feel free to ask any questions or request additional photographs if interested. All items come from a smoke free home. Payment expected within 7 days of auction end, and all sales are final.Buyer pays actual shipping and packing costs(price listed below is a rough estimate and not a final quote), no hidden handling fees. Buyer dictates shipping. Happy bidding and good luck."

lundi 24 août 2009

La photo de Terry Sawchuk

Voici quelques précisions sur la photo de Terry Sawchuk, merci à JP Martel de la Société internationale de recherche sur le hockey pour le lien dans les commentaires du message de samedi! Je vous recommande d'aller lire les corrections qu'il a apporté sur l'article concernant Tony Demers paru en janvier... Il a fait une superbe job!

La photo a été prise en 1966 alors qu'il évoluait avec les Maple Leafs par le photographe Ralph Morse pour Life et comme vous vous en doutez bien, les cicatrices sont fausses. Le but était de montrer l'accumulation de blessures subies sur le corps de Sawchuk depuis le début de sa carrière.

Vrai ou fausse, la photo demeure spectaculaire... C'est un peu comme la Coupe Stanley au Temple de la Renommée, est-ce vraiment pertinent de savoir si c'est la vrai ou pas... Une replique exacte et à jour de la Coupe, dans ma tête c'est la Coupe... C'est le symbole qui est important selon moi, la valeur significative qu'elle donne...


samedi 22 août 2009

Sawchuk - Rust Belt Hardcore

Petite chronique musicale punk rock à propos du plus grand gardien de but de tous les temps!

Je suis allé l'an dernier avec ma tendre épouse à Toronto question d'aller voir des amis et de faire quelques concerts avec mon projet de musique électronique expérimentale plus célèbre à Toronto qu'en dehors de l'île de Montréal. Et comme nous y étions pour quelques jours, j'ai imposé à ma femme d'aller faire un tour au Temple de la renommée. Après avoir fait le nerd avec son t-shirt des Barons de Cleveland (comme vous pouvez le voir sur ma photo de profile) en état d'extase devant tant d'artefacts de hockey. Qu'à cela ne tienne, mon épouse n'a pas trop aimé l'expérience et comme Woody Allen à la sortie d'une partie des Rangers dans Manatthan Mystery Murder qui promet à son épouse d'aller plusieurs fois à l'opéra pour se faire pardonner de l'avoir amené au hockey, j'ai promis à ma blonde qui ne l'est pas d'aller au moins quelques fois au musée pour me faire pardonner. Ce n'était pas tant pénible parce que j'aime beaucoup aller au musée, j'aurais du lui promettre d'aller avec elle dans un spectacle d'electro-pop avec une fille qui chante ou d'aller voir Ariane Moffat, là j'aurais pu revivre le calvaire qu'elle a subit... N'empêche que nous sommes allés manger par la suite avec une très bonne amie qui est revenue à Montréal depuis dans un de ces excellents restaurants coréens All You Can Eat, y'a rien de meilleur, rien... Bon, assez pour la tranche de vie et pour le fait que je trouve Ariane Moffat insupportable...

Pour revenir au hockey... Une chose qui m'a traumatisé au Temple de la renommée, c'est l'équipement de celui que je considère comme le plus grand gardien de but de tous les temps : Terry Sawchuk. Dans un présentoir sur la dynastie des Red Wings des années 50, y est exposé les épaulettes que portait le "Uke" durant ces années. il s'agissait de lambeaux de cuir et de rembourrures attachés avec des raboutures de fils qui tenaient encore qu'avec l'espoir que ça ne lâche pas... On raconte souvent que Sawchuk avait souvent le corps presque bleu au complet tellement son corps était plein d'ecchymoses et en voyant ça je n'ai pas beaucoup de misère à le croire. La vie de Sawchuk durant ses dernières années était un difficile mélange de dépression et d'alcool, ce dernier ne pouvant supporter la détérioration de son corps. Rappelons qu'il est mort suite à des blessures subies lors d'une bagarre avec son co-chambreur Ron Stewart à la fin de la saison 1969-70 à propos d'une facture impayée... Il avait 40 ans à l'époque et agissait à titre de second gardien de but pour les Rangers de New York...

J'aime beaucoup cette photo de Sawchuk qui parut je crois dans les années 60 pour Life magazine, ça nous montre la violence de notre sport préféré et du sacrifice que les joueurs faisaient sur leur corps à l'époque. On parle souvent du fameux masque de Gerry Cheevers avec les cicatrices, mais voici l'original, le vrai visage balafré... Les gardiens de cet époque étaient des guerriers. Je pense ici aussi à Glen Hall qui a gardé 502 matchs d'affilé, soit environ 7 saisons, sans porter de masque. Un coup sur la bouche et on prend une petite pause pour aller se faire recoudre sur le banc et bang, on retourne manger les tirs de Boum-Boum Geoffrion, Jean Béliveau et Dickie Moore... Et je ne parle pas de cet évènement de novembre 1959 où un autre guerrier du filet retourna masqué après avoir mangé en pleine poire un lancer d'Andy Bathgate. Sérieusement, j'ai un gros faible avoué pour ces trois gardiens... Lors du dit passage au Temple de la renommée l'an dernier j'ai vraiment eu beaucoup d'émotion en regardant les masques de Plante et de Sawchuck. Ils ont des grosses marques, ils n'ont pas l'air confortables et probablement pas très bons pour affronter les redoutables monstres qui vous lancent dessus. Rappelons qu'à 6 équipes, peu de mauvais joueurs évoluent dans la ligue nationale. J'aime penser que des joueurs comme Ryan Getzlaf ou Zach Parise (deux de mes joueurs préférés) joueraient sur des 3e trios ou dans la ligue américaine s'ils avaient évoluer à l'époque des 6 équipes...

Tout ça pour dire que j'ai découvert un groupe de musique hardcore de Detroit récemment qui s'appelle Sawchuk. Sur leur myspace ils disent "As in Terry Sawchuk, stupid." Comme ils portent le nom du grand gardien et bien j'ai prêté attention à ce groupe. Leur style hardcore punk quand même assez rapide avec une voix crié et des gros "youth crew vocals" me rappelle un groupe dont je n'aurais jamais pensé que ça m'aurait passé par la tête de penser qu'un groupe allait sonner comme ça. Ça me fait penser à ce groupe du New Jersey de la fin des années 90 qui s'appelait Ensign. Tout ceux qui viennent de BCT s'en rappelleront pour ce légendaire spectacle dans un sous-sol d'église à Québec où ce groupe a joué avec Good Riddance et A.F.I. qui était toujours un groupe respectable à l'époque... Donc rien à voir avec l'héritage hardcore de Detroit, de The Necros ou de Negative Approach. Ça vaut la peine d'être écouté si vous aimez le punk rock et le hardcore! Mais ça aurait pu être pire. un groupe avec un son propret et qui joue avec peu d'intensité aurait pu prendre le nom de Sawchuk. On a quand même droit à un groupe intense et honnête ici! J'espère que leurs performances live sont aussi physiques qu'un match avec Terry Sawchuk dans les filets...

Téléchargez le Démo Summer 2009 là :
http://www.mediafire.com/?tom5iaiaday

Comment se plugger quand on est "cocktail"

Il y a quelques semaines, alors que j'assistais à la finale du Roller Derby, n'écoutant que mon courage, je suis allé parler à Patrick Lagacé. Je ne sais pas, ce n'est pas trop mon genre d'aller parler au monde disons "connus" et surtout quand on a quelques bières derrière la cravate (même si je ne porte pas souvent de cravate). Maudite bwésson! Disons que j'aime beaucoup ce que fait Lagacé, point. Après avoir jasé de tout et de rien, de Ronald King et de sa très bonne série d'articles en région, j'ai pluggé mon blogue en disant que c'est bien bon... Même si ça venait de la bouche de quelqu'un qui avait une bonne (censuré) de canettes de cette insipide bière qui vous fait sentir plus que comme de la marde le lendemain qu'est la Pabst Blue Ribbon, il a quand même suivi mon invitation et il est venu visiter ce blogue que vous lisez présentement. Et bien il a parlé de mon blogue ce matin dans son blogue... Merci à monsieur Lagacé d'avoir écouté mon conseil même si j'étais en mode samedi soir...

http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/?p=70723355#comment-238291

Pour ce qui est de ce passage "Et si le Sportnographe ne fait pas un sportrait de ce gars-là cette année, je vais être déçu, c’est épouvantable", disons pour l'instant que nous discutons. Ce que je peux dire par contre c'est que le fameux Réal Munger du Spornographe est un ami d'enfance, de BCT, Ville de La Baie au Saguenay. Nous allions à la même école au primaire et il m'empruntait souvent mon ampli de guitare au secondaire... En passant, pour ceux qui ne le savent pas, Réal Munger était le nom d'une quincaillerie à Chicoutimi sur le très laid boulevard Talbot très célèbre pour son numéro de téléphone "543-1919" et qui n'est malheureusement qu'un souvenir...

vendredi 21 août 2009

Joignez-vous au Pool de La Vie Est Une Puck!

Voilà, j'ai créé un groupe sur le site du pool de La Presse.

Vous n'avez qu'à aller au http://poolhockey.cyberpresse.ca/cyber.asp?c=310 et entrez le code 154 parce qu'un de mes amis a pris le numéro qui m'est très cher avant moi... Je le salue pareil et lui recommande de continuer à pratiquer son foie en vue de la saison qui s'en vient!

Donc vous vous inscrivez, prenez les joueurs que vous voulez tout en respectant le plafond salarial et vous vous joignez au groupe si vous voulez.

Il ne vous restera par la suite qu'à continuer à attendre que la saison arrive...


Vous pouvez aller à ce site et écouter du hockey comme dans notre temps de la manière dont on l'aime en attendant : http://game6.nhl91.com/

Ou écouter ce classique de Suicidal Tendencies :


jeudi 20 août 2009

L'arme secrète du Canada pour les Olympiques de Vancouver

Reste juste à passer le test de dopage...


Ça ne change pas le monde...

...Sauf que...

Quand je dis que le hockey c'est la vie, ça peut se rendre jusque dans les plus gros recoins de la vie quotidienne...

Un exemple... L'ancien joueur des Canadiens et présentement assistant entraîneur avec les Maple Leafs Keith Acton a remporté 98500$ au loto 6/49 cette semaine... Pour votre information, il aurait acheté son billet au Mac's sur la Main Street dans la ville où il habite de Stouffville en Ontario. Félicitations Keith, tu vas au moins gagner une chose cette année!

mercredi 19 août 2009

José Charbonneau


Ces jours-ci, on parle de beaucoup de choses intelligentes dans les tribunes à la radio. En fait, je pense qu'une certaine branche des fans du Canadiens n'en est pas encore revenue du grand ménage de Bob Gainey du mois passé. Et c'est sous l'angle du peu de québécois qui vont faire partie de la prochaine édition de l'équipe qu'ils attaquent souvent. J'avoue que c'est un peu ordinaire à l'approche de la célébration du centenaire d'une équipe de hockey qui a été fondée en fonction de n'avoir que des canadiens-français en son sein, mais bon, moi je fais confiance à ceux que mystère Gainey est allé chercher, francos ou pas. Mais ce qui me fait le plus rire dans ces tribunes à la radio est la constante référence à José Charbonneau de la part de ceux qui comme moi sont un peu écœurés d'entendre parler du manque de québécois dans l'équipe. Surtout de personnages douteux qui vont demander à l'animateur de radio en plein découragement "Pourquoi est-ce que le Canadiens a pas repêché Lecavalier dans le temps???" À ceux-là, j'invite à lire la théorie élaborée par un ami de la "montagne à Mahomet..."

Revenons à José Charbonneau. J'avoue n'avoir qu'un vague souvenir de ce joueur qui n'eut qu'un vague passage à Montréal. Je me rappelle simplement de ce nom qui siégeait dans les abysses de la colonne des marqueurs des Canadiens dans la section des sports du Quotidien, feuillet paroissial du Saguenay. Le nom m'avait marqué parce que c'était comme un "H" de plus qu'un de mes joueurs préféré (MON capitaine qui ne l'était pas encore à l'époque) et que ce joueur portait un nom de fille... Ma soeur s'appelle Marie-Josée alors ça fait nom de fille que de s'appeler José... Mais je ne me rappelle pas vraiment plus du passage à Montréal de ce joueur.

José Charbonneau fut repêché par le Canadien en première ronde, douzième en tout, par le Canadiens en 1985. Dès lors on voit en lui LA nouvelle vedette francophone de l'équipe, un peu comme avec Guillaume Latendresse il y a quelques années. Malheureusement, il éprouva beaucoup de difficultés dès son arrivée chez les pros à Sherbrooke avec les Canadiens de la place, ne récoltant que 14 buts lors de cette saison. Lors de la saison 1987-88, Charbonneau améliore son jeu avec les Canadiens de Sherbrooke en récoltant 30 buts, ce qui lui vaudra un ticket pour Montréal. Malheureusement, la première expérience de celui que l'on voyait comme une nouvelle vedette francophone allait s'avérer pas très concluante. Il ne récolta que 2 passes en 16 matchs avec le Canadiens. Il jouera 9 autres matchs lors de la saison suivante sous les ordres de son ancien entraîneur à Sherbrooke, Pat Burns. C'est lors de cette saison qu'il marqua son premier but en carrière, le seul toutefois qu'il récoltera dans l'uniforme du Canadiens. Charbonneau allait être échangé aux Canucks de Vancouver en retour d'un certain Dan Woodley 24 janvier 1989. S'en était donc fait des espoirs...

Voici une sorte de chronologie des titres de La Presse faisant était de Charbonneau lors de son passage en tant que Canadiens :

José Charbonneau éprouve des ennuis [au camp d'entraînement des recrues du Canadien] La Presse - 1985-09-15 - Hétu, Richard

[José] Charbonneau est retranché [de l'alignement du Canadien]
La Presse - 1985-09-26 -
Hétu, Richard

Blessé à une épaule, [José] Charbonneau a vu le médecin
La Presse - 1985-11-27 -
Hétu, Richard

Une blessure qui tarde à guérir: "Je suis le grand perdant" - José Charbonneau
La Presse - 1985-12-16 -
Turbide, André

Les "chiffres" se précisent [chez le Canadien]: [Scott] Sandelin retourne à Sherbrooke, avec [Rick] Hayward, [Randy] Bucyk et [José] Charbonneau
La Presse - 1986-09-25 -
King, Ronald

[José] Charbonneau veut secouer ses puces [dans l'uniforme du club-école du Canadien] 
La Presse - 1986-12-03 - Hétu, Richard

[José] Charbonneau devrait imiter Claude Lemieux
La Presse - 1987-01-22 -
Lapointe, Tom

José Charbonneau est conscient des besoins du Canadien: "Je jouerai le tout pour le tout en septembre
La Presse - 1987-05-20 -
Lapointe, Tom

[José] Charbonneau doit encore retourner à Sherbrooke
La Presse - 1987-09-15 -
Béliveau, FrançoisJosé [Charbonneau] travaille fort
La Presse - 1987-09-25


Tête forte? égoïste? Non, joueur d'équipe comme il se doit, José Charbonneau "écoute"

La Presse - 1988-03-12 - King, Ronald

[Canadien: José] Charbonneau a fait ses devoirs

La Presse - 1988-04-06 -
Turbide, André

Avant la victoire, le développement...: Pat Burns avait promis de remettre José Charbonneau en marche
La Presse - 1988-04-21 - Lapointe, Tom

Le reste de la carrière de José Charbonneau dans le monde merveilleux du hockey professionnel est presque plus intéressant que son passage avec les Canadiens. Après une fin de saison 1988-89 pas très concluante avec les Canucks, Charbonneau passa l'entièreté de la saison suivante avec les Admirals de Milwaukee dans la Ligue Internationale. Malgré une soixantaine de points avec l'équipe, il ne fut pas invité à nouveau l'année suivante. Il évolua la saison suivante (1990-91) avec l'Équipe nationale canadienne, sorte de fond du baril du hockey. Sans trop d'ouverture du côté de l'Amérique du Nord, Charbonneau se tourna vers l'Europe, où il connut quelques bonnes saisons. C'est en 1993 que le destin de Charbonneau prit un drôle de tournant. Il revint à l'été dans la ville de Vancouver mais non à titre de joueur des Canucks, mais bien pour jouer au roller hockey avec les Voodoos de Vancouver, sous la gouverne du légendaire Dave "Tiger" Williams. La performance de Charbonneau sur patins à roues alignées impressionna tellement le joueur le plus pénalisé de tous les temps qu'il recommanda aux Canucks de lui donner une seconde chance. Chose qu'ils firent. Charbonneau passa la saison entre Hamilton dans l'AHL et Vancouver avec qui il connut son plus long passage durant une saison de sa carrière. Il accumula 14 points en 30 matchs et prit part à quelques matchs durant les séries qui menèrent les Canucks en finale de la Coupe Stanley. La saison suivante, il fut limité à seulement 3 matchs, les derniers de sa carrière dans la LNH, jouant la plupart de la saison avec le Thunder de Las Veas dans l'IHL. Il prit par la suite le chemin de l'Allemagne où il évolua avec quelques équipes jusqu'à la saison 2000-01...

Voici donc José Charbonneau...

La morale de l'histoire : Plus jamais de José dans les Canadiens...

mardi 18 août 2009

Êtes-vous plus Ray Emery ou Sean Avery???

Petite question simple, qui préférez-vous entre Ray Emery et Sean Avery... Pensez ce que vous voulez, mais il s'agit probablement des deux joueurs les plus spectaculaires dans le hockey contemporain. Si vous lisez ce blogue, vous vous doutez certainement que j'adore ces deux joueurs pas toujours dignes d'un détenteur de doctorat en éthique et philosophie mais combien amusants. Je dirais même que le retour de Ray Emery en Amérique et avec les Flyers de surcroît me rend encore plus impatient pour le retour de la saison en ce que dans ma tête il n'y a a pas d'autres équipes où le turbulent gardien peut mieux se fondre. Mais bon, vous connaissez encore une fois mon amour pour les grands gardiens des Flyers. Avec un Emery en feu et un Pronger qui cogne dur, je ne donne pas trop cher de la peau des adversaires des Flyers... Les équipes de leur division devront se watcher un peu, t'as compris John Tavares?

Mais dans leur division il y a le champion incontesté du coup de salaud et de la parole songée : Sean Avery. J'ai un ami qui a la (mal)chance de prendre pour les Rangers et il me dit souvent combien il l'aime et combien il était heureux de le voir revenir avec les Blueshirts... Il n'est pas très très diplomate, pas très gentlemen et c'est ce qui le rend intéressant, il fournit à l'attaque... Que voulez-vous de plus?

Néanmoins, ces deux joueurs super stylé qui ne remporteront jamais le Lady Bing sont probablement des deux joueurs les plus colorés de la NHL et voici donc une question sondage pour leur rendre hommage : "Qui préférez-vous entre Ray Emery et Sean Avery?"

Pas compliqué, non? Ou peut-être que oui, moi je ne sais pas pour qui trancher...








Deux cartes de Doug Risebrough

Doug Risebrough formait à la fin des années 70 l'un des plus redoutable trio de support en compagnie d'Yvon Lambert et Mario Tremblay. Mais ce n'est toutefois pas la compagnie O-Pee-Chee qui a reconnu son telent unique sur la glace. Par deux fois la compagnie s'est trompée en mettant la photo d'un coéquipier de Risebrough sur sa carte de hockey. En 1975-76, la compagnie mit la photo de Bob Gainey et en 1980-81 le compagnie mit celle de Serge Savard. Au moins il n'a pas eu droit à la photo de Réjean Houle...



lundi 17 août 2009

Ted Kennedy (1925-2009)

Un des plus grands joueur à avoir porté les couleurs des Maple Leafs de Toronto s'est éteint en fin de semaine : Ted "Teeder" Kennedy. Il est décédé vendredi le 14 d'une insuffisance cardiaque congestive à l'âge de 83 ans à Port Colborne, sa ville natale dans le sud de l'Ontario. Kennedy passa l'entièreté de sa carrière de 1942 à 1957 avec les Leafs. C'était une époque glorieuse de l'histoire des Leafs, Kennedy remporta à 5 reprise la Coupe Stanley en 7 saisons de 1945 à 1951.

Historiquement, le titre de capitaine au sein de l'organisation des Maple Leafs est une des marques d'excellence auprès de l'équipe. Recevoir le C montre que le joueur est un leader exceptionnel qui peut mener les Leafs vers les grands honneurs. La preuve que le titre est important, personne ne le porte depuis que Mats Sundin a quitté les Leafs... Kennedy porta le C de 1948 à 1955, étant capitaine lors des coupes de 1949 et 1951. La Coupe Stanley de 1951 d'ailleurs celle du but de Bill Barilko. On reconnut également les qualités de meneur de ce joueur intense en 1955 alors qu'on lui décerna le trophée Hart. Il termina sa carrière en 1957 avec un total de 560 points dont 231 buts en 696 matchs. Il fut intronisé au temple de la Renommée en 1966.

dimanche 16 août 2009

And the winner is : John Kordic

Je crois que jamais un vote n'aura été aussi serré mais VOUS avez tranché, John Kordic est votre numéro 31 préféré de l'histoire du Canadiens. Le vote s'est promené énormément, Ed Ronan a même eu la pôle position pendant quelques temps. Mais c'est réellement entre Kordic, Carey Price et Jeff Hackett et c'est ce méchant joueur mort très jeune que vous avez préféré.

Voici les résultats :

Normand Baron
5 (2%)
Tom Chorske
9 (4%)
Jeff Hackett
45 (23%)
Patrick Hughes
1 (0%)
John Kordic
46 (23%)
Patrick Labrecque
6 (3%)
Mark Napier
19 (9%)
John Newberry
1 (0%)
Carey Price
43 (22%)
Ed Ronan
20 (10%)

Nombre de votes : 195

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Voici un article d'époque paru dans La Presse relatant la mort de Kordic


La Presse
Nouvelles générales, lundi, 10 août 1992, p. A3

Le grand bagarreur John Kordic est mort

Léger, Marie-France
L'ancien ailier du Canadien, le grand bagarreur John Kordic est mort à 27 ans, samedi soir, près de Québec, sans doute victime d'une consommation excessive de drogues et de stéroïdes anabolisants.
En proie à une crise, le jeune homme, qui séjournait au Motel Maxim de l'Ancienne-Lorette, a affronté peu après 22h, samedi, une dizaine de policiers venus l'arrêter à la suite d'une plainte du gérant. Dans ses affaires, les policiers ont découvert une quarantaine de seringues, dont certaines non utilisées, et une bonne quantité de stéroïdes.
L'autopsie pratiquée hier sur le corps de cet athlète de 6'2» et de 210 livres a démontré qu'il avait succombé à un oedème pulmonaire consécutif à des problèmes cardiaques. Le médecin légiste a aussi fait savoir que c'était très souvent le cas chez les utilisateurs de drogue. On a découvert également des dizaines de traces de piqûres intramusculaires sur le corps.
L'escouade des crimes contre la personne du district de Québec de la Sûreté du Québec a ouvert une enquête dès samedi soir. Mais jusqu'ici, les policiers ne semblent pas avoir utilisé une «force excessive». L'autopsie montre en effet qu'il n'y a eu aucun traumatisme interne ou externe majeur qui aurait pu avoir été provoqué pendant l'altercation.
En tout cas, dans cette triste affaire, les policiers de l'Ancienne-Lorette et de Québec ont dû avoir chaud. Rappelons les faits. John Kordic a passé la nuit de vendredi à samedi au Motel Maxim de l'Ancienne-Lorette. Samedi après-midi, vers 16h30, il est revenu au motel, surexcité, visiblement sous l'influence de la drogue.
Les employés ont remarqué que son visage était tuméfié et que ses poings portaient des traces de coups. «Il a dû se bagarrer mais nous n'avons pas pu établir avec qui», a indiqué Camille Gagnon, porte-parole de la Sûreté du Québec. Par la suite, Kordic est retourné à sa chambre. Il a contacté la réception par téléphone à plusieurs reprises dans l'après-midi en tenant un langage injurieux.
Les employés pouvaient l'entendre hurler dans la chambre 205 et frapper les murs de toutes ses forces. Le gérant s'est présenté à la chambre pour le calmer. Il a alors remarqué que toutes les affaires dans la pièce étaient dans le plus grand désordre. Comme le joueur ne voulait rien entendre, il lui a demandé de faire ses valises et de quitter le motel. Le gérant a ensuite appelé les policiers de l'Ancienne-Lorette.
«Les deux policiers sont arrivés peu après 22h. Ils ont compris la situation et demandé du renfort de la police de Québec», a dit Camille Gagnon. Une dizaine de policiers se sont présentés à la chambre. Ils ont d'abord tenté de discuter avec lui. Peine perdue. C'est à ce moment que la bagarre a éclaté. Les policiers s'y sont pris à plusieurs pour maîtriser le colosse et lui passer les menottes.
L'ambulance est arrivée à 22h54. D'après un témoin du drame, Kordic était complètement perdu. Il ne savait plus où il se trouvait. Un policier s'est assis à l'arrière de l'ambulance avec Kordic, toujours menotté. Durant le trajet vers le CHUL de Sainte-Foy, l'ailier a eu un malaise. Le policier et un des deux ambulanciers ont tenté de le réanimer en lui faisant un massage cardiaque et le bouche-à-bouche. L'ambulance est arrivée à l'hôpital à 23h11. Quelques minutes après, on constatait le décès.
On savait dans le milieu depuis longtemps que John Kordic, qui était très agressif, brûlait la chandelle par les deux bouts. Son comportement et ses excès avaient probablement contribué à son congédiement des Nordiques en janvier dernier.
L'ex-entraîneur du Canadien, Jean Perron, se souvient de Kordic comme d'un homme qui était prêt à tout pour rester un des meilleurs bagarreurs de la LNH. «Je l'ai dirigé pendant trois saisons. C'était un joueur respectueux de l'autorité. Mais il voulait demeurer le roi des batailleurs et son comportement a changé à partir de 1986. Il a commencé à mêler les stéroïdes à tout ça», a indiqué M. Perron à La Presse. Selon lui, le jeune homme a été très affecté par la mort de son père, emporté par le cancer il y a quelques années. «Son père et lui se téléphonaient tout le temps. Je pense qu'après sa mort, ça a été le début de la fin pour Kordic.»
Pour sa part, le capitaine du Canadien, Guy Carbonneau, a fait savoir que Kordic montrait beaucoup d'enthousiasme au début de sa carrière, au moment où il l'a connu. Il a indiqué que tous savaient qu'il avait des problèmes mais que personne n'avait le droit de le juger.
Des problèmes, c'est vrai qu'il en avait. Son amie, Nancy Massé, avait porté plainte contre lui pour voies de fait au mois de juillet. John Kordic devait d'ailleurs se présenter en cour demain pour son enquête préliminaire. Jointe à son domicile par La Presse, Nancy Massé n'a pas voulu commenter la tragédie. «Pensez-y pas pour les jours à venir, c'est comme pour tout le monde qui perd un être cher.»
John Kordic a connu une carrière instable. Il a joué successivement pour les Canadiens, les Maple Leafs de Toronto, les Capitals de Washington et les Nordiques de Québec. Il venait d'être invité par l'organisation des Oilers d'Edmonton à participer au prochain camp d'entraînement.
Le directeur des relations de presse des Nordiques, Jean Martineau, a résumé la personnalité de Kordic: «Il avait un comportement spécial. C'est un joueur qui a eu plusieurs chances. On aurait dit que dans sa vie, il avait plusieurs vies de hockeyeur. On aurait dit qu'il vivait au bord du précipice tous les jours.»

mercredi 12 août 2009

Entrevue avec Mac Bennett

Alors que tout le monde est sur le cul suite au repêchage de Louis Leblanc, moi j'en bave de voir Mac Bennett porter le CH. Comme j'en faisais état dans l'article que j'ai rédigé il y a plus d'un mois, Bennett vient d'une grande famille de hockey et a trempé dans notre sport préféré depuis qu'il est tout petit d'une manière naturelle. Il est apparu sur le site Habs World cette semaine une entrevue avec le jeune défenseur qui nous donne encore plus d'espoir. J'espère, si Pacioretti a autant d'influence que ça sur lui, qu'il lâchera l'école pour se joindre aux Canadiens bientôt comme Patch a fait...

mardi 11 août 2009

Bob Gassoff


Bob Gassoff fut à son époque l'un des murs de brique des très piteux Blues de St-Louis du milieu des années 70. Il fut repêché en troisième ronde par les Blues en 1973. L'équipe était à l'époque en déclin. Alors qu'ils avaient connus un certain succès au début de leur histoire en engageant des légendes en fin de carrière, l'euphorie des premières années a laissé un vide embarrassant lorsque les Plante, Hall, Moore et autres Doug Harvey quittèrent le jeu. C'est donc au sein d'une des équipes les moins intéressantes de la NHL de l'époque que Bob Gassoff s’amena dans le Midwest à l'âge de 20 ans en alternant entre les Spurs de Denver de la WHL et les Blues.

C'est à sa deuxième saison, en 1974-75, que Gassoff devint un des gros matamores de la NHL. En 60 matchs avec les grosses notes bleues, Gassoff accumula 222 minutes de pénalité, terminant 5e dans la ligue. Il augmenta d'une position au niveau des meneurs des minutes de pénalités avec 306 minutes à la saison suivante. Rappelons qu'on était à l'époque des Big Bad Bruins, des Board Street Bullies, de Tiger Williams et autres Steve Durbano de ce monde. Ces 306 minutes de pénalité s'avèrent être toujours un record d'équipe.

Sous les ordres du légendaire Emile Francis, Gassoff devint un défenseur plus complet lors de la saison 1976-77. L'arrivée de Brian Sutter et de Bernie Federko lors de cette saison donna en quelque sorte l'espoir de renaissance de la franchise. Pour sa part, Gassoff devint un défenseur avec plus d'assurance dans le maniement de la rondelle et devint un très bon lanceur de la pointe tout en demeurant le redoutable matamore des saisons précédentes. Au printemps 1977, les Blues atteignirent le deuxième tour des séries pour la première fois en cinq ans avant de se faire pulvériser par les Canadiens en 4 comme à la belle époque des années 60.

Peu après l'élimination de l'équipe, la vedette de l'équipe Gary Unger tint un barbecue à sa ferme de Gray Summit dans le Missouri. durant la fin de semaine du Memorial Day. En passant, Gary Unger était celui qui était le Iron Man de la NHL avant Doug Jarvis. Alors qu'il était un peu éméché, Gassoff sauta sur une moto qui appartenait à Unger et s'aventura sur la ferme avec l'engin bien qu'il n'avait aucune expérience de conduite de ce type de machine. Et ce qui devait arriver arriva, Gassoff, qui ne portait pas de casque, entra en collision avec une voiture conduite par un dénommé Douglas Klekamp. Il mourut sur le coup à l'âge de 24 ans.

La mort de Gassoff eut un effet dévastateur sur l'équipe des Blues de St-Louis et en particulier sur Unger. L'évènement eut une influence majeure dans la conversion de ce dernier vers le christianisme.

Au moment de sa mort, sa femme était enceinte de 7 mois d'un garçon qui porte de nos jours le nom de Bob Gassoff Jr. Il aurait déjà joué le rôle de préposé aux bâtons des Blues lors de son adolescence. Il a également joué pour le club-école des Blues, les Rivermen de Peoria, lors de la saison 2001-02 après une brillante carrière universitaire. Il serait présentement aux services de l'armée américaine.

Depuis 1978, le trophée Bob Gassoff est remis au défenseur s'étant le plus amélioré au sein de la Central Hockey League.

Le numéro 3 de Bob Gassoff fut retiré par les Blues de St-Louis le premier octobre 1997...