Drop Down MenusCSS Drop Down MenuPure CSS Dropdown Menu

mardi 30 novembre 2010

Chacun son métier et...




L'une des règles non écrites les plus importantes au hockey n'est en soit pas trop compliquée : Fais ta job, laisse les autres faire leur job... Ça semble une règle assez facile, mais qui n'est que très rarement appliquée à la lettre. Le hockey est un sport intense où les fils peuvent se toucher et où tout peut devenir explosif en quelques seconde. Regardez la manière dont Mike Cammalleri joue depuis quelque temps, il joue avec un tempérament bouillant et il n'hésite jamais à se jetter dans un scrum pour aller à la guerre... J'aime bien l'esprit de corps que ça démontre, le fait que les Canadiens sont en gang et qu'ils défendent leur coéquipiers quand un est dans la dèche, mais le problème c'est que ce n'est pas sa job.

Il y a des forts risques à prendre quelques secondes pour jeter les gants et régler le cas d'un gars qui vous énerve sur la glace...

Sidney Crosby par exemple est un joueur qui peut être très agressif. Vous avez vu hier son superbe geste de salaud sur Ryan Callahan, on peut voir à quel point il peut être assez agressif sur glace. Crosby s'est d'ailleurs battu au début du mois contre Matt Niskanen des Stars. J'ai pas nécessairement de problèmes à voir une superstar se battre, si vous lisez La Vie Est Une Puck, vous savez que je suis un très grand fan de hockey violent, je trouve même que Crosby répond très bien dans ce genre de situation en se battant comme un grand...


Le problème lorsque Crosby se bat, c'est qu'il ne fait pas sa job. Quand il se bat, Sidney Crosby passe cinq minutes sur la banc, donc ils sera hors jeu pour les cinq prochaines minutes... Cinq minutes sans Sidney Crosby, n'importe quelle équipe prendrait ça n'importe quand... Une des réactions les plus communes des joueurs dont s'est la tâche au hockey de se battre et de donner des coups sera de dire à un joueur comme Sidney Crosby de se contenter de se porter à l'offensive et non de se battre. Si Matt Cooke prend 5 minutes pour s'être battu, l'équipe peut se passer de lui, si Crosby est hors jeu, l'autre équipe risque d'en profiter ou du moins fera de son mieux pour le faire... Un joueur plus physique invitera normalement un joueur d'élite à dire à qui faire passer le message afin de ne pas lui faire prendre de pénalité. C'est d'autant plus important que les risques de dropper les gants sont plus importants que de passer 5 minutes sur le banc...

Parlez-en à Chris Stewart... Si vous ne connaissez pas Chris Stewart, vous ne suivez peut-être pas les Avalanches du Colorado. Stewart est un de ces jeunes joueurs qui font parti de ce mouvement de jeunesse des anciens Nordiques qui rendent cette équipe assez intéressante à suive depuis quelques temps... L'an dernier, il a cumulé un bon 64 points en 77 matchs et cette saison, il avait jusqu'à samedi dernier 25 points en 23 matchs. Je dis jusqu'à samedi dernier car le jeune joueur des Avalanche n'a pas respecté en quelque sorte la règle non-écrite de laisser les matamores jouer aux durs sur la glace et de se contenter de jouer au hockey comme il l'a toujours fait. Il a droppé les gants durant le match contre le Wild du Minnesota de samedi face à Kyle Brodziak et en se battant, il s'est fracturé la main gauche...


Voilà, Chris Stewart est officiellement hors jeu pour de 4 à 6 semaines... Donc un de plus à l'infirmerie de l'Avalanche...

La morale de l'histoire, laissez ceux dont c'est la job de se battre se battre et marquez des buts si c'est votre job...

C'est une des choses les plus importante à apprendre au hockey quand on l'étudie du point de vue d'une économie politique de la violence en situation de jeu...

lundi 29 novembre 2010

Trêve de hockey #32 - Quelques jeux de football

Si vous êtes encore dans un buzz football après la seconde conquête des Alouettes, voici quelques jeux étrange...

Remarquez ce jeu. Les joueurs de Penn State (en blanc) échappent le ballon et les joueurs d'Alabama (en rouge) qui remontent le terrain jusqu'à la ligne de 2 verges où ils échappent le ballon qui est recouvert par Penn State. Ça a fait une perte de 87 verges au sol...



Voici un jeu qui s'est déroulé dans un match de football mineur. Le jeune joueur fait semblant d'aller voir l'arbitre pour se plaindre et déguerpit vers la zone des buts en courant... Je ne suis pas certain que ça puisse marcher dans un niveau supérieur de football mais le résultant est hilarant...





Une petite photo pour le plaisir #39




Voici la photo sur la page Wikipedia de Josh Gorges. J'étais assez crampé de rire quand j'ai vu ça...

samedi 27 novembre 2010

Trêve de hockey #31 - L'histoire de la CFL

Afin de vous préparer pour la finale de la CFL, pourquoi ne pas regarder un petit vidéo sur l'histoire de ce sport 100% canadien. Il a été fait par la même gang qui a fait la superbe série Legends of hockey. Si vous connaissez cette série, vous allez reconnaître la musique quétaine et l'ambiance épique de cette dernière... Vous remarquerez le côté vraiment though de ce sport, surtout lorsqu'ils parlent des matchs d'hiver des années 30 et du style casse-gueule du football de l'Ouest...

Personnellement, j'aime mieux le football canadien que le football américain... Je trouve que le jeu à 3 essais et la grandeur du terrain font en sorte selon moi qu'il y a un plus gros sens de l'urgence... Doublé de fait qu'on peut jouer dans n'importe quel climat, ça en fait un sport redoutable...

Il y aurait un épisode au complet sur les Alouettes, malheureusement, elle n'est pas sur Internet...








Allè lé Aloowetz!!!

vendredi 26 novembre 2010

Les Four Broncos




Je parlais il y a deux jours du film de Lance et compte qui sort aujourd'hui. J'ai oublié de dire quelque chose par rapport à l'inspiration de l'histoire principale...

Comme tout le monde le sait, Réjean fait de la chronique dans Lance et compte. Il patche pleins d'histoire prise dans l'actualité ou dans ses souvenirs journalistiques et les met sous la forme dramatisés en condensé dans l'univers qu'il a créé... En fait, tout le monde fait ça, ça s'appelle s'inspirer, mais Réjean en abuse un peu trop et c'est ce qui fait son charme ou son contraire, c'est selon...

Voici donc fort probablement d'où il a pu prendre une certaine inspiration pour l'élément déclencheur de son film...

Voici Joe Sakic alors qu'il évoluait dans le junior avec les Broncos de Switft Current, bien avant de devenir le meilleur joueur de toute l'histoire des Nordiques de Québec/Avalanche du Colorado Désolé pour Peter Stastny et Michel Goulet, mais selon moi Joe fut dans une classe à part...

Joe Sakic a débuté dans le junior à la fin de la saison 1985-86 en jouant quelques match avec l'équipe alors qu'elle était à Lethbridge en Alberta. Sachez d'ailleurs pour votre nerditude, que les six frères Sutter qui ont évolué dans la NHL ont joués à Lethbridge pour les Broncos...

En 1986, la concession déménagea à Swift Current dans l'ouest de la Saskatchewan et allait devenir une équipe au destin en somme unique...

Lorsque la franchise fut acquise par des intérêts locaux de Swift Current, c'était en fait en vue d'un retour dans cette ville. Avant d'aller à Lethbridge, l'équipe évoluait dans la ligue de l'Ouest à Swift Current de 1967 à 1974. La population de Swift Current en entier était donc en extase face au retour du hockey junior dans la ville après 12 saisons d'absence, surtout en sachant que la concession qui faisait un retour en ville avait remporté le championnat de la WHL il n'y a pas si longtemps. Ce que la population et l'équipe ne se doutait pas, c'est qu'elle allait bientôt avoir à dealer avec la tragédie dont l'issue allait être impressionnant...

Le 30 décembre 1986, l'équipe était à bord d'un autobus en direction de Regina lorsque que le véhicule eut un accident en glissant sur une plaque de glace noire et en frappant d'autres véhicule à la sortie de la ville. Le résultat, quatre joueurs de l'équipe sont tués... Leur nom : Trent Kresse, Scott Kruger, Chris Mantyka et Brent Ruff, le frère de l'actuel coach des Sabres... La tragédie marqua énormément la ville de Swift Current qui leur fit des funérailles publiques...




Outre Joe Sakic, parmi ceux qui étaient présents lors de  la tragédie, Il y avait entre autres Dan Lambert.  Les fans des Nordiques se rappelleront de ce défenseur franco-manitobain qui portait des lunettes sous sa visière...  Il y avait également dans l'aventure le jeune Sheldon Kennedy...
Vous comprendrez la twist étrange de l'histoire...

Si le nom de Sheldon Kennedy est tristement associé à un autre nom, c'est celui de Graham James, entraîneur dont on sait qu'il fut condamné pour avoir abusé du premier lors de son passage dans le junior. Et bien sachez qu'avant que l'on sorte les histoires de scandales sexuels de James, ce dernier était très respecté entre autre pour la manière dont il a dirigé l'équipe suite à ces événements...

Mené entre autre par un joueur qui deviendra l'un des grands leaders du hockey de son temps, la troupe de James fit outre du deuil et poursuivit la saison tant bien que mal... Sakic mena ses troupes en récoltant en tout 133 points dont 60 buts... Il fut nommé recrue de l'année et meilleur joueur de la section Est de la WHL pour la saison 1986-87... C'est d'ailleurs l'été qui suivra la saison où Sakic et les Broncos eurent cet accident que les Nordiques firent l'un des gestes les plus important de leur histoire, repêcher Sakic au 15e rang au total...

Sakic mena la troupe de James une saison de plus alors qu'il s'afficha comme un véritable joueur dominant, étant nommé joueur de l'année 1988 de la WHL. Il remporta le championnat des marqueurs de la saison en enfilant 78 buts et récoltant 82 passes pour un impressionnant total de 160 points... Sakic partit pour Québec à l'été pour aller aider une équipe plus qu'en perte de vitesse, laissant derrière lui une équipe ayant été capable de se relever dignement d'un tragique événement...

D'ailleurs, au départ de Sakic, les Broncos n'avaient pas encore fini de montrer au reste du monde du hockey qu'ils avaient du coffre... En 1988-89, les Broncos se sont montés en véritables souverains du hockey junior... De 6e dans l'est lors de la saison 1986-87, ils étaient passés 4e la saison suivante pour finalement dominer la ligue en terminant avec la meilleure fiche non seulement du circuit mais du hockey junior canadien en 1988-89 avec 111 points, soit 55 matchs victorieux, un match nul et que 16 défaites... Et comme prévu, ils ne firent qu'un raz-de-marée en arrivant au tournois de la Coupe Memorial...

La Coupe Memorial se tint cette année-là à Saskatoon et la finale opposait les Blades de l'endroit aux Broncos. Et bien dans un chaud duel entre deux équipe de la province, non pas juste de la ligue, les Broncos l'emportèrent 4 à 3 en supplémentaire dans un match épique...

Cela venait de clore le deuil de l'équipe...

Dan Lambert fut nommé meilleur joueur de la Coupe Memorial en plus d'être nommé meilleur défenseur de la WHO pour la saison 1988-89... Il récolta en tout 102 points durant cette saison... En tout, il ne jouera que 29 match dans la NHL entre 1990 et 1992, tous avec les Nordiques qui l'avaient repêché au 6e tour, 106e au total, en 1989... Sixième tour, il devait bien y avoir un hic à quelque part...

Graham James, l'homme derrière l'aventure rédemptrice de l'équipe, fut nommé homme de l'année 1989 par le Hockey News pour la manière dont il a géré le drame jusqu'aux plus grands honneurs... Malheureusement, ce vent de sympathie se dissipa quelques temps plus tard lors qu'on eut vent des moeurs secrets de ce dernier lors qu'il était à la barre de cette équipe...

Un trophée nommé le Four Broncos Memorial Award remis au meilleur joueur fut instauré par la ligue en 1988... C'est d'ailleurs l'un des coéquipiers de ces Four Broncos, Joe Sakic, qui le remporta en premier...

Parlant de Joe Sakic, vous ne serez peut-être pas surpris d'apprendre que ce silencieux leader n'a jamais parlé publiquement des événements du 30 décembre 1986 par la suite... Ni des mésaventures de son entraîneur...

Les numéros 8 de Scott Krueger, le 9 de Brent Ruff, le 11 de Chris Mantyka et le 22 de Trent Kresse sont les seuls numéros retirés par l'équipe à ce jour. Même le numéro de Sakic n'a jamais été retiré...

On retrouve depuis l'événement un trèfle à 4 feuilles avec les 4 numéros sur l'épaule des joueurs des Broncos afin de commémorer cet important épisode de leur histoire qui a donné du courage aux autres joueurs ayant survécu à la tragédie jusqu'aux plus grands honneurs...

Les Broncos célèbrent présentement leur 25e saison dans la WHL et ils ont tenus à marquer ce fait tout en mentionnant sur le logo des festivité l'événement fondateur de l'équipe...




À quoi bon la fiction quand on peut tout tirer du réel?

jeudi 25 novembre 2010

Une carte autographiée de Rene Bourque

J'étais récemment dans le quartier St-Roch à Québec en direction d'un bar en compagnie de mon beau-frère et je suis arrêté dans un dépanneur pour m'acheter un Guru (support local shit!)... Comme j'avais déjà un verre dans le nez, j'ai fait une folie en achetant un paquet de carte de hockey Victory. Le lendemain, en désaoulant, je me suis dit que je devait faire quelque chose avec ce paquet de carte qui ne doit pas valoir grand chose. J'ai donc décidé de jouer au Sebastian Hell et d'envoyer les cartes aux joueurs via les équipes afin d'avoir une autographe sur la carte...

Avec les bons conseils de monsieur Hell, j'ai passé un coup d'efface sur la carte, je l'ai mis dans une enveloppe avec une envelopper pré-affranchie et un petit message et j'ai envoyé le tout aux 3 joueurs étant dans une équipe canadienne, n'ayant pas de timbres américains pour des enveloppes pré-affranchies... J'ai donc reçu après quelques semaines la première des trois cartes dans mon casier postal au centre-ville après une attende d'environ 3 semaines, une carte de Rene Bourque des Flames...



Bourque a donc signé la carte avec un Sharpie et quelques spot d'encre sont un peu disparus. C'est pour cette raison que Sebastian m'avait dit de passer un coup d'efface sur la carte pour favoriser l'adhésion de l'encre... J'aime également ce petit "17" avec son numéro...

Dans le petit mot, j'ai souhaité comme un téteux à Bourque bonne chance pour le reste de la saison et qu'il était un joueur des Flames que j'aimais beaucoup... Comme j'écris mal, il a du pensé que j'étais un enfant de 9 ans avec un message aussi naïf...



Restez connectés pour la suite...

And the winner is : Terry Yake

Vous, lecteurs de La Vie Est Une Puck, avez voté et à la question "Qui est votre joueur préféré parmi les cinq premiers marqueurs des Mighty Ducks lors de leur saison inaugurale?", vous avez élu majoritairement nul autre que Terry Yake!!

Le choix était logique en ce que Yake termina au premier rang des marqueurs de son équipe avec un bon 52 points (21 buts et 31 passes) en 82 matchs...

Voici, pour célébrer le gagnant, une carte PowerPlay de Yake de l'époque provenant de la collection que mon ami Simon m'a donnée récemment. Il avait d'ailleurs la collection au complet. J'avoue qu'à cet époque je ne collectionnait plus les cartes de hockey, donc j'ai un vague souvenir de cette collection avec une forme différente... Je ne pense pas que la forme ait aidé à leur donner une valeur, surtout si on considère que cette série est plutôt fade... Les Panthers et les Mighty Ducks en plus de beaucoup de joueurs échangés durant l'été étaient des photo shoot comme cette carte de Yake :





On peut voir derrière qu'il avait connu une bonne saison lors de la saison 1992-93 avec les Whalers qui ne l'avaient pas protégé en vue du repêchage d'expansion...

Voici donc les résultats du vote :

"Qui est votre joueur préféré parmi les cinq premiers marqueurs des Mighty Ducks lors de leur saison inaugurale?"

Terry Yake
20 (38%)
Bob Corkum
6 (11%)
Gary Valk
4 (7%)
Tim Sweeney
16 (30%)
Bill Houlder
6 (11%)

Nombre de votes : 52

Si, comme mon ami Jean-Michel, vous n'avez pas trop compris ce sondage, je vais en mettre un plus clair dans les prochains jours...

mercredi 24 novembre 2010

Lance et compte : La vue...





Je suis allé avec un pote ce matin assister au visionnement de presse du film Lance et compte : Le film ...

J'avoue d'emblée ne plus très bien suivre Lance et compte depuis quelques saisons. J'ai "décroché", sans dire que je suivais la série ardemment, avec la série où il y avait cette professeure d'université gambleuse/cochonne/contrôlante. Après ce personnage, je n'avais plus de raison de suivre cette série, le boutte de la marde avait été atteint, s'en était un peu trop pour moi. J'ai écouté quelques épisodes de la dernière série suite à la recommandation des gars du Sportnographe parce que Suzie Lambert disait "cancer du toton"... Je trouvais effectivement, qu'on avait atteint un autre boutte de la marde en faisant dire une expression aussi eurk de la bouche d'une femme… Mais bon, il est comme ça notre Réjean, plus gros que la réalité…

Quand j'ai entendu parler du projet de Lance et compte : Le film et de la merde dont St-Réjean de Falardeau prévoyait mettre ses légendaires personnages dedans, j'étais plus que perplexe… C'était quelques temps après que le Canadien ait affronté les Sabres à Roberval qui était Hockeyville 2008 et Réjean était sorti dans les médias comme un illuminé avec l'idée d'un film avec un accident dans le Parc pour le National qui allait coûter la vie à des personnages… C'est exactement ce que c'est… Le Nationale "pogne un accident dans l'Parc" en revenant d'affronter les Penguins à Roberval et sept joueurs et trois membres du staff décèdent… Comme j'ai dit plus haut, je n'ai pas trop suivi les dernières saisons, je ne connais pas la plupart des joueurs qui meurent dans l'accident… Je ne savais pas d'ailleurs que le fils de Sergei Kulikov jouait pour le National, je croyais qu'il jouait avec les Panthers…

Imaginez vous donc ce qui se passe par la suite… Les méchants "amaricains" de la NHL refusent d'aider le National à se reconstruire parce que c'était un accident de bus et non pas un accident d'avion comme le règlement de la NHL le stipule et donc le National devra se reconstruire lui-même. Il me semble que toutes les saisons de Lance et compte, La Reconquête, la Revanche, Contre les Pirates et le Grand Duel, l'histoire est toujours la même, l'équipe en arrache et doit vaincre tous ses problèmes et gagne à la fin… Sauf que pour ce film, l'élément déclencheur est vraiment explosif… La scène de l'autobus est tellement épique, elle vaut le budget du film au complet… Ne serait-ce que pour voir sur grand écran la coupe Stanley maganée à cause de l'accident…

L'histoire est doublée par la suite de celle d'ouvrières d'une usine de chaussure nommées Qwebz qui va déménager au Mexique. Genre c'est comme l'histoire des Crocs mais à la Réjean… Les femmes sont frustrées parce que le drame du National enlève leur tragédie personnelle du spotlight médiatique… La cause touche Suzie Lambert qui essaie d'en parler à Marc Gagnon qui s'est sacre… La scène est vraiment épique… Marc Gagnon ne fait que parler de Jacques Mercier et Suzie essaie de lui dire qu'il n'y a pas que le hockey dans la vie… Épique…

Le courage de ces femmes qui se prennent en main inspireront Guy Lambert, nouveau capitaine, qui dira à ses joueurs de s'inspirer du combat de ces femmes pour se prendre en main et gagner le premier match de l'équipe de la saison… Il faut dire aussi que le "cancer du toton" de Suzie sert énormément d'exemple pour le staff de l'équipe…

C'est donc exactement, à quelques fait près, ce à quoi on devait s'attendre, c'est sans surprise, sans éclat. C'est comme une saison en deux heures…

Voici quelques notes :

-La personne avec qui j'étais jouait au hockey dans l'après-midi avec un acteur qui personnifie l'un des joueurs mort dans l'accident… Ça m'a fait rire…

-Le commissaire de la NHL se nomme Boswell… Boswell… Come on, Réjean…

-Dave Morissette…

-Je trouve très étrange le logo "25e anniversaire" sur le chandail du National. Si vous retournez à la série originale, on nous raconte que l'équipe a une plus vieille histoire et même que le nombre de coupe Stanley gagnées avant ne sont pas constante, on oscille entre 3 et 7 coupes remporté précédemment… Donc je peux bien comprendre l'idée de souligner le 25e anniversaire de la série, mais si on se fit à la première série justement, on voit que l'équipe a une histoire plus étendue…

-Parlant de chandail, je trouve très étrange que les équipes adverses portent des chandails Koho ou CCM comme il y a une dizaine d'année alors que le National porte un chandail Reebok Edge avec toutes les lignes laides et tout… Le chandail des Penguins par exemple est le très laid chandail avec le logo des années 90 et les genres de lignes grises qu'ils portaient dans les années où Kovalev évoluait avec cette équipe…

-Depuis quand le bâton sur le logo du National est aussi gros que le N?

-Ça me porte peut-être à croire que les Nordiques porteraient peut-être un chandail laid comme celui du National si ils étaient toujours là et qu'ils avaient suivi les modes de jerseys depuis 15 ans…

-Parlant de Nordiques, vous serez surpris de savoir, j'en suis certain, qu'il y a plein de gens avec des chandails des Nordiques dans la foule… C'est toutefois plus "legit" en mon sens que ceux qui en portent au Centre Bell…

-Parlant de twits, il y a un mec avec un chandail des Bruins durant un match Canadien/National…

-(spoiler) Ah oui, on voit une paire de seins… C'est quoi Lance et compte sans une paire de seins?

-Malheureusement, la professeure d'université gambleuse/cochonne/contrôlante n'est pas de retour… Elle doit encore se prendre pour un bébé…

-Ladouceur me semble le genre de joueur comme Steve Bégin qui ne signe pas à long terme normalement. Je ne sais pas si Réjean l'a gardé avec l'équipe parce qu'il voulait que ce joueur repenti serve la cause de l'équipe ou qu'il n'y a pas de plafond salarial dans le monde de Lance et compte. Mais selon moi, Ladouceur serait à sa 7e équipe en 10 ans dans le monde du hockey contemporain... Pourtant, il est toujours avec l'équipe après toutes ces saisons...

-Si seulement c'était vrai qu'on boit de la Belle Gueule dans les arénas...

-Ah et ça sert à rien, j'ai toujours les répliques de Snappe pis Bourdonne dans la tête quand je regarde Lance et compte... RBO ont probablement compris Réjean plus rapidement que tout le monde...

-Il n'y a pas la célèbre chanson "Devenir un héros" avec les paroles et tout à la fin du film, juste une version poche instrumentale...

-Parlant de version poche, il y a une très mauvaise version de "Show Must Go On" de Queen faite avec peu d'émotion et de punch, genre à la Sylvain Cossette...

-(spoiler) C'est tu moi ou bien on a affaire à une équipe qui se fait charcuter son line-up et qui gagne pas avant le temps des Fêtes et personne n'a pensé à faire appel à des psychologues pour aider les joueurs??? Sacrement, Ginette...

-(spoiler) Le retour de Francis avec le National à la fin me semble pas mal irréaliste... Il n'aurait probablement pas pu prendre part au match parce qu'une transaction doit être accepté par la NHL... Vous verrez...

-St-Réjean a beau avoir pensé créer un film qui va pouvoir s'exporter, la complexité des personnage va probablement mélanger la plupart des gens qui ne suivent pas l'émission. La plupart des personnages sont campés depuis belle lurette et la référence à leur passé sans trop d'explications rend l'écoute insupportable pour un néophyte... Par exemple, je ne sais pas qui est Cathou ou Michelle ou la moitié de l'équipe... Comme il y a beaucoup de personnages et aucune introduction, je doute fort que ce film devienne un film culte au Liban ou au Maroc comme le veut Réjean... À moins d'avoir déjà écouté l'émission, vous ne comprendrez absolument rien... Vous allez même trouver que c'est un peu incestueux dans l'univers du National... Tout le monde est le beau-frère d'un ou le neveu de l'autre... C'est pas évident de rattraper 25 ans de Réjean...

Bref, si vous suivez Lance et Compte, vous aimerez, sinon, c'est sans aucun intérêt...

mardi 23 novembre 2010

Citation de la semaine...


Il me semble que c'est clair :

"When Scott Gomez plays more than 18:40, the Montreal Canadiens are 1-6-0. When he plays 18:39 or less, Habs are 12-1-1."





Hartford est officiellement de retour en vert!


Je l'ai annoncé récemment sur 25stanley dans une de mes Chronique Vintage, mais c'est officiel et définitif, le Wolf Pack d'Hartford est devenu depuis le début de la semaine le Whale du Connecticut. Afin d'honorer la mémoire de la célèbre équipe de la WHA et de la NHL et en surfant sur le mouvement de nostalgie des gens du Connecticut envers l'ancienne équipe de la NHL, la direction du Wolf Pack a décidé de renommer l'équipe en plein milieu de la saison... Le dernier match du Wolf Pack a eu lieu la fin de semaine dernière alors que l'équipe s'est inclinée par la marque de 4 à 3 face aux Bears de Hershey.

Aujourd'hui, le nouveau chandail du Whale du Connecticut fut présenté au bureau de la gouverneure du Connecticut Jodi Rell au Capitol du Connecticut de Hartford.

Voyez donc le retour des couleurs classiques de l'équipe qui est devenue les Hurricanes de la Caroline sur le nouveau chandail ainsi que le retour de la mascotte des Whalers, Pucky :



Le premier match du Whale sera le 27 novembre à Hartford contre les Sound Tigers de Bridgeport, le club-école des Islanders.

Au cas où vous ne le savez pas, le Whale du Connecticut/Wolf Pack d'Hartford est le club-école des Rangers, c'est donc l'équipe avec qui Wade Redden et son gros salaire évolue... Sachez également que Jean-Jacques Daigneault est l'assistant-entraîneur de l'équipe...

La concession d'Hartford est l'une des plus vieille de l'AHL... Elle fut fondée en 1925 en tant que Reds de Providence dans une ligue nommée la Canadian-American Hockey League qui devin la AHL en 19. En 1977, elle déménagea à Binghampton où elle devint tour à tour les Dusters, les Whalers et les Rangers. L'équipe déménagea à Hartford en 1997 après le départ des Whalers en devenant le Wolf Pack... Cette franchise est le club-école des Rangers depuis 1990...

En 1999-2000, le Wolf Pack remporta son seul championnat de la Coupe Calder de son histoire...

Continuons le combat!

Le site NHL.com a sorti aujourd'hui les chiffres concernant les votes pour le match des étoiles. en date d'hier Sachez que Josh Gorges est dorénavant 27e chez les défenseurs avec 9357 votes!

N'oubliez pas d'aller voter pour Gorges en bloc et en votant également pour Carey Price (premier chez les gardiens avec 71199 votes), Tomas Plekanec (13e chez les avants avec 48749) et PK Subban (9e chez les défenseurs avec 41,268 votes)

Votez Bleu Blanc Rouge...

Nous vaincrons!

http://vote.nhl.com/


lundi 22 novembre 2010

Ça m'a tout l'air que je me suis trompé...

Quand au mois d'août je m'étais mouillé en disant que le Colisée des Nordiques allait être une promesse électorale conservatrice, je ne m'étais pas nécessairement trompé à court terme. On se souvient tous des photos des députés conservateurs de la région de Québec faisant preuve de l'opportunisme politique comme je l'avais prévu... Malheureusement pour eux (et un peu moins pour moi), la game ne s'est pas joué de même...

On se souviendra de la grogne du reste du Canada (AKA the R.O.C.) suite à cette conférence de presse. Et bien suite à toute cette grogne et au fort risque de s'attirer la foudre de sa base électorale classique, celle de l'Ouest, le gouvernement Harper, comme La Presse nous l'a informé il y a quelques minutes, dira non au financement du fédéral pour la construction du nouveau Colisée. C'est certain qu'on ne se surprend pas de la décision, surtout si on sait d'où provient le gros des revenus du gouvernement du Canada.

La seule chose que je trouves un peu boiteux dans cette histoire, c'est le manque de communication au sein du Parti Conservateur... Je me demande pourquoi les députés conservateurs n'ont pas fait plus de tractations politiques dans cette histoire parce que présentement les députés conservateurs qui ont porté leur chandails des Nordiques ont dorénavant l'air con... Leur manque de pragmatisme noyé dans un gros bain d'opportunisme va probablement leur coûter cher lors des prochaines élections...

On verra bien quand ces photos ressortirons durant les élections et si les gens n'oublient pas trop... Parce qu'en politique, les électeurs ont souvent la mèche courte. Reste à savoir si les électeurs fans de hockey l'on, la mèche courte, devant un geste qui montre bien leur manière pas très pragmatique et très démagogique de faire de la politique... On verra...

Miro The Zero

En d'autres temps, obtenir un joueur d'origine tchécoslovaque était une très difficile tâche digne d'un roman d'espionnage. Nous nous rappelons tous au Québec de l'impressionnante histoire des frères Šťastný et peut-être également de celle de Petr Svoboda, histoire moins connu mais tout aussi folle... Ce qui rendait la patente plus compliquée, c'est qu'on avait pas nécessairement beaucoup d'informations sur les joueurs, donc faire venir un joueur d'origine tchécoslovaque était toujours une entreprise risquée et douteuse. Si les Nordiques se sont bien tirés du lot avec les frères Šťastný, l'aventure tchécoslovaque des Leafs fut plus douteuse...

Au début des années 80, beaucoup d'équipes prirent le pari des joueurs tchèques suite à la révélation que fut l'arrivée de Pater Šťastný... Pour les Leafs un de ces joueurs fut Peter Ihnačák. Ce joueur était arrivé en 1982 avec les Leafs après avoir fuit le bloc de l'Est secrètement. Lors du championnat du monde de 1982 qui se déroulaient en Finlande, Ihnačák, alors âgé de 25 ans quitta en catimini la Finlande pour prendre le chemin de l'Amérique. Malheureusement pour lui, la NHL avait changé ses règles suite au légendaire geste des Nordiques deux ans plus tôt et les joueurs faisant défection du Bloc de l'Est devaient être repêchés.

Les Maple Leafs sélectionnèrent donc Peter Ihnačák comme choix de deuxième rond, 25e au total. Lorsque les Leafs repêchèrent Peter Ihnačák, ils repêchèrent également son frère Miroslav dans la foulée de faire une "passe à la Šťastný", d'autant plus que les frères Ihnačák étaient des slovaques, comme les frères qui soulevaient les québécois à l'époque. Malheureusement pour les Leafs, lorsque Peter se sauva pour l'Amérique au printemps 1982, Miroslav se fit interdire de sortir de son pays. On lui saisit d'ailleurs son passeport... Il était donc contré à jouer uniquement dans son pays...

Alertés par le fait que les autorités de Tchécoslovaquie protégeaient Miroslav Ihnačák à ce point, les Leafs se demandèrent si le véritable diamant de la famille Ihnačák était le petit Miroslav, surtout en considérant la production du grand frère lors de sa première saison à Toronto. À sa première saison, en 1982-83, Ihnačák brisa un record d'équipe pour les recrues des Leafs en récoltant 66 points, un record qui tient toujours... L'histoire était d'autant plus mystérieuse qu'on ne pouvait avoir d'informations à propos de ce joueur en dehors des spécialistes en Tchécoslovaquie, le cadet des Ihnačák étant relégué à jouer au sein de ligues obscures dans son pays d'origine... Doublé des informations du grand frère vantant son cadet, les Leafs pensaient qu'ils avaient les droits d'un nouveau Peter Šťastný entre les mains...

C'est à la fin de l'année 1985 que les Maple Leafs mirent le paquet pour faire passer Miroslav à l'Ouest... Un peu avant Noël 1985, Miroslav et sa copine traversèrent la frontière entre la Tchécoslovaquie et l'Autriche en catimini afin de se rendre à Toronto incessamment. Des responsables des Leafs se rendirent à Vienne afin de rencontrer Miroslav et de lui faire signer un contrat avec l'équipe... Après très peu de négociation, les Leafs et Ihnačák s'entendirent pour 3 ans avec un boni de signature d'environ 100000$. La vie nord-américaine d'Ihnacak pouvait dorénavant commencer...

Malheureusement, comme le dit la chanson de Motorhead, the chase was better than the catch dans le cas d'Ihnačák. Alors que tout le monde s'attendait à avoir un gros joueur avec des talents unique, il s'est révélé que Miroslav Ihnačák fut un joueur plus qu'ordinaire... Tant d'attentes pour si peu... Évoluant avec son frère et un autre joueur tchécoslovaque, Miroslav Fryčer, Miroslav se montra à la hauteur des attentes en marquant un but à son premier match. Ce fut par contre très bref comme production... Très frileux autour du but et complètement incapable de jouer défensivement tout comme ses deux coéquipiers de trio, les espoirs en lui disparurent assez vite si bien qu'il termina sa première saison dans l'AHL avec les Saints de St-Catherine. C'est à ce moment que les journalistes commencèrent à le surnommer "Miro The Zero".

La saison suivante fut tout aussi décevante, Miroslav joua 34 matchs avec les Leafs. Il passa la majeure partie de la saison à Newmarket dans l'AHL, les Saints ayant déménagé dans cette ville dans l'entre-saison... La saison suivante, après ne pas avoir été en mesure de démontrer qu'il était de calibre de la NHL, les Leafs rachetèrent son contrat. En tout, l'aventure avait couté près d'un million de dollars aux Leafs... Il récolta en tout 17 points dont 8 buts en 55 matchs...

Il signa à titre d'agent libre la saison suivante, en 1988-89, avec les Red Wings qui l'envoyèrent dans l'AHL subito presto. Ihnačák ne joua qu'un seul match avec les Red Wings de Detroit, match qui fut son dernier à vie dans la NHL. Il joua par la suite deux saison très bonnes saison avec les Citadels d'Halifax sans avoir la chance d'aller rejoindre les Nordiques avant de retourner en Europe... Il joua très longtemps en Allemagne et en Slovaquie, se retirant en 2006 à l'âge de 44 ans... Il était donc très talentueux, mais pas nécessairement bien équipé pour jouer en Amérique... Il joua d'ailleurs le match des étoiles de 2002 de la ligue slovaque à l'âge de 40 ans. En tout, il récolta 925 points en 965 matchs dans les divers circuit en Europe et en Amérique...

Depuis son retrait du hockey, il a entraîné quelques équipes en Pologne et en Slovaquie...




Un petit GIF pour le plaisirs #6...


Maudits Rangers...

dimanche 21 novembre 2010

Une petite photo pour le plaisir #38...



L'excellent blogue icethetics.info a publié cette photo cette semaine d'une foule de fans des Canucks... Remarquez le nombre de chandails différent sur la photo... J'en compte au moins 7... Je dis toujours à la blague que les Canucks ont une plus importante histoire de chandails que de hockey et bien cette photo la résume bien... Reste que les deux chandails des années 80-90 en noir et jaune demeurent à mon avis les plus puissants... Imaginez les jumeaux Sedins dans ce chandail jaune...

Un petit GIF pour le plaisir #5


Sacré Vomisarek!

samedi 20 novembre 2010

Les grosses suspensions de l'OHL




Voici David Branch. Il est le commissaire de la ligue junior de l'Ontario depuis 1979, un peu l'équivalent de Gilles Courteau pour le Québec. Mais contrairement à son collègue québécois, David Branch est reconnu pour être très strict sur la discipline dans sa ligue.

-Lors de la saison 1993-94, le défenseur Gary Coupal des Wolves de Sudbury fut suspendu pour le reste de la saison et les séries pour un coup de bâton très vicieux sur un autre joueur. Il poursuivit par la suite sa carrière au sein de différents circuits mineurs pros américains...

-En 1998, Jeff Kugel des Spitfires de Windsor sauta sur la glace durant une mêlée et s'en prit à beaucoup de joueurs des Platers d'Owen Sound et donne entre autre un coup très vicieux à un joueur nommé Juri Golicic. Kugel fut suspendu pour 25 match pour le geste et la suspension fut révisé en un ban de l'OHL. Toutefois, Kugel en appela de la sentence et le ban fut levé l'année suivante. Après quelques matchs avec les Greyhounds de Sault-Ste-Marie et quelques matchs avec les Generals de Flint dans la United Hockey League, il se retira pour de bon du hockey... Il poursuit de nos jours une carrière dans le MMA dans un circuit qui se nomme le Xtreme Cagefighting Championship.



-En 2005, Kyle Musselman des Wolves de Sudbury s'est vu suspendu également pour le reste de son éligibilité au junior pour un coup vicieux sur Mark Mancari des 67's d'Ottawa. Musselman prit par la suite le chemin de la ECHL avant de prendre sa retraite une saison plus tard...

-Mike Liambas des Otters d'Erie fut suspendu pour le reste de la saison 2009-2010 incluant les séries pour un coup très salaud sur Ben Fanelli des Rangers de Kitchener. On se rappellera du geste, il brisa le casque du joueur de Kitchener, lui occasionnant plusieurs fractures au visage. Comme il était à sa dernière année d'éligibilité, avec cette suspension se terminait la carrière junior de Liambas. Il prit quelques temps plus tad la direction de l'Illinois pour jouer avec le Prairie Thunder de Bloomington de la Central Hockey League. Il fut invité au camp des Leafs en septembre à titre de recrue, mais il fut relâché rapidement.



-Zack Kassian des Spitfires de Windsor fut suspendu pour 20 matchs lors de la saison 2009-2010 pour ce coup violent sur Matt Kennedy des Colts de Barrie en janvier dernier.



Kassian en était seulement à ses premiers match avec les Spitfires, lui qui fut échangé à cette équipe quelques temps auparavant. Il est reconnu comme un power forward très robuste à la Milan Lucic ou Todd Bertuzzi. Il fut repêché par les Sabres de Buffalo en première ronde en 2009...

Il semble donc le seul de la liste avec une carrière potentielle...

vendredi 19 novembre 2010

R.I.P. Pat Burns!!

Repose en paix, coach...










Journaliste: ''Coach, allez-vous sortir Shayne Corson de prison?''
Pat Burns: ''En bon français, qu'il mange d'la marde''.

On l'aimait comme ça, notre policier préféré...

jeudi 18 novembre 2010

Un chandail laid des Mooseheads...

Le 5 novembre dernier à Halifax, les Mooseheads de l'endroit affrontaient mon équipe, les Saguenéens de Chicoutimi... Pour l'occasion, les Mooseheads portaient un chandail spécial pour rendre hommage aux Forces armées canadiennes...









On s'entend que ce n'est pas très beau comme chandail, surtout quand on affronte une équipe avec un si beau chandail :





Sachez par contre que les Sags ont perdus par la marque de 6 à 2 ce soir-là et qu'ils sont avant-derniers dans leur division... Il y a pire, les derniers sont le DrakkardeBaie-Comeau qui n'ont remporter qu'une seule partie à ce jour. C'était le 12 septembre dernier, à leur deuxième match, face aux Cataractes de Shawinigan...

Si vous êtes curieux, le 16 sur son chandail est en hommage à leur propriétaire Gervais Munger, décédé cet été accidentellement sur le Lac St-Jean. Il portait le numéro 16 lorsqu'il évoluait avec l'équipe dans les années 70...

À propos des Sags, est-ce que quelqu'un peut me dire qu'est-ce qui se passe avec Dominic Jalbert?

mercredi 17 novembre 2010

Halak marque dans son but...

Heh...

La dérape des Leafs

Une personne que je connais a montré sur un Forum que je consulte fréquemment une bonne démonstration de la dérape des Leafs en quelques screenshots... J'ai cru bon de vous les montrer...

Rappelez vous le départ canon des Maple Leafs cette saison. Tellement canon que le 28 octobre, le site de la NHL affichait ceci :

(cliquez sur les photos pour les voir plus grosses...)


Voyez où se situaient les Leafs à ce moment :


Ils étaient donc au deuxième rang de leur division avec cinq victoires et deux défaites...

Deux jours plus tard, le 30 octobre, les Leafs avaient deux défaites de plus et se retrouvaient plus bas au classement :


Aujourd'hui, le 17 novembre, les Leafs ont une seule victoire de plus à l'arrachée hier contre les Predators et ont récolté deux points baveux en supplémentaire, ce qui les a descendus plus bas au classement de la NHL, en 25e position...

Dites-vous qu'en plus de ne plus avoir les services de leur capitaine Dion Phaneuf, les Leafs devront désormais se passer de leur gardien numéro un, Jean-Sébastien Giguère...


Parle-t-on toujours de Coupe pour les Leafs?

Les Bruins se magasinent encore un bon joueur sans le vouloir...

Parlant de pétition...


Ça parle beaucoup de pétition ces jours-ci au Québec, surtout à cause de celle demandant la démission de Jean Charest.

Voici quelques pétitions que vous pouvez signer si vous êtes un fervent de justice par rapport à l'histoire du hockey...

-Je parlais récemment de Lorne Chabot, ancien gardien du Canadien dont l'importance historique n'a jamais été reconnue par une place au Temple de la Renommée. Si vous voulez rendre justice à Lorne Chabot, vous pouvez signer la pétition afin de l'introniser au Panthéon, endroit dont il aurait dût être inclus depuis belle lurette...

-Je parle souvent de Jean-Claude Tremblay comme étant un des joueurs les plus important de l'histoire du hockey qui n'est pas au Temple de la Renommée, mais qu'à cela ne tienne un groupe Facebook a été créé afin de demander l'intronisation de Jee-Cee au Temple...

-Et j'ai maintenant créé une image pour ma campagne pour envoyer Josh Gorges au match des étoiles, faites circuler...




Votez Josh Gorges!!!



La NHL est de retour avec son vote annuel du public en vue du match des étoiles... Comme vous le savez sans doute, on a oublié sans doute les deux meilleurs joueurs de la saison dans la liste des joueurs proposé, Tomas Plekanec et Carey Price... Alors mettons nous en coeur pour envoyer ces deux joueurs au match des étoiles??? Allez sur le site (http://vote.nhl.com/) et allez dans l'onglet Autre et ajoutez ces deux joueurs quand vous allez voter... Et pourquoi ne pas faire comme il y a deux ans lorsqu'on avait envoyé Mike Komisarek au match des étoiles en envoyant Josh Gorges... On aime tous Gorges, il rend de très gros services et soulignons notre amour en l'envoyant au match des étoiles!

Citoyens, aux votes!!!

Envoyons Gorges au match des étoiles!!!

mardi 16 novembre 2010

La leçon à tirer du "drame" des Carabins...


Comme vous le savez si vous lisez ce blogue, je suis un fidèle fan et détenteur de billet de saison des Carabins de l'Univrsité de Montréal...

Tout au long de la saison, j'ai passé un commentaire pas mal gratuit à chaque fois qu'on nommait le nom d'un joueur des Carabins à deux noms de famille : "Les enfants-rois sont rendus à l'université."

Je n'ai rien à foutre de ce que l'on appelle la "génération Y" que l'on dit individualiste et très revendicatrice de ce qu'elle veut à tout prix et sans concession. En tant que sociologue, le concept de génération me fait sincèrement chier. Mais je sais, pour avoir travaillé dans un gymnase pendant des années et d'avoir enseigné au secondaire, que ce n'est pas tout à fait faux, que les jeunes qui représentent le groupe d'âge des Carabins en est un spécial... Leur réaction au non renouvellement de leur coach est quand même assez typique des jeunes de leur âge. Ils ont rechigné comme des enfants gâtés, ont exigés sous certaines menaces ce qu'ils voulaient sans trop réfléchir à ce que ça pourrait représenter...

Lorsque les joueurs des Carabins ont posé la menace de changer d'université pour aller jouer ailleurs, ils ne savaient probablement pas ce qu'ils faisaient... Pour changer d'université au football, il faut attendre un an si j'ai bien compris. Un an de football au niveau universitaire, c'est assez gros si vous voulez mon avis... Et en plus, si on prend leur menace de changer d'université, tout va compliquer leur cheminement académique... Toute personne qui a essayé de se faire créditer un cours d'une université à l'autre sait à quel point c'est un "pain in the ass"...

Leur menace semble donc selon moi un peu précipité tout en étant une marque de fidélité envers leur entraîneur qu'ils aiment... Dans le monde de Walt Disney on en aurait fait un film, mais on vit dans un autre monde...

Et la direction là-dedans...

Je ne dirais pas que la direction a pris la meilleure décision en virant coach Santerre. Santerre, comme on le sait, était adoré des joueurs, il les a aidé souvent à devenir des hommes, à sortir de leur milieu parfois difficile et à les amener à l'université, c'est pas rien... Quand la direction leur reproche parfois d'avoir été indisciplinée ou de n'avoir pas eu de bonnes notes académiques, j'ai l'impression qu'elle ne connaît pas la bebitte qu'elle a créée. L'Université de Montréal est une université traditionnellement élitiste et qui forme en soit une bonne partie des gens de la haute Québécoise. Traitez-moi de marxiste si vous voulez, mais j'ai étudié autant à l'UQAM qu'à l'UdeM et un fin connaisseur ne peut faire autrement que de voir cette différence...

L'équipe que nous aimons et applaudissons depuis des années semble ne pas bien représenter les valeurs de bon étudiants très éduqués de bonne famille que veut faire paraître l'UdeM. Quand on parle d'université de nos jours, on parle de business, enlevons nous la vision romantique de l'étudiant valeureux qui apprend d'un professeur voué à son effet. Détrompez-vous, les universités sont des entreprises et leur sport sont une forme de publicité. De là le concept d'étuditans-clients.

J'en conviens, voir les joueurs se battre contre ceux de Bishop's n'était pas de la bonne pub pour l'université, l'équipe et le programme de football, mais c'est ça...

En viennent par la suite les défaites de l'institution pour virer coach Santerre, les faibles rendements académiques étant à l'avant plan. Comme disait Ronald King cette semaine, ça fait partie de la game... Comment vouloir qu'un élève performe comme il devrait s'il doit se concentrer durant un semestre en dealant avec ses performance sur le terrain de la semaine prochaine et les démons des semaines d'avant?? Tout le monde le sait qu'il y a des passes-passes avec les joueurs-étudiants, j'ai étudié avec des joueurs des Sags au cégep, ils n'étaient jamais en classe, mais je suis certain qu'ils passaient et je peux vous raconter d'autres histoires dont j'ai été témoin en 10 ans d'université...

Dans un sens, la direction de l'UdeM voulait le beurre et l'argent du beurre... Une équipe performante avec des bons élèves disciplinés avec des bonnes notes...

La morale de d'histoire, on est souvent impuissant face à ce qui se passe... Les jeunes ne peuvent pas avoir tout ce qu'ils veulent, c'est triste, mais c'est ça. Votre coach est parti, vivez avec la décision de l'institution... Et cette même institution doit apprendre que l'image qu'elle veut projeter est un idéal qu'elle ne pourra jamais avoir tout en ayant une équipe gagnante...

Sortez de vos nuages et enterrez la hache de guerre...

Mes samedis de l'automne prochain en dépendent...


Un petit GIF pour le plaisir #4

Hé oui, les méchants Flyers sont en ville ce soir après avoir remporté 9 de leur 10 derniers matchs en torchant les Senators hier comme s'ils étaient les Oilers d'Edmonton ou les Islanders de New York...


(merci à Claude)


Sachez que nous diffusons l'avant match sur 25stanley ce soir en direct de devant le Centre Hell. Nous aurons quelques invités et nous essaierons d'interviewer des fans des Flyers! Connectez-vous à nous vers 18h...



(Par rapport à ce que j'ai dit plus haut... Imaginez il y a disons 27 ans à quel point il aurait été inimaginable de parler avec dérision des Oilers et des Islanders de la sorte...)

lundi 15 novembre 2010

Les cinq premiers marqueurs des Mighty Ducks en 1993-94




Un petit post dans la section j'aime les Ducks et dans le style il me semble que j'ai pas fait de bons sondages depuis un bout...

Vous rappelez-vous de la première saison des Mighty Ducks d'Anaheim? Probablement pas parce que vous étiez probablement encore dans l'ivresse du printemps 1993... Et bien les Ducks d'Anaheim firent leur entrée dans la NHL peut-être avec un peu plus de chien que les autres équipes qui firent leur entrée dans la NHL en terminant quatrième sur 6 dans la division Pacifique avec 71 points, devançant les finalistes de la Coupes Stanley de l'année précédente, les Kings, et les Oilers d'Edmonton. Ils furent toutefois exclus des séries avec le nouveau format de la NHL au cumulatif de la conférence qui était effectif depuis cette saison... Des cinq équipes qui firent leur entrée dans la NHL entre 1991 et 1993, seuls leur frères d'expansion, les Panthers, firent meilleure figure que les Mighty Ducks à leur première saison avec 83 points...

Ces deux équipes avaient su tirer leçon des trois autres équipes (Sharks, Senators et Lightning), c'est que la seule manière de bien entrer dans la NHL est de s'équiper défensivement. Les deux équipes avaient compris qu'en se construisant à partir du but, on pourrait ensuite se construire en se dirigeant vers l'avant... Ainsi, les Ducks avaient repêché 3 gardiens, Guy Hebert, Glen Healy et Ron Tugnutt en premier lors de leur repêchage d'expansions alors que les Panthers de la Floride ont sélectionné John Vanbiesbrouk, Mark Fitzpatrick et Daren Puppa. Healy et Puppa prirent le chemin de Tampa Bay par la suite, mais le fait était là, ces deux équipes étaient équipés devant les buts, mais pas trop aux autres positions...

Donc les Mighty Ducks se tirèrent très bien du jeu lors de leur saison inaugurale grâce au brio de leur gardiens et d'une défensive assez expérimentée. L'équipe, tout comme les Panthers, avait été assemblée à l'offensive de joueurs de soutiens tous plus ordinaires les uns des autres. Vous savez, ces joueurs de hockey qui faisaient parti des séries 2 de Pro Set et qui se promenaient d'équipes en équipe. C'était en quelque sorte un des signes la naissance de la trappe, la pure, qui cumulera avec la présence des Panthers en finale de la Coupe Stanley trois saisons plus tard...

Celà fait en sorte que lors de leur première saison, les Mighty Ducks se retrouvèrent avec un top 5 des meilleurs marqueurs un pu douteux d'où la nouvelle question : Qui est votre joueur préféré parmi les cinq premiers marqueurs des Mighty Ducks lors de leur saison inaugurale?"

Voici le top 5 :


Terry Yake (52 points (21 buts et 31 passes) en 82 matchs) : Yake ne joua qu'une seule saison avec les Ducks, lorsqu'il fut repêché par les Ducks, il en était à sa 6e saison à se promener entre les Whalers de Hartford et ses clubs-écoles. Après cette surprenante saison, Yake fut échangé aux Leafs en retour de l'entraîneur présent des Avalanches du Colorado, Joe Sacco. Malheureusement, Yake ne connut pas autant de succès qu'avec les Mighty Ducks. En fait, la carrière de Yake fut une sorte de montagne russe qui culmina en tant que joueur de centre d'une équipe californienne...


Bob Corkum (51 points (23 buts et 28 passes) en 76 matchs) : Bob Corkum évoluait avec les Sabres lorsqu'il fut réclamé par les Ducks. Il mena l'équipe avec 3 buts en désavantage numérique lors de la saison 1993-94. Si on regarde les statistiques en carrière de Corkum, on voit clairement qu'il s'agissait d'une anomalie, sa seconde meilleure saison en carrière fut en 1997-98 alors qu'il récolta 21 points donc 12 buts avec les Coyotes de Phoenix. Il se retira du jeu en 2002 alors qu'il fut échangé en fin de saison à l'équipe avec qui il début dans la NHL, les Sabres...


Gary Valk (45 points (18 buts et 27 passes) en 78 matchs) : Comme la plupart des autres joueurs des Ducks, Valk vacillait entre les mineures et la NHL lorsqu'il fut réclamé par les Ducks. Pour sa part, ce fut avec les Canucks de Vancouver, rappelez-vous des cartes Score de Gary Valk... On se rappelle également de Valk pour avoir été un très redoutable avant des Leafs, alors vous ne serez pas surpris de savoir que Valk n'a jamais été près de s'approcher de ce 45 points qu'il connut à sa première véritable saison dans la NHL...


Tim Sweeney (43 points (16 buts et 27 passes) en 78 matchs) Tim Sweeney, ancienne vedette de la NCAA, évoluait avec les Bruins de sa ville natale de Boston lorsque les Ducks le réclamèrent. Sweeney impressionna tellement la direction des Bruins qu'il signa à ttitre d'agent libre avec eux en août 1995 après deux saisons plus qu'acceptables avec les Mighty Ducks. Malheureusement pour les Bruins, il s'est avéré que le passage de Sweeney avec les Ducks fut comme la plupart des bons joueurs de l'équipe à sa première saison, une anomalie dans leur carrière...


Bill Houlder (39 points (14 buts et 25 passes) en 80 matchs) Quand il fut réclamé par les Ducks, Bill Houlder évoluait avec les Gulls de San Diego, équipe non affiliée de l'IHL. Avec les Gulls, Houlder se fit remarquer en récoltant 72 points en 64 matchs. Cette très bonne saison de Houlder fit en sorte de l'établir comme un joueur régulier dans la NHL pour les saisons suivantes. De ces 5 du top 5, Houlder est le seul à avoir connu d'autres saisons de 30 points dans la NHL lors de son passage de deux saison avec les Sharks à la fin des années 90.





Vous remarquerez donc la constante "joueur instable ayant sa première vrai chance dans la NHL" qui a fait en sorte de mettre un sommet dans la colonne des points de ces joueurs. Sachez également que ces 5 joueurs avaient presque tous le même âge à un an près...