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mardi 30 août 2011

D'autres cartes de Willi Plett...

Voici une carte de Willi Plett de ma série de carte préférée, la série O-Pee-Chee 1982-83. Et comble du plaisir, elle est airbrushée!



Comme d'habitude pour cette série, on y apprend des choses très intéressantes à l'endos de la carte. On y apprend que Willi est marié avec une Robin et qu'ils ont deux enfants :


On y apprend aussi que Bobby Smith était pas mal meilleur dans sa prime jeunesse avec les North Stars que lors de son passage avec le Canadien...

Anyway...


Quelques minutes après la parution du texte d'hier sur Willi Plett, Jean-François, un très fidèle lecteur collectionneur d'autographes! Il a également répondu au texte de KeithActon à propos de la série 1977-78. Pour en rajouter à cet effet, je dirais de vous rappeler que O-Pee-Chee avait souligné son 25e anniversaire en 1992-93 en mettant la carte de Phil Esposito en fin de carrière avec les Rangers pour marquer cette série alors qu'on représentait des Gretzky, Lemieux ou Roy recrues pour d'autres séries...

Pour revenir à la carte de Plett que Jean-François m'a envoyer... Petit commentaire sorti de nulle part. Je ne connais pas trop ces cartes avec des autographes, mais je suis quand même étonné qu'on se rende jusqu'à Willi Plett en matière de "Legendary Signature". Mais bon, voici la carte et le courriel que Jean-François m'a envoyé en le remerciant :

Salut!
Voici ma carte autographie de Willie Plett, Upper Deck Legendary signatures 2004-05.
En effet, la série de cartes OPC 1977-78 est particulièrement pauvre en cartes recrues. En plus de celle de Plett, il n'y a que Mike Milbury, Stan Jonathan, Paul Holmgrem, Mike Palmateer, Paul Gardner, Gary Sargent, Don Edwards, Mike McEwen et Rick Green. La carte de Rick Bourbonnais (312), présente par erreur une photo de Bernie Federko, dont la carte recrue ne paraîtra que l'année suivante.
JFP

Et tant qu'à être dans le festival Willi Plett, voici une demande spéciale de Martin Verreault :


lundi 29 août 2011

Willi Plett








Willi Plett a la particularité d’être né à Ascunsion, au Paraguay. Il s’agit du seul joueur de la LNH à être né dans ce pays d’Amérique du Sud. Ses parents étaient d’origine russe et allemande et ils ont déménagé au Canada, dans la région de Niagara, alors que Willi était enfant. Ce n’est qu’à l’âge de 12 ans qu’il commença à jouer au hockey organisé.

Après un détour par le calibre tier-2, il fit un bref stage junior dans la Ligue de l’Ontario avec les Black Hawks de St.Catharines. Malgré des statistiques ordinaires (6-8-14 en 22 matchs), son jeu robuste fut suffisant pour attirer l’attention des Flames d’Atlanta, qui le repêchèrent au cinquième tour (80e au total) en 1975.

Après un passage par Tulsa dans la Ligue Centrale, il parvint à faire le club à Atlanta. En fait, il le fit si bien qu’il gagna le trophée Calder comme recrue de l’année en 1976-77, avec sa fiche de 33-23-56 en 64 matchs, en plus de 123 minutes de pénalité. Ce sont des statistiques très respectables, bien que la course au Calder ne comprenait pas de futures légendes cette année-là, comme Bryan Trottier, qui l’a gagné l’année précédente, et Mike Bossy, qui l’a gagné l’année suivante.

Il continua d’accumuler des statistiques intéressantes et plusieurs minutes de pénalité avec Atlanta et ensuite Calgary, lorsque l’équipe déménagea. C’est d’ailleurs là qu’il atteindra son sommet, en 1980-81, avec une fiche de 38-30-68 et 239 minutes de pénalité.

Il fut ensuite échangé aux North Stars du Minnesota à l’été 1982, où avec le temps, on l’utilisa plus pour ses poings que pour ses points, sa production offensive allant en baissant.

Il fut réclamé au ballotage en 1987 par les Bruins de Boston, avec qui il jouera une dernière saison. À ce moment, sa production offensive fut alors presque nulle (2-3-5 en 65 matchs). Il accumula tout de même 170 minutes de pénalité et aida à sa manière les Bruins à atteindre la finale, qu’ils perdirent contre les Oilers.

Il termina donc sa carrière avec une fiche de 222-215-437 en 834 matchs et 2572 minutes de pénalité. Sur la carte ci-jointe, il est donc photographié dans un environnement familier: le banc des punitions...





Carabins : Ça repart jeudi!


Bon, c'est ben beau les Alouettes, mais j'aime mieux le football des Carabins. C'est à côté de chez nous, c'est moins cher et la fun est toujours de la partie... Si en plus avec coach Maciocia l'équipe est meilleure sur le terrain, et bien le plaisir sera doublé!

L'équipe de mon quartier est donc de retour jeudi! On se voit en avant pour le tailgate avec de la Bud!!!

Ne manquez pas ça, d'habitude, le premier match c'est le meilleur match de l'année!




En attendant, écoutez ça :

dimanche 28 août 2011

Un article du 7 Jours sur Partick Roy et sa collection de carte de hockey

Grâce à Monsieur Seb, un très fidèle lecteur, j'ai retrouvé ce fabuleux article qui a changé ma vie en 1990! Ceci est un article publié dans le 7 Jours m'a donné le goût de collectionner encore plus les cartes de hockey à l'époque... C'était surtout de découvrir que la carte de Patrick Roy recrue valait 20$ et que je la possédais qui m'a poussé à collectionner les cartes... (En passant, Sebastien m'a dit que ça venait d'une période où il n'avait pas de scanner, c'est pourquoi il a pris des photos de l'article comme un bon baby boomer!)

Je possède d'ailleurs encore cette carte, et au risque de vous faire tomber la gueule par terre, je vais vous dire où elle est chez moi. Elle est dans un plastique rigide accrochée (scotchée) à côté de la carte ProSet de La Puck et de la Donruss de José Théodore recrue sur un panneau de mon bureau de travail. Pire condition, je crois, mais elle est tellement maganée parce que je la possède depuis 1986 que je n'envisagerai jamais qu'elle puisse avoir une valeur autre que sentimentale. Je la considère par contre comme la carte de hockey la plus précieuse de ma collection... Elle vaut probablement que dalle, les coins sont assez scraps, mais comme je l'ai depuis ma tendre enfance et que c'est un de mes joueurs préféré de l'époque...

Anyway...

Cet article est fabuleux, on voit le grand gardien à environ 25 ans qui nous parle de ses cartes de hockey comme un kid qui n'a que ça comme hobby. Je doute par contre que Pâtrick collectionne encore les cartes de nos jours... Mais j'espère en même temps qu'il a trouvé la Bobby Orr recrue et même la Bert Corbeau dont je parlais l'autre jour...

L'article est remplis de petits faits assez cool à remarquer :
-Le prix des cartes d'Eric Lindros.
-Les photos de sa carte Topps 1990-91 et celle de la Bowman.
-La couleur du chandail de George Vézina.
-Le truc du prix des cartes de l'état-major du Canadien. C'est un peu, disons, quétaine...
-La valeur, justement, de sa carte recrue.
-Il parle du fait qu'il est allé chez Walter Buswell, c'est peu de temps avant la mort de cet ancien capitaine du Canadien en 1991.
-On mentionne l'existence de Jonathan, votre chanteur préféré...
-Le fond rouge mystérieux.
-La boîte de Score avec une carte de Pâtrick sur le dessus... Pourquoi pas la fameuse Lindros "Future Superstar" à la place?
-Papa Roy qui a collé ses cartes. À sa défense, ces cartes avaient rien en arrière.
-La section "Les Recrues" avec deux cartes pas recrues de Wayne Gretzky...
-J'aime bien l'histoire de Pat Burns qui démolit le mur chez un de ses chums et trouve une carte de hockey des années 1910...
-Quand il parle des stats de Georges Vézina.
-Patrick avait un ordinateur en 1990.

Bref, Jean Bouchard, t'as fait du grand journalisme...

(Cliquez sur l'image pour la voir en plus gros format)


Photo 073

Photo 074

Photo 075

samedi 27 août 2011

Des cartes de pain Diana 1993-94

J'ai parlé il y a déjà un petit bout des cartes/stickers de la série 1992-93 que l'on retrouvait dans les pains Diana. Et bien sachez que l'année suivante, en 1993-94, la compagnie Diana a émise une autre série et cette fois c'était bel et bien des cartes de hockey. Elles avaient le même design et le même format et au bout du compte presque les mêmes joueurs (toujours est-il que c'était assez cool de pouvoir faire une série de 50 joueurs québécois!), mais elles avaient également une chose assez cool qui n'a presque jamais été faite. La carte avait à l'arrière une photo et des statistiques de l'année recrue du joueur.

C'était quand même assez original, surtout qu'on retrouvait le joueur bien souvent dans un uniforme différent de celui qu'il avait sur le devant et bien souvent des uniformes qui n'existent plus. En plus de la qualité de la carte, ces choses rendent cette série absolument remarquable. En fait ça avait l'air un peu ringard à l'époque mais avec le recul je trouve ¸a assez impressionnant comme série.

Et en plus de marquer le fait qu'on parlait de l'année recrue des joueurs sur la carte, on avait mis l'emphase sur les joueurs québécois recrues de cette année-là en faisant des designs différents pour les recrues comme sur cette carte de Pierre Sévigny :


Vous voyez les écritures dorées que l'on ne retrouve pas sur les autres cartes régulières. C'est également sur ces cartes qu'on voyait le logo de Score que l'on ne voyait pas sur les autres cartes de la série régulière. Cette série, si elle était bien plus de qualité, avait donc été faite par Score. (Ironiquement, la première série était faite par Panini qui fait dorénavant les Score) Je crois que la carte cool de cette série est celle de Brodeur de cette manière, quoi que celle-ci est assez cool aussi... Mais je vais être bien honnête avec vous, je n'ai absolument aucun souvenir de Pierre Sévigny, alors vous ne m'entendrez pas dire du mal de ce dernier. J'en profite pour le saluer!

Remarquez aussi le bon agencement entre le tape sur les bas de Sévigny et les lignes des dits bas... Ça me fait capoter tellement c'est sharp...


Voici les autres cartes que je possède :

#10 - Jean-Jacques Daigneault


J'aime bien la photo du devant parce qu'il semble avoir les yeux dans le même trou... Mais rien à voir avec la splendide photo de JJ dans l'uniforme des Canucks en noir avec la patch d'Expo 86. Vraiment, je rêve du retour du chandail en noir des Canucks à tous les jours. Imagines les Canucks en noir avec le logo classique avec le bâton dans la patinoire... Ne serait-ce que pour les pantalons en triangle et les bas de tueurs...


35 - Sylvain Côté


Probablement un des défenseurs les plus sous-estimés de son époque. J'aime beaucoup les photos avec une position comme celle à l'arrière. Il me semble également que c'était joli porter la visuère dans un uniforme des Whalers comme si l'uniforme avait été fait pour les porteurs de visière... Rappelez-vous d'Ulf Samuelsson dans l'uniforme des Whalers...


#38 - Garry Galley


Mon ami Sebastian Hell aime bien parler de cette époque bénie où il y avait des bons joueurs anglophones originaires du Québec (en particulier de Montréal) comme Gord Donnelly et Steve Kasper (surtout que Donnelly vient de son NDG natal). Garry Galley était certainement l'un d'eux. Le fait qu'il ne sort pas plus de bons québécois anglophones que de francophone de nos jours montre bien comment le hockey au Québec en général dort au gaz... Faites-en des sommets!

Anyway, j'aime bien cette carte pour la photo en Kings mauve derrière. J'ai un gros faible pour cet uniforme... J'aime aussi outre l'air weird qu'il a sur le devant, le fait qu'on voit son chandail de combinaison et non de l'équipement pour détruire... J'ai également un petit faible pour ces casques CCM de l'époque avec ces machins de caoutchouc blanc dans les côtés qui ressemble à des gommes à effacer...


Reste qu'avoir la série au complet devait être une chose assez cool...

Je crois que ça manque aux jeunes de nos jours le fait qu'on puisse trouver des cartes de hockey ou de baseball ou whatever dans les pains, les céréales ou les chips...

vendredi 26 août 2011

Intermède musical : Une tite toune des Misfits...




Pour une raison morbide, ce classique des Misfits, un des plus grand groupe rock de tous les temps, me fait penser à Rick Rypiens...

Désolé si ça vous choque...

Si vous voulez être plus morbide encore, vous pouvez aussi jouer la chanson des Misfits avec le vidéo dont on va se rappeler éternellement de Rypiens pour...

Ça fait un rare video de bagarre avec de la bonne musique...



Goofy dans "Hockey Homicide"

Merci à Mathieu (de Top Net Hockey) pour ce petit bijou. Ne serait-ce que par le nom du dessin animé, vous devriez déjà être en train de l'écouter... On n'en fait plus des dessins animés mainstream violent comme ça!

Ce qui est cool à retenir de cette interprétation de Disney du hockey, c'est qu'ils qualifient ça de "spectator's sport". En tant que personne qui revendique le droit d'avoir du fun dans les estrades, j'aime bien... On est loin des Mighty Ducks...

Un classique!


Un peu de violence...

Il y a aussi ce classique de Donald Duck dans la collection hockey et Disney. Celui-là date de 1939... Vous l'avez certainement déjà vu (l'autre aussi), nous faisons parti de la dernière génération qui a été gavée par ces classiques... Ce n'est plus assez bien pour une société qui baigne dans le politically correct...

Mais dans le style construction de mythe, ce dessin animé a tellement passé à CBC qu'il a fortement aidé à renforcer cette image du ti-canadien qui apprend le hockey sur un étang gelé l'hiver... Y'a juste Wayne Gretzky qui faisait ça, ce qui aide, à grand coup d'histoire de petit Wayne passant tout son temps sur l'étang, à renforcer le mythe du ti-cul devenu une légende qui a tout commencé dans l'étang gelé en arrière de chez lui... Vous savez, si on faisait un sondage parmis vous, lecteurs, je doute qu'il y aurait un grosse gang qui a passé son enfance à patiner sur un lac ou un étang pour jouer au hockey... C'est une belle construction idéologique que cette chose (tout mon respect à ceux qui l'ont fait par contre)...

Anyay, Donald...

mercredi 24 août 2011

Trêve de hockey #55 : Claude Raymond











(Malheureusement, il n'y a pas les fameuses cartes de Claude Raymond où le lanceur québécois avait la "fly" baissée dont j'ai parlé en avril 2010)

Après avoir fait un billet sur Ron Piché (9 août), je pouvais difficilement passer à côté de l’idée de faire un billet sur la fierté de ma ville natale de St-Jean-sur-Richelieu: Claude Raymond.

Bien que son premier amour ait été le hockey, comme tant d’autres, il a rapidement réalisé que son talent pour le baseball était beaucoup plus important. Le hasard faisant bien les choses, il se trouvait dans une ville où la culture du baseball était particulièrement forte, la proximité de la frontière américaine aidant. De plus, St-Jean pouvait compter sur un club de la Ligue Provinciale. Celui-ci évoluait à l’extérieur de la structure officielle du baseball organisé. Pendant sa jeunesse, après la deuxième grande guerre, cette équipe présentait un calibre fort intéressant, avec des joueurs ayant été bannis pour avoir signé un contrat avec la Ligue Mexicaine (le baseball majeur ne badinait pas avec la compétition dans ce temps-là, d’autant plus que les ambitions de cette ligue se sont dégonflées assez rapidement), des joueurs ayant évolué dans la Ligue des Noirs et bien sûr des joueurs locaux, comme
Jean-Pierre Roy (qui avait aussi tenté l'aventure mexicaine). Les Braves étaient donc l’attraction de la ville et Raymond était un de leurs plus grands fans.

Il eut par la suite, en 1953, un essai avec les Royaux de Drummondville de la même ligue. On lui a offert un contrat, mais l’offre dut être retirée lorsqu’on réalisa qu’il n’avait pas les dix-sept ans qu’il prétendait avoir, n’en ayant que quinze.

Il tenta plutôt sa chance au baseball junior à Montréal, où il fut remarqué. Il eut des offres des Dodgers de Brooklyn (le club majeur affilié aux Royaux de Montréal de la Ligue Internationale), des Giants, des Indians et des Pirates. Mais en bout de ligne, c’est finalement avec les Braves de Milwaukee qu’il signera en 1955, sous la recommandation de leur dépisteur Roland Gladu, un de leurs anciens joueurs.

Il évoluera dans leur réseau comme releveur, une spécialisation relativement rare à l’époque. Puis en décembre 1958, il sera laissé sans protection au repêchage d’hiver. Les White Sox de Chicago profiteront de l’occasion pour le sélectionner. C’est donc à leur camp d’entraînement qu’il se rend en 1959. Il fera l’équipe et effectuera ses débuts dans les majeures le 15 avril 1959. Un mois plus tard, les White Sox voulurent le renvoyer dans les mineures, mais en faisant ainsi, ils offraient la possibilité à l’équipe qui l’avait perdu de le reprendre, ce que firent les Braves immédiatement.

Il devra attendre jusqu’en 1961 pour retourner dans les majeures, avec les Braves cette fois, où il aura Ron Piché comme coéquipier. Il retournera par la suite dans les mineures, mais à partir de juin 1962, il fit définitivement sa place au niveau majeur et n’y retourna plus.

En tant que joueur des Braves, Raymond avait droit à certains bénéfices comme une automobile, des pleins d’essence, des produits laitiers, une caisse de bière par semaine (Milwaukee est la ville de Miller après tout) et… des cartouches de cigarettes! Les temps changent…

À l’époque, les lanceurs partants avaient pour objectif de lancer un match complet. Le nombre de sauvetages accumulés par les releveurs était donc bien inférieur à ce qu’il est aujourd’hui. Se faire retirer du match et être remplacé par un releveur était souvent vu comme un embarras. L’accueil sur le monticule n’était donc pas toujours cordial, d’autant plus que les Braves comptaient sur deux as, Warren Spahn et Lew Burdette. Les choses se sont toutefois placées. Ron Piché a été assigné comme co-chambreur de Spahn, Raymond comme co-chambreur de Burdette et une amitié s’est développée.

En 1964, il sera acquis par les Colt 45’s de Houston. L’équipe sera renommée les Astros en 1965, suite à leur déménagement à l’Astrodome, le premier stade couvert du baseball. Le nom fait bien sûr référence à la présence de la NASA à Houston.





En 1966, alors qu’il mène la Ligue Nationale avec la meilleure moyenne de points mérités, il est invité au match des étoiles (ayant lieu au Busch Stadium de St-Louis) par le gérant des Dodgers, Walter Alston. Ceci constituait toute une reconnaissance, d’autant plus que les releveurs étaient rarement invités pour de telles occasions à l’époque. Il terminera l’année avec une fiche de 7-5 et 16 sauvetages (5 de moins que le meneur de la ligue), et ce, au sein d’une équipe qui compila une fiche de 72-90.

Au cours de la saison 1967, il fut rééchangé aux Braves, alors que ceux-ci étaient depuis déménagés à Atlanta. Les Braves ont donc fait son acquisition trois fois au cours de sa carrière.

En 1969, les Expos débutent leurs activités. C’est le 16 mai de cette année que ”Frenchy” lancera pour la première fois du monticule du Parc Jarry, mais dans l’uniforme du club visiteur. Il y reçut une ovation monstre, dans un moment bien sûr chargé d’émotion pour lui. Son coéquipier Tito Francona (le père de Terry) est même allé le rejoindre sur le monticule pour l’aider à se ressaisir. C’est Raymond qui fut crédité de la victoire ce soir-là.

Le 19 août de la même année, les Expos firent son acquisition. Pour lui, cela signifiait qu’il passait d’une équipe de première place à une autre de dernière place, mais ça n’avait pas d’importance. Il était heureux revenir à la maison, devenant ainsi le premier canadien à jouer dans les majeures pour une équipe canadienne. De plus, il avait ralenti et était moins utilisé par les Braves.

En 1970, il souffrit d’un début d’arthrite dans son index droit et le gérant Gene Mauch l’utilisa peu au début. Mais comme les autres releveurs ne faisaient pas le boulot, il vit de plus en plus d’action et termina la saison avec 23 sauvetages, un sommet personnel.

La saison 1971 se passa beaucoup moins bien (1-7, aucun sauvetage) et les Expos ne renouvelèrent pas son contrat. Devant le manque d’intérêt des autres équipes, il prit sa retraite, avec une fiche cumulative de 46-53 et 83 sauvetages.




Il sera de retour dans l’entourage des Expos à partir de 1973, où il agira comme analyse des matchs à la radio jusqu’en 1984, puis à la télévision de 1985 à 2001.

En 2002, le directeur-gérant des Expos, Omar Minaya, le nomma instructeur, poste qu’il occupera jusqu’au déménagement de l’équipe après la saison 2004. C’est lui qui fera les adieux aux partisans lors du dernier match du 29 septembre. (J’y étais.)

Aujourd’hui âgé de 74 ans, il s’occupe toujours du Fonds Claude Raymond, qui avec entre autres son annuel tournoi de golf, amasse des fonds au profit des jeunes de la région de St-Jean qui s’illustrent dans les domaines du sport, de la culture, de la science et de l’éducation. Cette fondation est maintenant en place depuis quarante ans.

Membre du Temple de la Renommée du baseball canadien, du Temple de la Renommée des Sports du Québec et du Panthéon des Sports Canadiens, ayant offert des centaines et des centaines de cliniques de baseball aux jeunes au fil des ans, toujours affable et simple, il symbolise plus que quiconque le baseball au Québec.

Sources: “Claude Raymond” d’Alexandre Pratt (bioproj.sabr.org), “Claude Raymond, baseball” (rds.ca/pantheon), “Claude Raymond - The Most Successful French-Canadian Baseball Pitcher of All Time”, March 1, 1998 (canadianbaseballnews.com), baseball-reference.com

mardi 23 août 2011

Des Sidelines...

Voici quatre cartes provenant des séries Score Pinnacle 1991-92 et 1992-93 des sous-séries Sideline. Cette sous-série nous montrait que les joueurs de hockey avaient des hobbys... Aussi peu pertinent que ça pouvait être quand on ne voulait que des cartes qui ont de la valeur, ces cartes sont hilarantes et pas mal dans mes cordes... Malheureusement, je n'en possède pas beaucoup, surtout pas celle de Link Gaetz qui fait l'élevage du poulet, mais j'en possède quelques-unes comme celles-ci...

Pat Elynuik qui est, selon cette carte, un fier homme d'affaire qui a non seulement une compagnie de grain (remarquez la thématique agricole des quatre cartes) ainsi qu'un magasin de cartes de hockey... Quoi de mieux que la mention de ce sideline de Pat Elynuik pour montrer des cartes Score! Je me rappelle un article du Beckett à cette époque mentionnant qu'Elynuik possédait un magasin de cartes avec des photos de lui en train de travailler dans son magasin... Je doute qu'il ait encore ce magasin à moins qu'il ait survécu en vendant des cartes de Magic dans les années 90...





Le seul et unique Clint Malarchuk, connu plus pour un certain événement et sa dépression d'après-carrière (article du 10 avril 2010) que pour ses talents dans les buts, notamment comme back-up de Mario Gosselin... On parle ici de sa passion pour le rodéo. Carey Price n'a rien inventé...

Cette carte était d'ailleurs assez cool pour vois sa cicatrice dans le cou... Question de revenir sur la chose qui a rendu Malarchuk célèbre...

Sideline - Malarchuk front


L'une des plus grandes pestes de tous les temps et sans aucun doute un des plus grands Nordiques de tous les temps est aussi un amant des chevaux. Mmm, ouais, ça sonne un peu trop Victor-Lévy Beaulieu comme commentaire... Anyway, il aime les chevaux... Pour une raison que j'ignore, j'aime beaucoup la photo derrière...




Et la meilleure... Pat "The Flop" Falloon, celui dont on aurait tous aimé voir devenir un grand joueur de hockey qui retourne dans son Manitoba natal pour travailler sur la ferme familiale... On était dans le sommet de la Falloon/Sharks-mania et voir Falloon habillé comme toi en Sharks sur un tracteur, que voulez-vous de plus...

Si je me rappelle bien, Pat Falloon est un fermier de nos jours dans son petit patelin de Foxwarren au Manitoba et y jouait encore au hockey dans une ligue senior qu'il domine bien sûr...

Cette carte était sa destinée...




lundi 22 août 2011

Trêve de hockey #54 : Sam Laroque


J'aime beaucoup le baseball du 19e siècle. Ces photos de gentlemen moustachus qui semblaient jouer un baseball tellement lent qu'ils feraient probablement partie de la ligue senior de leur ville natale de nos jours. C'est ce que j'aime d'ailleurs de ce sport, c'est le fait que quand on va s'asseoir le cul dans une estrade pour regarder un match, on regarde pratiquement le même sport. Quelques règles ont changés, on ne peut plus lécher ou cracher sur la balle quand on lance par exemple, mais on a très peu changé les règlements. On jouait sans gant aussi au début...

C'est ce qui me "gosse" souvent avec le hockey, surtout quand on s'intéresse à l'histoire du sport. Quand on parle de tel ou tel exploit, il faut souvent expliquer qu'à telle époque tel règlement était effectif et que ça a changé depuis... Encore ces jours-cis, des connards (pardon) se sont rassemblé pour encore changer des règlements de hockey... Ma solution, arrêtez de changer les règles et laisser le monde s'habituer...

Anyway, tout ça pour dire que j'aime beaucoup les fables mythiques du baseball des premiers jours, surtout qu'on a pas à faire de longues recherches extensives afin de savoir qu'est-ce qui était la norme à l'époque. En farfouillant sur des sites à propos de l'histoire du baseball parce que c'est très passionnant de lire à cet effet parce que c'est toujours bien écrit et bien je suis tombé sur un nom assez spécial, celui de Sam Larocque. Sam Larocque a la particularité historique d'être le premier joueur né au Québec a avoir joué dans les ligues majeures...

Simeon Henry Jean LaRocque est né en 1863, le 26 février pour être plus précis, à St-Mathias-sur-Richelieu. Au cs où vous ne le saviez pas, la région du Richelieu est en quelque sorte le berceau du baseball au Québec. C'est dans cette région que les premières équipes se sont organisées et beaucoup des grands joueurs québécois comme Claude Raymond provienne de cette région. Alors il est normal que le premier grand joueur Québécois provienne de cette région. J'ai trouvé très peu d'informations à propos de la vie de Sam Larocque à part sa carrière en tant que telle.

C'est en 1886 que Larocque fit ses débuts avec les Clamdiggers de Newburyport (splendide nom) et les Lions de Lynn de la New England League. Il se fit d'ailleurs remarquer durant cette saison en menant la ligue avec 134 coups sûr. C'est en 1888 que Laroque fit le saut dans les ligues majeures avec les Wolverines de Détroit, alors champions défendants de la Série Mondiale. Larocque ne joua que deux matchs avec l'équipe par contre et sans trop peu d'impact malgré une moyenne de .444 pour ses 9 présences au bâton...

C'est en 1890 que Sam Larocque connaîtra sa seule vrai saison, cette fois avec les Alleghenys de Pittsburgh, une équipe qui deviendra les Pirates un an plus tard. Reconnu comme un fier cogneur, Larocque termina la saison avec une moyenne de .242, ce qui n'est pas si pire si on considère que les Alleghenys terminèrent bons derniers de la Nationale avec une fiche catastrophique de 23-113, ce qui devint un record de médiocrité à l'époque... (Le record de tous les temps est de 134 défaites établit en 1899 par les Spiders de Cleveland.) Laroque termina également second de la Ligue Nationale en se faisant atteindre 12 fois par les lanceurs...

La saison suivante, les Alleghenys devinrent les Pirates et Larocque ne joua que 11 matchs avec ces derniers. Il joua également une dizaines de matchs durant cette saison avec les Colonels de Louisville, une équipe de la American Association. La American Association était alors l'autre ligue des majeures. Ce fut ainsi que Larocque termina sa carrière dans les majeures. Il joua en tout 124 matchs avec 3 équipes, terminant avec une moyenne fort respectable de .249 en 482 apparitions au bâton.

Après sa carrière dans les majeures, Larocque devint une sorte de nomade du baseball, se promenant d'une équipe à l'autre qui voulait bien ses services, il faut dire que l'offre et la demande de bons joueurs devenait à cette époque de plus en plus décloisonnée. On était presque 50 ans après le début des premières traces du sport dans les années 1850. On trouve par exemple des traces de la présence de Sam Larocque à la fin des années 1890 et début du siècle au sein de quelques équipes québécoise. Il a notamment évolué avec St-Hyacinthe en 1900 et le Cherrier de Montréal en 1905. Les caricatures montrées ici proviennent d'ailleurs de son passage à Ste-Hyacinthe et ont été prises sur le site de la Society for American Baseball Research.

Larocque a également été joueur-entraîneur dans le Sud des États-Unis, se promenant souvent de ville en ville pour trouver de l'emploi comme entraîneur en plus ces passages au Québec qui étaient apparemment afin de venir visiter sa famille. En 1904, on le retrouve en tant qu'entraîneur avec le Pathfinders de Savannah dans le South Atlantic League, terminant second de cette ligue avec une fiche de 63-48. Sam Laroque fut joueur-entraîneur avec les Oilers de Beaumont dans la South Texas League, terminant avec une fiche de 72-50 et une fiche personnelle de .313. Il fut par la suite l'entraîneur des Bronchoes de San Antonio dans la jeune Texas League en 1901 avec la mission de monter lui-même l'équipe par Sam Maverick Jr., fils du célèbre Sam Maverick. Il s'agit de la dernière trace que j'ai trouvée de Sam Laroque.

Il est décédé en juin 1933 à Highland Park au Michigan. Il a été inhumé dans un cimetière de Detroit.


R.I.P. Jack Layton...



Le Canadien perd un grand fan...

Place au Wild de Windsor




J’annonçais récemment le déménagement du St-François de Sherbrooke à Quelques kilomètres au Nord dans la ville de Windsor. Et bien la nouvelle que j'avais mentionnait que l'équipe allait se nommer le Windsor HC, ce que je trouvais cool parce que ça sonnait un cachet européen au nom... Mais il a été annoncé la semaine dernière que l'équipe allait se nommer le Wild de Windsor finalement. Le logo comme vous le voyez est un petit changement du cercle du logo du Wild du Minnesota et apparemment l'équipe portera un chandail de style Wild, ce qui ne me dérange pas parce que c'est un de mes préféré de la NHL...

J'aimais par contre mieux le Windsor HC... Je sais pas...

Mais pour les gants de l'ours, je ne suis pas certain... Comment se passer du charme de pepattes d'ours avec des griffes... Si il est aussi "Wild" qu'on pourrait d'attendre d'un ours, pourquoi mettre des gants... Et le hockey ne me donne pas trop de frissons, tellement il a l'air d'un hockey pour enfants en plastique... Remarquez qu'on a comme un effet avec le bout avec du tape qui donne l'impression que le bâton est croche...

Tout ça pour dire que je ne suis pas certain du logo, surtout si c'est pour remplacer le si beau chandail du St-François... Le St-François qui avait d'ailleurs la distinction d,avoir un chandail blanc plus beau selon moi que celui bleu... C'est pas rien ça...

Que pensez-vous de ce logo...

UPDATE : Si vous voyez les commentaires de ce texte, Samuel m'a lancé sur une piste pour le logo du Wild de Windsor. L'Ours est bel et bien prit de l'ancien logo des Papetiers de Windsor, la première incarnation de l'équipe avant le déménagement à Sherbrooke... Il s'agit donc d'une bonne job de photoshop afin de marier le logo des défunts Papetiers et du Wild du Minnesota... Reste que c'est mieux d'avoir prit le chandail du Wild que le maudit chandail horrible des Sabres de Buffalo de la fin des années 90...


dimanche 21 août 2011

Trêve de hockey #53 : Les Braves de Québec

Voici une photo d'un dénommé George Maranda des Braves de Québec en 1952 :



Je trouve cet uniforme tout simplement merveilleux! Je ne sais pas si c'est parce que j'aime bien celui des Braves de Boston/Milwaukee/Atlanta, mais j'aime bien cet uniforme...

Les Braves de Québec ont existé entre 1949 et 1955. L'équipe n'était pas affiliée aux Braves de Boston/Milwaukee au début, elle était indépendante lors de ses premières saisons et l'a été de 1951 à 1955. Les Braves évoluaient lors de ses deux premières saisons dans une ligue nommée Canadian-American pour ensuite être transférée en 1951 dans la ligue provinciale du Québec. Lors des deux saisons dans la Canadian-American league ils remportèrent le championnat de la ligue et ils furent les champions de la ligue provinciales de l'équipe à 4 reprises de 1952 à 1955...

Ne perdant qu'un seul championnat durant les 7 saisons de leur existence, les Braves de Québec représente en quelque sorte l'âge d'or du baseball à Québec... En 1950, l'équipe établit termina la saison avec une fiche surprenant de 97 victoires et 40 défaites en plus d'attirer un nombre record de plus de 123000 fans durant la saison... (Je suis certain que les Expos n'attiraient pas ce nombre à la fin...) Les Braves évoluaient bien sûr dans le vénérable Stade Municipal de Québec...

L'équipe disparut en même temps que la ligue provincial de baseball du Québec en 1955... La ville de Québec ne renouera avec le baseball professionnel qu'en 1971 avec les Carnavals de Québec, un club-école AA des Expos.

Si vous voulez plus d'information sur cette équipe de Québec, vous pouvez lire un plus long article sur la page où j'ai pris cette image. http://quebec.sabr.org/1950.htm


vendredi 19 août 2011

Le nombre d’équipes à partir de 1966 vs l'ajout de sources des joueurs








Dépendant de votre âge, peut-être avez-vous un père, un grand-père, un oncle (à moins que ce soit vous–même) qui vous a parlé du temps béni où « y avait juste six clubs », où tous les joueurs étaient excellents et seulement les meilleurs des meilleurs accédaient à la LNH. Cette période des « Original Six » (Boston, Chicago, Détroit, Montréal, New York et Toronto) a effectivement duré un bon moment. Elle a débuté en 1942-43, avec la disparition des Americans de New York / Brooklyn, et elle a pris fin avec l’expansion de 1967 (Los Angeles, Minnesota, Oakland, Pittsburgh, Philadelphie et St.Louis).

Déjà plus petite que les autres ligues professionnelles principales, la LNH a mis plus de temps que le baseball majeur (1961) à procéder à une expansion. De plus, ce n’est qu’en 1972 qu’elle a vu arriver une ligue rivale (l’AMH). La NFL a quant à elle subi la compétition de l’AFL dès 1960. Du côté de la NBA, le nombre d’équipes a varié de 8 à 12 entre 1946 (le début de ce qui allait devenir la NBA) et 1967, année où arrivera la compétition de la ABA. Pour ce qui est de la LCF, la plus jeune des neuf équipes de l’époque est la Colombie-Britannique, qui a débuté ses activités en 1954.

Lorsqu’arrive finalement l’expansion en 1967, la LNH est donc en retard sur tout le monde. Bien que le bassin de joueurs disponibles (presque exclusivement des canadiens(1), avec quelques américains) soit plus petit que celui des autres ligues, il n’en demeure pas moins que le talent est effectivement assez concentré et il est difficile de percer l’alignement d’une équipe. Martin aborde cet aspect dans son billet au sujet de Guyle Fielder (17 août).

La concentration de talent n’empêchera pas Boston, Chicago et New York de passer la plus grande partie de la période à la traîne, remportant à eux trois un grand total d’UNE Coupe Stanley (Chicago en 1961), laissant les 24 autres à Détroit, Montréal et Toronto. Mais ça, c’est une autre histoire.

Mais à partir de 1967, le nombre d’équipe augmente rapidement. D’autres expansions suivront en 1970, 1972 et 1974. De son côté, l’Association Mondiale de Hockey (AMH) arrive en 1972 avec ses 12 équipes. Leur nombre variera, mais il montera jusqu’à 14. Au total (LNH + AMH), le sommet est donc atteint en 1974-75 et 1975-76, avec 32 équipes. En l’espace de 8 ans, le nombre d’équipes a été multiplié par plus que 5.



Pendant ce temps, le bassin de joueur a peu changé. Les États-Unis produisent toutefois un peu plus de joueurs, début d’une tendance lourde qui s’étire jusqu’à aujourd’hui, alors que presque 25% des joueurs sont maintenant américains. À ce moment, le phénomène n’en est néanmoins qu’à ses débuts.

On voit arriver quelques scandinaves, mais cela semble restreint à quelques équipes (habituellement pas très bonnes et qui cherchent une façon de s’améliorer rapidement). Ils viennent aussi habituellement à plus d'un à la fois, comme s'il en fallait plus qu'un pour justifier la dépense d'envoyer un dépisteur en Europe. (À moins que ce soit pour qu'ils aient de la compagnie et souffrent moins d'isolement?) Thommie Bergman débarque à Détroit en 1972. Les Leafs amènent Borje Salming et Inge Hammarstrom à Toronto en 1973. Les Jets (alors dans l’AMH) y vont ensuite d’un magasinage intensif en Suède (Ulf Nilsson et Anders Hedberg en 1974, en plus de rapatrier Thommie Bergman, Willy Lindstrom et Mats Lindh en 1975, Dan Labraaten en 1976, Kent Nilsson en 1977). Ils font de même en Finlande (Veli-Pekka Ketola, Lars-Erik Sjoberg et Heikki Riihiranta en 1974, en plus d’aller chercher Markus Mattson en 1977). L’expérience semble bien se dérouler, puisqu’ils gagnent la Coupe Avco en 1976, 1978 et 1979.




Les North Stars tentent aussi l’expérience suédoise (Roland Eriksson en 1976, Per-Olov Brasar et Kent-Erik Andersson en 1977), ainsi que les Canucks (Lars Lindgren, Thomas Gradin et Lars Zetterstrom en 1978) et les Capitals (Rolf Edberg et Leif Svensson en 1978, Bengt Gustafsson en 1979). D’autres suivront. Néanmoins, le phénomène débute et le nombre d’équipes a augmenté beaucoup plus rapidement que le nombre de joueurs disponibles. Le calibre est donc effectivement dilué. Dans une certaine mesure, grand-papa a raison, pour les années 1970 du moins.

En 1979, la fin de l’AMH stabilise le nombre d’équipes à 21, maintenant que le bassin de joueurs bénéficie d’un apport grandissant de la Suède et de la Finlande.

Du côté de la Tchécoslovaquie, c’est un peu plus compliqué, en raison de la présence du rideau de fer. Les joueurs doivent faire défection pour joindre la LNH. Il y en a bien eu quelques uns auparavant (comme Jaroslav Jirik, texte du 11 juillet 2011 et Vaclav Nedomansky, qui rejoint les Toros de Toronto de l’AMH en 1974), mais à partir de ce moment, il y en a un peu plus. Les Leafs font l’acquisition de Jiri Crha en 1979, Vitezslav Duris en 1980 et Peter Ihnacak (texte du 10 novembre 2010) en 1982. Les Nordiques regardent bien sûr dans cette direction avec Anton et Peter Stastny en 1980 et Miroslav Frycer (texte du 6 octobre 2009) et Marian Stastny en 1981. Les Canucks (encore) tenteront leur chance avec Jiri Bubla et Ivan Hlinka en 1981. Leur cas est particulier, car étant donné qu’ils étaient en fin de carrière, ils furent les premiers à obtenir la permission de leur gouvernement pour se rendre en Amérique du Nord. Ces différentes expériences eurent des succès très variables.

Il y eut d’autres fuites pour passer à l’ouest (comme Petr Svoboda en 1984 - texte 10 octobre 2009), mais au fil du temps, les joueurs tchécoslovaques devinrent de plus en plus accessibles pour les équipes de la LNH.

Le bassin de joueurs continue donc d’augmenter, mais le nombre d’équipes est stable à 21.



En mars 1989, c’est au tour du premier soviétique, Sergei Pryakhin, à obtenir la permission de se joindre à la LNH, avec les Flames. (Oublions les trois matchs de Victor Nechayev en 1982, texte du 25 novembre 2009.) Il ne mettra que quelques mois à devenir le premier soviétique / russe à gagner la Coupe Stanley. L’expérience semble concluante, puisque le gouvernement soviétique autorise plusieurs joueurs à traverser l’Atlantique pour la saison suivante, dont la fameuse ligne KLM (Krutov et Larionov à Vancouver (encore!), Makarov à Calgary), Viacheslav Fetisov au New Jersey, Helmut Balderis au Minnesota (texte du 23 janvier 2010) et l’inoubliable Sergei Mylnikov avec les Nordiques (qui jouera 10 matchs au total, texte du 16 mars 2009).

À ce moment, les joueurs qui sont autorisés à partir sont plus âgés. Alexander Mogilny, qui n'entre pas dans cette catégorie, doit pour sa part faire défection pour se joindre aux Sabres. Comme le tchèque Petr Klima quelques années plus tôt, il portera comme numéro l'année de sa défection (89 pour Mogilny, 85 pour Klima).


Une autre source s’ajoute donc, et l’approvisionnement en joueurs y deviendra de plus en plus facile, avec la dissolution de l’URSS.

Pendant ce temps, le nombre d’équipes reste à 21, mais seulement jusqu’en 1991, qui marque le début de la dernière phase d’expansion. C’est en 2000 que le nombre actuel de 30 sera atteint. Il s’agit donc d’une augmentation de 43% depuis 1991. C’est moins que dans les années 1970, mais c’est tout de même considérable.

Pendant ce temps, de nouvelles sources de joueurs s’ajouteront, mais celles-ci seront beaucoup plus marginales, comme la Suisse et le Danemark. Il y a donc à nouveau une certaine dilution, bien que les États-Unis continuent d’augmenter leur contribution. (Le nombre de canadiens dans la ligue est relativement stable depuis un moment. Il y en avait 493 en 1979-80, il y en avait 483 en 2010-11. La différence, c’est que ça représentait 84,3% en 1979-80 et 54,2% en 2010-11.)

Peut-être alors que de nouvelles générations parleront plus tard à leurs petits enfants de « quand j’étais jeune pis qu’y avait juste 21 clubs »…

(1) Comme mon sujet est les bassins de joueurs où pigent les équipes professionnelles, j’exclus ceux qui sont nés dans d’autres pays mais qui sont déménagés au Canada lorsqu’ils étaient enfants et/ou qui ont joué junior ici comme Stan Mikita, Juha Widing, Bob Nystrom, etc.)

Source : quanthockey.com

jeudi 18 août 2011

Place aux Royals de Victoria...



J'ai parlé il y a quelque mois de la disparition de la seule équipe de la ECHL au Canada, les Salmon Kings de Victoria et de l'arrivée potentielle d'une nouvelle équipe de la WHL dans la capitale de la Colombie-Britannique. Et bien ça m'était complètement sorti de la tête de faire une veille afin de voir quel nom l'équipe allait prendre et bien c'est fait. L'équipe se nommera les Royals... Je ne sais pas si Peter McKay est derrière l'idée de prendre ce nom, mais bon, ça fait parti de ce buzz du canada-anglais pour la monarchie anglaise... D'ailleurs, si vous n'avez pas lu le texte d'Yves Boisvert ce matin à ce propos, cliquez ici pour le faire.


Pour ce qui est du logo et du chandail, on est dans l'ordinaire... Le logo me fait penser à un mix du logo de la RBC, tant qu'à être dans le royal...


Le chandail est également bien ordinaire, on dirait qu'ils sont allé dans les restants des chandails "BOLTS" du Lightning, chandail dont j'espère qu'on ne reverra jamais. J'aime bien les griffes du lion par contre...



Mais comme je vous le mentionnais dans le post sur la dispation des Salmon Kings, les Royals de la WHL ont bel et bien gardé Marty the Marmot...