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lundi 4 juin 2012

Une histoire de "hockey dad"...


La semaine dernière, j'étais dans la légendaire taverne le Verre Stérilisé, haut lieu du Plateau si on veut y écouter le hockey. C'est un bon spot si vous voulez écouter le hockey des séries dans un bar car rendu en finale, quand le Canadien ne joue plus, il s'agit d'un des rares bars qui diffusent les matchs avec le son. Son de RDS, mais son pareil...

Pendant une des entractes, je crois que c'était entre la troisième et la supplémentaire, il y avait un segment de l'Antichambre, vous savez, cette émission pas écoutable où les gens sont enfoncés dans un divan trop profond où les sujets abordés sont trop souvent peu intéressants par des personnes avec tout autant peu de verve dans un décors qui donne le goût de zapper... Bon, je ne suis pas là pour vous dire que je n'aime pas cette émission, mais c'est fait... Tout ça pour dire qu'il y avait des membres de l'équipe gagnante des Cataractes de Shawinigan. C'est là que j'ai fait remarquer à mes amis avec qui j'étais que Michael Bournival avait trop l'air d'une personne qui n'a que joué au hockey dans sa vie.  C’est ce qui me donne comme impression. 

Vous savez, ce jeune qui a toujours fait que ça, qui était isolé par exemple durant son secondaire, qui a passé toute son enfance à jouer dans la rue, bref il a un style joueur de hockey parce qu'il est n joueur de hockey... Vous savez de quoi je parle, des gens qui mangent du hockey, qui vivent du hockey et qui aspirent à devenir un joueur de la NHL. Beaucoup ont une "lifestyle" de la sorte mais peu y arrivent. Je crois que Bournival fait partie de l'exception de ce type de joueur, mais je sais que vous avez connue des gens comme ça.

Ça m'a rappelé une histoire qui n'a peut-être pas rapport mais qui en dit long sur d'où ça vient cette manière de créer des joueurs de hockey. Malheureusement, l'attitude et les habilités du jeune sont toujours plus important que la volonté du parent, ce qui peut créer des choses étranges...

C'est l'histoire d'un mec père de trois enfants, un aîné et deux jumeaux qui ont quelques années de moins. Le type est fan de hockey, vit pour le Canadien et aspire fortement à voir ses jeunes devenir les prochains Guy Lafleur ou Bob Gainey. Alors quoi de mieux de non seulement d'inscrire ses enfants aux hockey, mais de devenir entraîneur... Comme vous vous en doutez, il était un entraîneur assez heavy avec les joueurs, exigeant le maximum de ces kids d'une dizaine d'année. Ce n'est pas grave, on était dans les années 80, on pouvait être dictateur avec les enfants dans les arénas...

Mais imaginez à quel point il était exigeant avec ses enfants...

Quand ses jumeaux ont atteint le niveau pee-wee, le père était l'entraîneur de l'équipe local du plus haut niveau deux lettres. Étant très exigeant avec ses enfants, il alla même jusqu'à retrancher un de ses fils de l'équipe, l'envoyant au niveau une lettre... Imaginez, le gars était tellement exigeant avec ses enfants qu'il n'a pas fait de favoritisme comme tout bon père aurait fait... Ça veut dire deux fois plus de logistique pour les pratiques, les matchs et cie... Ne serait-ce que pour ça, c'est un peu plus normal de garder son enfant dans l'équipe que l'on entraîne. Mais pour cet entraîneur, non, retrancher son fils au niveau pee-wee, c'était la chose à faire pour avoir une équipe gagnante, se passer de son propre fils, incapable de performer... 

Mais bon... Y'a des gens comme ça...

Ça ne vous surprendra pas de savoir que ses enfants n'ont jamais atteint la NHL...

Tout ça pour dire qu'il y a des parents qui prennent ça trop au sérieux... C'était dans les années 80 et probablement que rien n'a changé...

2 commentaires:

xJFx a dit…

Être à la place du jeune je serais content que mon père me retranche. Imagines joué une année dans une ligue clairement trop forte pour toi. C'est moins le fun quand tu te fais clairement déclassé chaque fois.

Unknown a dit…

Si le parent veut entraîner une équipe double lettres et que son fils est de niveau simple lettre, je suis entièrement d'accord qu'il soit classé de son niveau. Il y a tellement de parents coachs qui font du favoritisme en poussant leur enfant à un niveau supérieur en prenant la place d'un autre enfant qui le mérite et dont ce parent n'est malheureusement pas coach. Enfin un parent coach juste et équitable ! De plus, ce parent coach n'aura pas à "stresser" son enfant derrière le banc !