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lundi 26 mars 2012

La popularité de la crosse et du hockey au début du XXe siècle




Les textes du 9 mai 2009 et du 11 février 2012 font état de la popularité, à des degrés divers de la crosse et du fait que certains athlètes pratiquaient les deux sports (en donnant les exemples de Lionel Conacher et plus tard de Rick Dudley et Doug Favell).

En fait, au début du XXe siècle, la chose était assez courante. Des joueurs de hockey de renom, qui ont marqué leur époque, ont aussi pratiqué la crosse au plus haut niveau.

La compagnie Imperial Tobacco, qui incluait des cartes dans ses paquets de cigarettes, en émettait autant pour le hockey que pour la crosse, comme celles-ci, qui datent des années 1910.

Jack Laviolette





Premier capitaine, entraîneur et directeur gérant de l’histoire des Canadiens, Jean-Baptiste « Jack » Laviolette fut membre de l'équipe gagnante de la première Coupe Stanley de la franchise en 1916. Il y restera jusqu’à la première saison de la LNH, en 1917-18.

Il est membre du Temple de la Renommée du hockey depuis 1962. C’est toutefois en tant que joueur de crosse qu’il est introduit au Panthéon des sports canadiens en 1960.

D’ailleurs, en 1904, il joua pour le National de Montréal, qui possédait un club dans chaque sport et fit partie des deux en même temps.

Joe Malone




Le billet du 29 janvier 2012 raconte l’histoire de la star des Bulldogs de Québec, Joe Malone, qui lui aussi, a été un joueur de crosse dans la vieille capitale.

Jos Cattarinich




Non seulement Joseph Cattarinich a joué pour les Canadiens lors de leur saison inaugurale comme gardien, mais il a aussi été co-propriétaire de l’équipe avec Léo Dandurand et Louis Létourneau. (Voir texte du 2 novembre 2011) Mais avant tout cela, il a aussi été un joueur de crosse professionnelle avec le National de Montréal.

Clint Benedict





Celui qui a joué avec les Senators d’Ottawa et les Maroons de Montréal, gagné quatre Coupes Stanley et été le premier gardien à porter un masque (pendant quelques matchs, pratiquement 30 ans avant Jacques Plante, voir texte du 26 août 2010) a aussi joué pour les Capitals d’Ottawa.

Edouard « Newsy » Lalonde.




Lalonde a aussi été un pionnier des Canadiens. Celui qu’on surnommait « Newsy » depuis l’époque où il avait travaillé dans un journal a joué de 1909 à 1922, avant de prendre la direction de l’ouest. Il a été capitaine, entraîneur et fait aujourd’hui partie du Temple de la Renommée du hockey. Toutefois, un fait oublié aujourd’hui est qu’à l’époque, ce sont surtout ses prouesses à la crosse qui ont attiré l’attention.

Ses services ont été fortement sollicités par plusieurs clubs. L’athlète originaire de Cornwall joua pour le National de Montréal, mais aussi pour Vancouver. À titre de comparaison, en 1912, il signa un contrat de 5 500$. Au même moment, sa saison avec les Canadiens lui valut 1 300$, considéré pourtant comme un très bon salaire pour un joueur de hockey à l'époque. La crosse lui rapportait donc quatre fois plus que le hockey. Même en 1920, son salaire de hockeyeur se limitait toujours à 2 000$.

Il a d’ailleurs été choisi comme meilleur joueur de crosse au Canada pour la première moitié du XXe siècle.

Sources : "Lalonde Family History : Hockey Superstar" de Eric Lalonde, 20 juillet 2004 (web.uvic.ca/~lalonde/history/newsy.html), oldschoollaxfreak.com, sportshall.ca/fr, wikipedia.org

lundi 19 mars 2012

Taylor Hall



Connaissez-vous Taylor Hall?

Il est né le 20 février 1964 à Régina en Saskatchewan. C'est dans sa ville natale qu'il se fit remarquer dans le junior avec les vénérables Pats de Regina avec qui il récolta notamment pas moins de 142 points en 69 matchs en 1983-84. Cette même saison, Hall fit ses débuts dans la NHL avec les Canucks de Vancouver qui le repêchèrent au 6e tour en 1982. En 4 matchs, Hall récolta un but et termina ce court passage avec un différentiel de -2.


La saison suivante, la prometteuse carrière de Taylor Hall fut ralenti non pas par un violent coup ou par un coup de patin au visage, mais par une blessure au genoux tôt en début de saison. Il ne joua que 7 matchs où il récolta quand même 5 matchs. C'est ainsiq ue la saison 1984-85 de Hall se ternina. Après cette blessure, la carrière de Hall ne fut plus jamais la même. Après deux saisons à ne pas être capable de percer l'alignement des Canucks, passant la plupart de son temps avec l'Express de Fredericton, Hall se joint aux Bruins de Boston à titre d'agent libre en 1987.

Maintenant dans l'organisation des Bruins, Hall ne put guère améliorer son sort, passant la majeure partie de son temps avec les Mariners du Maine de L'AHL. Après deux saisons sans explosions, sa carrière au sein d'une organisation de la NHL était terminée, il se promena par la suite dans divers circuit mineurs avant d'accrocher ses patins au milieu des années 90 après plusieurs années avec les Oilers de Tulsa de la CHL...

En tout, Taylor hall joua 41 matchs dans la NHL (7 avec Boston et 34 avec les Canucks) et récolta 16 points dont 7 buts...

L'autre Taylor Hall a joué 65 matchs et récolté 42 points dont 22 buts à sa première saison alors qu'il n'avait que 19 ans, devenant ainsi rapidement le plus grand Taylor Hall de l'histoire...



À ce que j'ai déjà entendu, apparemment que le trophée du plus mauvais pooler du pool de Rock Et Belles Oreilles se nommerait le Trophée Taylor Hall...

samedi 17 mars 2012

Trêve de hockey #60 : Le retour des Colts 45's



Si vous ne le saviez pas, les Astros de Houston se nommaient les Colts 45's lorsqu'ils sont arrivé dans la Ligue Nationale de baseball en 1962. Ils jouèrent trois saisons plus ou moins bonnes avec cet uniforme au revolver avant de devenir les Astros en 1965. Cette année-là les Astros devinrent la première équipe à jouer dans un stade fermé, le fameux Astrodome, la huitième merveille du monde... Le nom Astros avait été décidé afin de souligner l'importance de la ville de Houston dans la quête spatiale en ce qu'elle est le chef-lieu du programme spatial.

Si vous vous rappelez du nom du club-école du Canadien de la CHL, les Appolos de Houston, et bien sachez qu'ils furent formés à la même époque, en 1965, et le nom provient des mêmes origines...



Et bien si vous faites vos calculs, vous remarquerez que ça fait étrangement 50 ans plus tard et cette équipe fort respectable du baseball célèbre ses 50 ans. Et pour s'y faire, les Astros porteront à quelques occasions cette saison leurs habit vintage des Colts 45's avec le pistolet. Avant aujourd'hui, les autorités du baseball majeur interdisait aux Astros de porter le revolver lorsqu'ils portaient des habits commémorant leurs ancêtres. On parle quand même d'un sport qui a demandé à une équipe d'enlever le Devils de leur nom...

Ce que j'aime là dedans, c'est pas qu'on fasse l'apologie du fusil, mais c'est bien qu'on arrête de niaiser avec l'hypocrisie qu'est le politically correct. Ça me fait penser récemment au frère de Martin Brodeur qui a dit que son frère allait se retirer avec 666 victoires. Au moins, le hockey est peut-être à l’abri de la police de la morale... Parce qu'entre vous et moi, un gun sur un chandail, pensez vous que ça va m'inciter à tuer mon voisin?? Si oui, c'est que vous avez une bibitte de plus dans la tête...

Parce qu'après ça ça va être quoi, demander à Lucky Luke d'arrêter de fumer la clope?

Sachez également que les Astros ne jouent plus à l'Astrodome depuis 2000. Ils évoluent dans un stade qui se nomme le Minute Maid Park. Le stade s'appelait le Enron Fields au début...

Le grand lanceur québécois Claude Raymond a évolué avec les Colts 45's comme en faisait foi le texte de Benoît d'août dernier...


Location Dickie Moore


Dans une période où le secteur de la construction est actif, on peut voir à plusieurs endroits des roulottes de chantier grises, avec au haut des lignes rouges et bleues caractéristiques, et l’inscription « Dickie Moore ». Il s’agit bel et bien de la légende des Canadiens.

Dickie Moore a connu une carrière très fructueuse. Ses nombreux exploits incluent deux Coupes Memorial (en 1949 et en 1950, les deux premiers triomphes d’une équipe du Québec) et deux Trophées Art Ross (championnat des compteurs), en 1958 et 1959. Il a également gagné six Coupes Stanley (dont évidemment les cinq consécutives de la fin des années 1950). D'ailleurs, il a la particularité de voir son nom inscrit sur la Coupe de cinq façons différentes (D. Moore, Richard Moore, R. Moore, Dickie Moore et Rich Moore).

En début de carrière, il a remplacé Toe Blake sur la « Punch Line » pendant un moment, accompagné d’Elmer Lach et Maurice Richard. À la retraite de Lach, c’est Henri Richard qui s’est joint à eux.

Moore donne d’ailleurs beaucoup de crédit à Blake pour ses succès. En plus de mener l’équipe à des sommets en tant qu'entraîneur, il lui a toujours démontré une grande confiance, ce que son prédécesseur Dick Irvin, avec qui il s’entendait moins, ne faisait pas vraiment.

À cette époque, les salaires des joueurs ne leur permettaient pas de vivre une fois leur carrière terminée. C’est donc pour préparer son après-carrière que Moore démarra une entreprise de location d’outils en 1961.

Après la saison 1962-63, les Canadiens voulurent l’échanger. Son salaire de 21 500$ était considéré trop élevé. On considérait que de le remplacer par une recrue à 7500$ représenterait des économies appréciables. Moore refusa, malgré qu’il désirait toujours jouer. Il préféra se retirer pour se concentrer sur son entreprise.

Après un an d’inactivité, il fut sélectionné au repêchage intra-ligue par Punch Imlach des Leafs. Étonnamment, Toronto était l’équipe favorite de ce montréalais d’origine pendant son enfance. Les Canadiens n’aimaient pas la perspective de le voir dans l’uniforme bleu et blanc et tentèrent de le dissuader de se rapporter à eux. Peine perdue, Moore décida d’accepter l’offre, malgré qu’il traînait une blessure au genou qu’il s’était infligée en travaillant. Il ne joua néanmoins que 38 matchs avant de prendre sa retraite à nouveau. Il retourna s’occuper de son entreprise, malgré le désir des Leafs de le conserver dans leur alignement.

En décembre 1967, il reçut un appel de Cliff Fletcher, anciennement de l’organisation des Canadiens, depuis au sein de la toute nouvelle organisation des Blues (et futur DG des Flames et des Maple Leafs). Il lui demanda alors de la part de leur entraîneur, Scotty Bowman, si un retour au jeu l’intéressait. Il eut de grandes hésitations, parce qu’il ne voulait pas laisser son entreprise. Il demanda donc l’avis de ses clients, qui l’incitèrent à retourner sur la glace pour un dernier tour de piste.

Sa saison à St-Louis se limita à 27 matchs en saison régulière, mais son apport durant les séries fut appréciable. En 18 matchs, il marqua 7 buts et obtint 7 passes, en route vers une participation à la finale, que les Blues de l’expansion perdirent contre Montréal.

Il prit donc une troisième et définitive retraite. Il se consacra alors pour de bon à son entreprise. Celle-ci fait maintenant partie du paysage québécois (en plus d’avoir des succursales à Ottawa et Toronto), en ayant pris beaucoup d’expansion. Elle compte entre autres plus de 1200 de ces fameuses roulottes, réparties sur une multitude de chantiers. Aujourd’hui, à plus de 80 ans, il en est toujours propriétaire et en est toujours le président.

En 2005, les Canadiens retirèrent le numéro 12, en son honneur et celui d’Yvan Cournoyer.

Sources: “One on One with Dickie Moore” de Kevin Shea, 15 mars 2005 (legendsofhockey.net), wikipedia.org, dickiemoore.com.


dimanche 11 mars 2012

Le chemin pour obtenir Jared Knight

Wow, je viens de réaliser que je n'ai pas écrit depuis une traite sur le blog... Vous m'excuserez, il s'est passé beaucoup de choses dans ma vie personnelle... Peu Importe, pourquoi ne par prendre le temps de recommencer avec un texte pour parler en mal des Leafs et du Canadien...



Voici Jared Knight... Ce mec porte tellement bien son nom qu'il évolue avec les Knights de London... Ce joueur a été repêché en 2010 par les Bruins de Boston au deuxième tour... Mais ce choix possède un histoire qui va au-delà de ce joueur de 205 livres qui a une cote de 7B sur hockey prospect que l'on aime comparer à Erik Cole...

Ce choix fut originellement le deuxième choix des Maple Leafs de Toronto de 2010.

En juillet 2008, les Leafs l'échangèrent au Canadien qui voulaient se débarrasser à tout prix de Mikhail Grabovski. Un défenseur qui évolue toujours dans les ranges universitaire, Greg Pateryn, fut impliqué dans la décision... Quel move de génie du Canadien d'envoyer un trouble-fête avec du talent comme Grabovski à Toronto. On l'a bien vu la semaine dernière avec son tour du chapeau au Centre Bell... Personnellement, je l'aurais envoyé le plus loin possible... Mais bon, Bob Gainey...


En septembre 2008, le Canadien échangea ce choix aux Black Hawks en retour de Robert Lang, vous vous rappellerez certainement de la saison de Lang avec le Canadien pour son sourire et pour avoir été blessé abruptement pour le reste de la saison lors du fameux match de merde que le Canadien joua avec le chandail barbershop avant le Superbowl XLIII entre les Cardinals de l'Arizona et les Steelers de Pittsburgh contre les Bruins de Boston... Rappelez-vous également que Guillaume Latendresse fut également blessé lors de ce match... Que de souvenirs... J'ai d'ailleurs écouté ce Superbowl et ce match au St-Bock sur St-Denis, très bonne microbrasserie avec une bonne sélection que je fréquente à l'occasion...

Bon, revenons à ce choix au repêchage...

En septembre 2009, les Black Hawks de Chicago retournèrent ce choix à leur propriétaire originel, les Maple Leafs de Toronto... Les Hawks obtinrent ainsi le choix de deuxième ronde 2011 des Flames qui avait été obtenu par les Leafs lors de l'acquisition de Wayne Primeau et le choix de troisième ronde des Leafs également en 2011. Le choix des Flames servit à repêcher un dénommé Brandon Saad et celui de troisième ronde des Leafs à repêcher un certain Michael Paliotta...

Je ne sais pas si c'est en espérant finir bon dernier et repêcher un bon joueur, mais ce choix ne demeura pas longtemps la propriété des Leafs car 13 jours après avoir été obtenu à nouveau de la part des Leafs, ce choix au repêchage en compagnie du premier choix de 2010 et le premier choix de 2011 des Leafs pour Phil Kessel... Sans être trop insistant, je vous rappelle que ce choix de première ronde de 2010 fut utilisé pour sélectionner au second rang Tyler Seguin et celui de 2011 pour sélectionner l'excellent défenseur Dougie Hamilton qu'on a récemment vu briller au Championnat mondial junior...

Tyler Seguin étant déjà un joueur de premier plan, imaginez si les deux autres deviennent des bons joueurs dans la NHL à quel point on va réévaluer cette transaction... Déjà que les Leafs ont raté les séries éliminatoires à toutes les saisons depuis l'arrivée de Kessel et semble s'enligner pour les rater à nouveau tandis que tout semble bien aller à Boston... Je le souhaite ardemment d'ailleurs, vous savez, si le Canadien rate les séries, mieux vaut voir les Leafs tomber aussi...

Ça me fait quand même penser que ça serait chiant si le Canadien échangeait son choix de première ronde de cette année... Une saison de merde pour ne pas pouvoir repêcher aussi haut à la fin, c'est plus que décevant... Vous savez, depuis le temps que les défaitistes disent que le Canadien devrait finir bas et repêcher de bonne heure pour reconstruire... Et bien arrêtez de chialer sur la saison actuelle du Canadien, on y est dans votre saison de rêve dans la cave... Vous vouliez une saison de crotte, vous l'avez... Anyway...

Tout ça pour dire que ce choix s'est promené et qu'il s'est promené qu'auprès d'équipes classiques...

Et que Grabovski a un nouveau contrat...

Dave Balon




(Article de Benoît AKA KeithActon)


Originaire de la Saskatchewan, Dave Balon fit son chemin dans l’organisation des Rangers, jusqu’à la saison 1959-60, où il parvint à jouer quelques matchs avec le grand club. Il fit ensuite la navette entre les mineures et les Rangers jusqu’en 1962-63, année où il fit le club pour de bon. Ça sera toutefois sa seule année complète dans la grosse pomme, puisqu’à l’été, il est impliqué dans un échange majeur. Il prend le chemin de Montréal avec Lorne « Gump » Worsley, Léon Rochefort et Len Ronson. Prennent le chemin inverse Phil Goyette, Don Marshall et surtout, Jacques Plante.

À sa première saison avec le CH, il inscrivit 24 buts. Il profita aussi de son passage avec les Canadiens pour inscrire son nom sur la Coupe Stanley en 1965 et 1966. Il fut ensuite laissé sans protection pour le repêchage d’expansion de 1967, où il fut sélectionné par les North Stars. Il ne fit toutefois que passer au Minnesota, puisqu’après une saison, il retourna avec les Rangers, par voie de transaction.

C’est alors qu’il connut ses meilleures saisons, avec une fiche de 33-37-70 en 1969-70 et de 36-24-60 en 1970-71. L’année suivante fut beaucoup plus pénible. Ressentant constamment de la fatigue, ses statistiques chutèrent, et il semblait que les années le rattrapaient.

Il fut alors échangé à Vancouver, au milieu d’une saison où il compta malgré tout 23 buts. En 1972-73, les choses empirèrent, puisqu’il ne marqua que trois buts. Lors de son passage avec les Canucks, il fut hué par les partisans qui s’attendaient à le voir répéter ses performances new yorkaises. Il tourna alors la page sur la LNH et se joignit aux Nordiques de l’AMH pour la saison 1973-74. Le résultat ne fut guère mieux et après neuf matchs (et un séjour dans la Ligue Américaine), il se retira.

Il tenta ensuite de réorienter sa carrière en tant qu’entraîneur dans sa Saskatchewan natale, mais la tâche s’avéra difficile.

C’est par la suite qu’on identifia la cause de son ralentissement plutôt brusque, de cette impression de fatigue constante et de ses pertes d’équilibre. Contrairement à ce que certains ont pu laisser sous-entendre, l’alcool n’avait rien à y voir. On lui annonça plutôt qu’il souffrait de la sclérose en plaques.

Au fil du temps, sa condition s’est grandement dégradée. Il dut recevoir de l’aide financière du fonds d’urgence de la LNH et des associations des anciens Canucks et des anciens Canadiens. Les anciens Canadiens lui payèrent entre autres une fourgonnette adaptée.

À la fin de sa vie, il pouvait à peine parler et avait perdu l’usage d’à peu près tout ce qui se trouve en-dessous du cou.

Après avoir vécu avec la sclérose en plaques pendant tout ce temps, il mourut en 2007, à l’âge de 68 ans.

Sources: “Dave Balon’s Silent Fight“, National Post, 30 mai 2007 (canada.com/nationalpost), “Décès de Dave Balon”, Presse Canadienne, 30 mai 2007 (rds.ca), legendsofhockey.net



(Deux choses à propos de cette carte... La photo bien sûr, mais le fait peu impressionnant : "Dave fut échangé à Vancouver")