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vendredi 31 janvier 2014

Michael Schumacher...













(Michael Schumacher qui observe une minute de silence avec son pote Dash...)


On a appris de bonnes nouvelles concernant Michael Schumacher hier... Ce grand pilote de formule un aurait été mis en phase de réveil... C"est mieux que rien...

Quoi de mieux que de souligner le tout en parlant de hockey...

La semaine dernière alors que le Canadien se faisait torcher par les Capitals de Washington, j'ai cru bon de lancer la serviette et de regarder le match qui opposait les Bulldogs d'Hamilton aux Monsters de Erie Lake qui pour l'occasion portaient un superbe chandail inspiré des légendaires Barons de Cleveland (les vrais) de la AHL qui fut porté récemment dans un match extérieur contre les Americans de Rochester...

Voici donc ce fameux chandail inspiré des Barons de Cleveland de 1937, équipe dont vous, lecteurs de ce blogue, connaissez mon adoration morbide! Ce chandail redonne du même coup des lettres de noblesse à la ville de Cleveland car selon moi, il s'agit d'une des plus grosse idiotie de l'histoire du hockey professionnel d'avoir donné le nominatif "Lake Erie" alors que Cleveland possède une histoire très glorieuse dans la ligue américaine... Mais bon, c'est mon opinion...


Tout ça pour dire que dans ce match survolté qui faisait passer le Grand Club pour un club-école et vice-versa, j'ai cru remarquer qu'un joueur des Monsters (Monster dans la bouche d'Yvon Pedneault...) se nommait Michael Schumacher... J'ai donc fait mes recherches et...

Et bien oui, un joueur des Monsters de Lake Erie (CLEVELAND!) se nomme ainsi...



Michael Schumacher est un joueur né à Ornskoldsvik en Suède en 1993. À cette époque, l'autre Michael Schumacher en était au début de sa carrière et tournait en boucle pour Jordan...

Il est un avant de 6"5 (!) qui fut repêché par les Kings en 7e ronde en 2011. Cette même année, il quitta sa Suède natale où il évoluait pour Frolunda pour jouer en Amérique du Nord avec les Greyhounds de Sault-St-Marie avec qui il connut deux très bonnes saisons. Cette saison, il débuta avec le Cutthroat de Denver, club-école de l'Avalanche dans la CHL avant d'être rappelé en début décembre par les Monsters. Au moment de son rappel, il était le deuxième meilleur marquer en avantage numérique dans la CHL avec 6 buts en 21 matchs...


Espérons qu'il ait une bonne carrière!

mardi 28 janvier 2014

Lars Björn




Voici le défenseur actuel du Canadien Douglas Murray il y a quelques années alors qu'il était avec les Sharks de San Jose... Sur cette photo, on le voit en compagnie de son grand-papa, Lars Björn, une véritable légende du hockey suédois portant le chandail d'un des plus grand club de hockey suédois de tous les temps, Djurgårdens IF... Eh oui, le grand-père maternel de Douglas Murray fut un joueur de hockey et ça ne vous surprendra pas d'entendre qu"il fut un gros défenseur très physique...

Lars Gunnar Raldo Björn dit "Lasse" est né à Stockholm en 1931. C'est lors de la saison 1949-50 qu'il se joint au Djurgårdens IF, équipe avec laquelle il évoluera jusqu'en 1966. Dès sa première saison, il aida son équipe à remporter le championnat de Suède. Avec le Djurgardens IF, il remportera le championnat de Suède à 9 reprises, ce qui fait de lui un peu le Henry Richard de Suède, en ce qu'il est toujours à ce jours le joueur ayant le plus remporté de championnats...

À Noter d'ailleurs que la saison suivante, en 1950-51, Sven Tumba, celui qu'on considère souvent comme le plus grand joueur suédois de tous les temps, se joint au Djurgårdens IF. Les deux joueurs allaient connaître ensemble de grands moments qui représente les premiers grands succès du hockey suédois au niveau international.

(Björn, Roland "Rolle" Stoltz et Sven Tumba dans l'uniforme du Djurgårdens IF)

C'est lors des jeux Olympiques de 1952 à Helsinki que Björn représenta la Suède pour la première fois. À cet occasion, il remporta son unique médaille Olympique, une médaille de bronze. L'année suivante, il aida la Suède à remporter le championnat du monde, chose qu'il reproduira en 1957. Son tableau fut complété par une autre médaille de bronze en 1958


Malgré l'arrivée surprise des puissants soviétiques en 1954, Lars Björn fut nommé meilleur défenseur du tournoi lors du championnat du monde alors que la Suède, alors championne défendante, dû se contenter du bronze. Cette même saison, Björn remporta son deuxième championnat national de Suède avec Djurgårdens IF.

En 1959 et 1960 Lars Björn aida non seulement le Djurgårdens IF à remporter le championnat de Suède (son 5e et 6e), mais fut nommé sur la première équipe d'étoile de la Eliteseriens. À l'époque Le DIF était en plein milieu d'une dynastie de pas moins que 6 championnats entre 1958 et 1963.

Lars Björn se retira à la fin de la saison 1965-66 après 18 saison avec le Djurgårdens IF dont la moitié furent couronnés de succès...

Il fut intronisé au très sous-estimé Temple de la Renommée de la IIHF en 1998...

Il détient également le très important titre de Stora grabbars märke (Big Boys' Badge), titre honorifique rems aux plus grands athlètes suédois...



Pour sa part, son petit fils n'a jamais rien gagné au niveau international, en Elitesrien ou au hockey professionnel nord-américain...

Murray a par contre joué quelques matchs avec le Djurgårdens IF junior avant de traverser l'atlantique pour évoluer avec l'université Cornell... Il a évolué l'an dernier durant le lock-out avec le grand club, celui dont son grand-père fut un pilier durant deux décennies...


lundi 27 janvier 2014

Bob Carpenter











Originaire de la région de Boston, Bob Carpenter attira l’attention à partir d’un assez jeune âge.  Il fit entre autres l’objet de la couverture d’une édition du Sports Illustrated en février 1981.  À noter que nous étions dans le contexte où, un an après le Miracle on Ice des Jeux Olympiques de Lake Placid, le hockey américain retenait de plus en plus l’attention. 


Décidant de passer directement du secondaire aux pros (une première), il fut activement et ouvertement convoité par les Whalers d’Hartford, situés près de chez lui et possédant le quatrième choix en 1981.  Toutefois, les Capitals firent un échange avec les Rockies du Colorado pour mettre la main sur le troisième choix et sélectionner Carpenter.

Malgré que cela fit de son fils le premier joueur né aux États-Unis à être repêché en première ronde, le père de Carpenter fit connaître son mécontentement.  Il quitta avec fracas le Forum, où avait lieu le repêchage.  De leur côté, les Whalers durent se rabattre sur… Ron Francis, qui deviendra le meilleur pointeur de l’histoire de la franchise.

Carpenter signa quand même avec Washington et eut du succès immédiatement.  Après seulement 12 secondes lors de son premier match dans la LNH, il devint le joueur ayant obtenu le plus rapidement une passe au début de sa carrière, en assistant un but de Ryan Walter.

À ses trois premières saisons, il obtint 32, 32 et 28 buts respectivement, en plus de faire partie de l’équipe américaine lors de la Coupe Canada de 1984.  En 1984-85, ce fut la consécration.  Il marqua 53 buts, devenant ainsi le premier américain de naissance à atteindre le plateau des 50.  Il fut bien sûr invité au match des étoiles.

L’année 1985-86 fut moins fructueuse, avec 27. 

La saison suivante marqua un tournant dans sa carrière.  Il se disputa avec son entraîneur, Bryan Murray, et fut finalement échangé aux Rangers contre Mike Ridley et Kelly Miller.  La réputation de joueur difficile à gérer de Carpenter s’amplifiait, mais le DG des Rangers, Phil Esposito n’en fit pas de cas.  Il affirma plutôt qu’il s’y connaissait en joueurs difficiles, lui qui en avait été un pendant sa carrière.  Pourtant, le passage de Carpenter à New York fut de courte durée.  Après 28 matchs, il fut expédié aux Kings contre un Marcel Dionne en fin de carrière.  Pendant ce temps, Ridley et Miller connurent de belles carrières avec les Caps.  Au total, avec les trois équipes, Carpenter ne marqua cette année-là que 9 buts.

En fait, il ne retrouva jamais sa touche, en plus d’être ralenti par les blessures.  Il eut un petit regain lorsqu’il joua avec l’équipe de son enfance, les Bruins, en connaissant deux saisons de 25 buts.  Pour ce qui est du reste, il ne parvint jamais à dépasser la marque de 20.  Un retour dans la capitale américaine en 1992-93, où il signa comme joueur autonome, n’a rien changé.  Il se contenta de 11.

L’année suivante, il se retrouva avec les Devils, où Jacques Lemaire en fit un joueur défensif.  Dans leur uniforme, Carpenter marqua 35 buts… en six ans. 

À sa retraite en 1999, il devint entraîneur-adjoint, toujours chez les Devils, où il ajouta en 2000 et 2003 des bagues de la Coupe Stanley à sa collection.  Il en avait déjà gagné une comme joueur en 1995.

Au cours de sa carrière de joueur, il montre une fiche de 320-408-728 en 1178 matchs.  On peut par contre la diviser en deux segments.  Au cours de ses cinq premières années, sa fiche est de 172-193-355 en 400 parties.  Pour les treize suivantes, elle est de 148-215-373 en 778 matchs.

Depuis 2009, il travaille au développement des joueurs chez les Leafs.

Sa fille Alexandra fera partie de l’équipe américaine de hockey à Sotchi.

Sources : “Kid jumps out of frying pan into the fire” d’Eric Duhatschek, 11 juin 1981, Calgary Herald, p.C16, ”Say it ain’t so, transactions that broke our hearts” de David Vecsey, 10 février 2001, Sports Illustrated (sportsillustrated.cnn.com), “Daughter of Bruins Alum on US Olympic Women’s Hockey Team” de Christina Hager, 9 janvier 2014, WBZ-TV (boston.cbslocal.com),  legendsofhockey.net, wikipedia.org.

samedi 25 janvier 2014

Les chandails du Canada aux Olympiques






1920

La première équipe olympique canadienne fûrent les Falcons de Winnipeg lors des Jeux olympiques d'été de 1920 à Anvers en Belgique. À l'époque, comme on n'envoyait pas de joueurs professionnels aux Jeux, ce furent des équipes senior qui purent y participer, généralement les gagnants de la Coupe Allan de l'année précédente. Pour cette première édition olympique canadienne, les Falcons portèrent ce chandail jaune à bande noire avec la feuille d'érable rouge par dessus ainsi que leur insigne d'équipe aux épaules. Si le choix de couleurs peut vous sembler hors du commun, il faut se rappeler que le Canada n'avait pas encore adopté son drapeau actuel, donc le jaune était aussi approprié que n'importe quelle couleur. Aussi à noter que les Maple Leafs de Toronto n'étaient pas encore les Maple Leafs à l'époque et c'est d'ailleurs ce design qui inspira Conn Smythe, le propriétaire des Leafs, à adopter la feuille d'érable comme logo.

Les Falcons remportèrent la médaille d'or avec une fiche de 3-0 et un score combiné de 29-1. À la coupe du monde de 2003, le Canada porta un chandail vintage en l'honneur de cette première équipe olympique.








1924

En 1924, aux premiers Jeux Olympiques d'hiver à Chamonix en France, le Canada fût représenté par les Granites de Toronto qui dominèrent complètement le tournoi de 5 parties avec une fiche de 5-0 et un record toujours valide de 110 buts marqués contre seulement 3 alloués. Ils portèrent un uniforme blanc très épuré qui sera la base du design pour les équipes canadiennes pour plusieurs années. Je n'ai pas réussi à confirmer si la feuille d'érable et le lettrage étaient rouges mais tout porte à croire que oui.

Petit vidéo de ces premières Olympiques d'hiver ici.

1928

Peu de changements pour l'édition de 1928 à St-Moritz, représentée par l'Université de Toronto qui eurent un chandail semblable à l'équipe de 1924 à l'exception de la feuille d'érable qui semble légèrement plus petite. L'équipe, dirigée par Conn Smythe, remporta une fois de plus la médaille d'or.

1932

Le Winnipeg Hockey Club, une des plus vieilles équipes de hockey organisé dans l'ouest fûrent les représentants du Canada en 1932 à Lake Placid, dans l'état de New York. Pour l'occasion, le chandail fût légérement modifié avec une feuille d'érable plus large et plus stylisée ainsi qu'un lettrage différent orné d'un contour. Cette fois-ci je peux confirmer que le rouge était présent. L'équipe Canadienne, jusque-là invaincue depuis 1920 aux jeux olympiques connût son premier match sans victoire, un match-nul de 2-2 contre les États-Unis. Mais ils remportèrent tout de même la médaille d'or, une quatrième consécutive.

1936

Passons maintenant aux Bearcats de Port Athur, l'équipe senior désignée pour représenter le Canada aux Olympiques de 1936 en Allemagne. Ils utilisèrent des chandails au design semblable à ceux de 1932 avec la feuille d'érable légèrement plus petite. Et pour la première fois, le Canada ne remporta pas la médaille d'or qui cette fois-ci alla à l'Angleterre. Le Canada se contenta de la médaille d'argent. (vidéo).

1948

La deuxième guerre mondiale força l'annulation des 2 jeux olympiques suivants en 1940 et 1944. Après 12 ans d'absence, le Canada pût retourner aux Olympiques, cette fois représenté par les RCAF Flyers, l'équipe de la Royal Canadian Air Force, basée à Ottawa et qui permit au Canada de remettre la main sur la médaille d'or. On a droit ici à un tout nouveau chandail pour l'occasion, mais les Flyers l'utilisaient déja depuis plusieurs années. On retrouve maintenant du bleu sur le chandail canadien. Plus tard, le logo fût une des inspirations pour le nouveau logo des Jets de Winnipeg.

1952

Aux jeux de 1952 d'Oslo en Norvège, le Canada fût cette fois représenté par les Mercurys d'Edmonton qui remportèrent la dernière médaille d'or olympique en hockey masculin du 20ème siècle. Il faudra attendre jusqu'en 2002 avant de revoir le Canada remporter l'or.

Vous pouvez regarder un vidéo norvégien de ces olympiques ici où vers la première minute vous pouvez voir des extraits de cette finale, suivi d'un match de "Bandy", sorte d'hybride entre le hockey et le soccer.

1956

Les Dutchmen de Kitchener-Waterloo (avec Denis Brodeur comme gardien de but) fûrent l'équipe représentant le Canada aux jeux de 1956 en Italie et également lors de l'édition suivante de 1960. Pour la première fois de l'histoire des Jeux, le Canada dût se contenter de la médaille de bronze alors que les joueurs "amateurs" de l'Union Soviétique et des États-unis remportèrent leurs matchs contre les canadiens. Pour le chandail, on retourna à un style plus épuré que les 2 éditions précédente. Cependant, cette fois on retrouve 2 feuilles d'érable plutôt qu'une dans ce logo intéressant. Vous pouvez le voir en action ici.

1960


Étrangement, il est presque impossible de trouver des photos de l'édition de 1960. Après quelques recherches j'ai trouvé cette bande-annonce d'un documentaire intitulé "Forgotten Miracle" sur l'édition américaine gagnante de ces jeux et où on peut appercevoir l'uniforme des canadiens. J'ai réussi à prendre cette image par capture d'écran... On peux y voir que la feuille d'érable a été considérablement réduite sur le devant du chandail qui représente davantage le numéro du joueur.

Le Canada termina avec la médaille d'argent après avoir battu les Russes 8-5 lors du dernier match du tournoi.


1964

À partir de 1964, le Canada a commencé à envoyer une vraie équipe nationale au jeux olympiques et non plus les membres d'une seule équipe sénior. Malheureusement, cette équipe nationale (composée principalement de joueurs ontariens) n'a pas pu grimper sur le podium dû à l'ambiguité du classement final et a terminé en quatrième place. Ce fût la première fois que le Canada ne remporta pas de médaille en hockey olympique.

Pour les uniformes, on a droit à un chandail tricolore rappelant un peu les Mercurys d'Edmonton de 1952. 

1968

L'équipe de 1968 aux jeux de Grenoble était composée de plusieurs des mêmes joueurs qu'en 1964. Cette fois-ci le Canada s'en tira avec une médaille de bronze, perdant une fois de plus au mains de l'Union Soviétique, alors en complète domination internationale. Ici on retrouve un chandail de base, très classique et qui maintenant était en accord avec le nouveau drapeau Canadien que l'on connait aujourd'hui et qui fût introduit en 1965. Vous pouvez regarder le dernier match au complet entre les Canadiens et les puissants Russes ici! (mais c'est en Russe)

Après ces jeux, le Canada se retira des compétitions internationales en protestation contre les règlements de la fédération internationale de hockey sur l'usage d'athlètes professionnels et contre l'ambiguité du terme en ce qui concerne un athlète amateur en Russie. Il n'y a donc pas eu d'équipes canadiennes aux jeux de 1972 ni 1976, que les Russes gagnèrent haut la main.

1972 - Série du siècle

J'inclus tout de même la Série du Siècle dans cet article car malgré le fait qu'il ne s'agissait pas des jeux Olympiques, ce chaindail demeure mémorable et c'est ce qu'une vraie finale de hockey Olympique aurait eu l'air si les professionnels auraient pu y participer. De plus c'était également 4 ans après les derniers jeux de 1968.

1980

C'est lors des Jeux de Lake Placid en 1980 que le Canada fît son retour sur la scène olympique. Ils ne pouvaient toujours pas envoyer de joueurs professionnels, donc ils fîrent comme les États-Unis et envoyèrent leurs meilleurs joueurs collégiaux. Le Canada ne réussit pas à avoir son "Miracle" comme ses voisins du sud (ils terminèrent en 6ème place) mais les choses auraient pu être différentes avec un peu de chance. Ils perdirent un match de qualification très serré 6-4 (que vous pouvez voir en entier ici) contre les soviétiques, ce qui démontre qu'ils n'étaient pas si invincibles que ça et que l'exploit des américains n'est pas tant un "miracle" qu'un heureux concours de circonstances. S'ils avaient gagné ou annulé ce match, ils seraient allés dans la ronde des médailles et peut-être auraient-ils battu les collégiens américains, mais ça on ne le saura jamais (les 2 équipes n'étaient pas dans le même groupe et n'ont pas joué de match contre). Mais je crois que j'y reviendrai plus tard.

Pour le chandail de 1980, on opta pour une utilisation différente de la feuille d'érable, disposée 5 fois à la manière du logo olympique. Et pour la première fois depuis les Falcons de Winnipeg de 1920, on retrouve un logo à l'épaule. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est un de mes chandails préférés parmi tous ceux énumérés ici.

1984

Pour les jeux de Sarajevo de 1984, l'équipe Canadienne adopta un nouveau logo qu'elle utilisera dorénavant pour toutes ses compétitions nationales. On ramena également le bleu comme troisième couleur à l'uniforme, cette fois seulement sur les culottes. On rajouta également plusieurs lignes sur les bras du chandail et le long des culottes. L'équipe, composée de plusieurs futurs joueurs de la LNH tels Kirk Muller, Jean-Jacques Daigneault, Dave Gagner, Russ Courtnall et Dave Tippett s'inclina tour à tour aux mains des Russes et de la Tchécoslovaquie et termina en quatrième place et hors des médailles. Vidéo? Why not?

1988

Même chandail, même résultat (4ème place) pour l'édition de 1988 aux jeux de Calgary. Cette fois-ci des joueurs professionnels avaient droit de participer aux jeux, tant qu'ils n'étaient pas sous contrat avec une équipe. Ce fût le cas entre autres du gardien Andy Moog (alors en dispute contractuelle avec les Oilers d'Edmonton) et l'ancien du Canadien Serge Boisvert.

1992

Des modifications fûrent apporté au chandail lors des jeux d'Albertville de 1992 alors que la compagnie fabricant les uniformes des équipes, Tackla, imposa le positionement de leur logo partout sur l'uniforme. Au total on compte ce logo 15 fois! Ajoutez à celà un lettrage rouge sur carré blanc à l'arrière du chandail ainsi que des numéros 3D et on a ici une belle pizza.

L'équipe comprenant entre autres Eric Lindros et Joé Juneau ramena enfin le Canada sur le podium pour la première fois depuis 1968 avec une médaille d'argent.

1994

En 1994 à Lillehammer (2 ans après les derniers jeux d'hiver pour les distancer des jeux d'été) le Canada simplifia son uniforme et le ramena à 2 couleurs, éliminant le bleu de la palette de l'équipe. Cette fois-ci c'est Reebok qui imposa son logo sur l'uniforme. Ce logo était énorme mais tout de même moins envahissant que les multiples logos de Tackla de 1992. J'aime bien ce chandail malgré tout, surtout les lignes dans le bas.

L'équipe remporta la médaille d'argent dans une finale dont on ne retient que ceci 20 ans plus tard...



En 1995, Hockey Canada changea son logo pour cette version ici avec un joueur en silhouette blanche sur une feuille d'érable noire et rouge. On ramena donc une troisième couleur (noir) au chandail qui est toujours utilisée de nos jours comme couleur secondaire.

1998

Aux Olympiques de Nagano de 1998, les joueurs professionnels eurent droit de faire l'équipe pour la première fois de l'histoire tandis que la LNH prît une pause. On modernisa le chandail avec ce design moins traditionnel un peu à la Flyers de Philadelphie avec le top du chandail qui va d'une manche à l'autre. Drôle de coincidence d'ailleurs que Bobby Clarke (ancien DG de Philadelphie) était le DG d'Équipe Canada et que Eric Lindros des Flyers fût nommé capitaine de l'équipe à la place de Wayne Gretzky, Steve Yzerman ou bien encore Raymond Bourque...

Pour le chandail, une chose que je trouve horrible sont les numéros exagérement gros à l'arrière du chandail. Je n'aime pas non plus l'ajout de la couleur argentée, qui ne reviendra jamais par la suite. Ce chandail, tout comme la performance de l'équipe à ces jeux (4ème place), fût une déception et on passa à autre chose.



2002


Pour les jeux de Salt Lake City, l'équipe retourna à un design plus traditionnel tout en gardant une touche de modernité. On introduisit également un 3ème chandail "vintage" pour la première fois de l'histoire, ce qui est totalement inutile à mon avis lors d'un tournoi d'environ 6 matchs... Malgré ça je trouve toujours que ce chandail est l'un des meilleurs porté par le Canada dans son histoire. C'est donc un bon timing avec le retour de la médaille d'or 50 ans après que les Mercurys d'Edmonton aient remporté celle de 1952. Et ce but me donne toujours des frissons.

2006

En 2006 aux jeux de Turin, on opta pour la modernité avec ce design aux bandes verticales sur les manches et les côtés du chandail. Je comprends pas trop comment on a exécuté ce chandail. Les bandes arrêtent aux coudes des joueurs et laissent l'avant-bras vide. Un autre élément nouveau sont les numéros à l'épaule. Concept peu mémorable, comme le parcours de l'équipe d'ailleurs, qui termina avec sa pire position de son histoire, en septième place. Heureusement que l'équipe féminine ait pu sauver la face en remportant la médaille d'or.

2010

Je crois remarquer une tendance depuis que les joueurs professionnels sont aux jeux. En 98 on avait droit à un concept plus moderne et on essayait des nouvelles choses. 4 ans plus tard on revenait à un design plus traditionnel. En 2006 on réassaie un design nouveau genre, 4 ans plus tard on revient encore à du classique. Quoique cette fois en 2010 on a eu droit à un nouveau logo stylisé après que le logo précédent fût banni par la fédération internationale. Comme en 2002, Équipe Canada a remporté de nouveau la médaille d'or contre les États-Unis.

2014

Nous voici en 2014 où ce nouveau concept pour les jeux de Sochi a été présenté dans les derniers mois. La compagnie Nike a reçu toutes sortes de critiques pour la plupart des chandails qu'elle a conçu pour les équipes nationales, pas seulement celui du Canada. Plusieurs ont noté la ressemblance avec Petro-Canada pour les 2 premiers chandails tandis que le troisième nous rappelle les étiquettes des bières Sleeman ou encore celles des bières Tremblay. Mais selon le concensus général, le pire élément de ce nouveau design sont les faux lacets et les motifs imprimés dans la texture plastique du haut du chandail. C'est encore plus flagrant dans le cas du chandail des États-Unis.


Pour ma part, j'aime la simplicité en terme de chandail de hockey mais dans ce cas-ci je crois qu'on est allé trop loin. La ressemblance avec Petro-Canada ne me dérange pas vraiment mais je trouve que ça manque de bandes dans le bas du chandail, un élément essentiel à tout chandail qui se respecte. Je n'aime définitivement pas les motifs plastiques et les faux lacets ainsi que la demi-bande autour de seulement un bras qui est de trop à mon avis. S'ils auraient fait cette bande complète et sur les deux bras on aurait un meilleur résultat à mon avis.

Juste pour le fun je suis allé faire cette correction et j'ai remplacé les faux lacets par des vrais et je crois que c'est déja mieux.
En conclusion, je crois que dans le cas de ce chandail controversé, on aura une meilleure opinion une fois qu'on les verra en action sur la glace. Theoren Fleury a déjà dit que la chose la plus importante sur un uniforme canadien est de l'orner d'une médaille d'or. Je crois qu'on peut dire qu'il a raison.

Et vous, en presque 100 ans de chandails olympiques, quel est votre préféré ?

jeudi 23 janvier 2014

La non-expansion de 1976





Vous l'avez probablement lu, ça a fait une bonne blague un peu partout, mais les deux équipes qui s'affronteront pour le Super Bowl sont deux équipes représentant les grandes villes des deux États américains ayant légalisé la cannabis pour des fins récréatives... Si en plus vous savez que le terme bowl est utilisé pour désigner en anglais le compartiment où l'ont met le cannabis dans une pipe, ce qui peut faire encore plus de farce à cette effet... (Vous pouvez d'ailleurs avoir les meilleures recettes à base de cannabis en prévision du Super "Weed" Bowl en cliquant ici...)

Mais savez-vous que ces deux villes, dans un monde idéal, auraient dû faire leur entrée dans la NHL en même temps, en 1976...


Pour moi, le fait que la NHL n'a jamais tâté officiellement le marché de Seattle demeure une énigme ou une anomalie historique car Seattle possède une histoire assez brillante au niveau hockey. Seattle fut l'hôte, en 1917, de la première équipe de hockey américaine championne de la Coupe Stanley, les Metropolitans et leur chandail légendaire. Durant ces fortes années, les Metropolitans passèrent également près de remporter une autre Coupe Stanley en 1919, lors de cette fameuse confrontation avec le Canadien qui fut annulée en raison de la grippe espagnole...

Quelques décennie plus tard, les Totems de Seattle de la WHL, équivalent plus ou moins de l'Ouest de la AHL, connurent également des beaux jours, remportant notamment 4 fois (incluant celle remportée sous le nom Ironmen) la Lester Patrick Cup remise au champion de cette ligue... Les Totems sont également reconnus pour avoir été été l'équipe où Guyle Fielder, l'un des trois joueurs (outre Gordie Howe et Wayne Gretzky) à avoir accumulé plus de 2000 points dans les ligues professionnelles nord-américaines...


Pour sa part, Denver a eu un passé relativement plus modeste que Seattle en termes de hockey professionnels, j'ai déjà parlé des éphémères Invaders et des Spurs, une équipe qui a entre autre eu le logo le plus cinglé de l'histoire du hockey... Avant son passage éphémère dans la WHA (qui s'est conclu avec un déménagement à Ottawa après une demi-saison avant d'officiellement fermer les livres 8 matchs plus tard), les Spurs furent une équipe quand même respectable de la WHL, remportant notamment le championnat de la ligue en 1972 qui marquait d'ailleurs le premier championnat de sport professionnel dans la ville de Denver...

Nous sommes donc en 1974, la NHL et la WHA se disputent les marchés libres et les villes de Denver et Seattle représentent alors deux marchés de hockey potentiellement forts pour le hockey de haut niveau...

Le 12 juin 1974, il fut donc annoncé une expansion conditionnelle à des groupes d'investisseurs de Denver et de Seattle pour que des nouvelles équipes se joignent à la NHL lors de la saison 1976-77. La nouvelle a fait en sorte d'ailleurs que le même jour, la WHL annonça qu'elle cessait ses activités, étant privée de deux de ses marchés principaux. En attendant d'entrer dans la NHL, les Totems et les Spurs allaient entrer dans la CHl pour la saison 1974-75.

Toutefois, en 1975, la NHL commença à changer son fusil d'épaule face à cette nouvelle expansion. L'une des raisons principale était que certaines équipes avaient des problèmes financiers et que les plus récentes équipes de la NHL, les Capitals de Washington et les Scouts de Kansas City, ont offert sur glace à leur première saison, un rendement plus que minable. Je vous rappelle qu'en 8 ans, la NHL a triplé le nombre d'équipes en plus d'avoir dans sa cour arrière une ligue paralèle qui elle-même à cette époque comptait une douzaine d'équipes, ce qui fait que les équipes professionnelles étaient passées entre 1967 et 1975 de 6 à 30, diminuant ainsi le talent...

(On se paye encore la traite...)

Donc nous sommes en 1975... Ivan Muelnix, celui à la tête du projet d'expansion de Denver et propriétaire des Spurs, fit en sorte que le nouvel aréna, le McNichols Sports Arena, soit terminé rapidement afin de devancer d'un an l'expansion vers la NHL. Ce dernier fit en sorte de négocier le déménagement des Golden Seals de la Californie, alors propriété de la NHL, au lieu d'une expansion. La négociation ayant échoué, le groupe décida d'acquérir une équipe d'expansion de la WHA pour la saison 1975-76 afin de préparer l'entrée de l'équipe dans la NHL. Mais malgré l'arrivée de la WHA, les fans de hockey de cette ville au pied des Rocheuses délassèrent l'aréna, ayant été vendus au rêve d'avoir la NHL à Denver et ainsi refusant ce prix de consolation qui, comme je l'ai dit plus haut, se termina au milieu de la saison...

Pour sa part, le groupe de Seattle eut également en tête d'acheter une franchise faible de la NHL et de la déménager à Seattle. La cible de l'équipe était alors les Penguins de Pittsburgh, alors une équipe assez piteuse de la NHL et, tout comme les Seals, propriété de la ligue... Par contre, le groupe de Vince Abbey, propriétaire des Totems, eut plus de difficulté à rencontrer les conditions financières de la NHL et tomba rapidement sous le mauvais oeil de la NHL et fut menacé d'annuler l'expansion. Après avoir refusé une entrée dans la WHA pour deux millions de dollars, le groupe d'Abbey rata l'achat des Penguins dans une vente aux enchères. Les Penguins furent vendus pour la somme de 4,4 millions de dollars par le groupe d'Al Savill, Otto Frenzel, et Wren Blair et furent maintenus à Pittsburgh. Quelques temps plus tard, la NHL décida de retirer l'expansion à Seattle, n'ayant soi-disant pas remplis les conditions financière d'expansion...

S'en suivit une poursuite contre le la NHL et les Canucks de Vancouver pour monopole car, selon Abbey, cette équipe de la NHL aurait joué contre lui pour son obtention d'une franchise de la NHL... Le tout se régla qu'en 1986 en faveur de la NHL...

Et comme la franchise des Totems de la CHL disparut lors de ce même été de 1975, la ville de Seattle perdit se retrouva sans hockey professionnelle pour la première fois depuis des décennies...

Les deux villes connurent par la suite des destins différents...


La saison suivante, en 1976-77, les Scouts de Kansas City déménagèrent à Denver pour devenir les Rockies, équipe portant les couleurs du merveilleux drapeau du Colorado. L'équipe ne joua quelques saison à Denver sans trop de succès et devint, en 1982, les Devils du New Jersey actuels... Et vous connaissez la suite, les Nordiques, Patrick Roy, la Coupe, bla bla bla... Mais demeure un fait indéniable, les Rockies avaient un plus beau chandail que celui que porte l'Avalanche présentement...

Pour sa part, Seattle devint l'une des premières ville américaine à obtenir une franchise au sein des ligues junior canadiennes,  les Thunderbirds de Seattle (Breakers avant 1984). L'équipe évolue depuis dans la WHL et n'a jamais remporté de championnat. Et comme vous le savez, la NHL garde un oeil très intéressé sur cette ville, d'autant plus qu'un nouvel aréna est en construction...

Et si une équipe de la NHL devait devait aboutir à Seattle, quel nom devrait-elle avoir selon vous?

lundi 20 janvier 2014

C'est arrivé à Don Perry aussi...










John Tortorella, le coach des Canucks, a été suspendu pour 15 jours dont 6 matchs aujourd'hui pour une altercation digne d'un coach de Bantam BB des années 80 sur le gros nerfs...
 
Et bien sachez que pour des gestes différents, la même suspension a été décernée en 1982 à Don Perry, alors entraîneurs des Kings depuis quelques semaines à ce moment. Lors d'un match contre les Canucks en janvier 1982, Perry envoya son homme fort Paul Mulvey sur la glace pour se battre...

On peut le voir dans cette vidéo... Je vous avertis, c'est jaune longtemps...




Et étrangement, durant ces 15 jours, les Kings avaient 6 matchs à disputer...

Perry est également reconnu pour avoir été le mec derrière le banc des Kings lors du fameux Miracle on Manchester, cette fameuse fois où les puissants Oilers, l'année de la saison de 92 buts de Wayne Gretzky, ont été éliminé "miraculeusement" (les américains aiment les miracles au hockey...) par les Kings qui firent une remontée spectaculaire lors du dernier match de la série 3 de 5...

 


Je doute fortement qu'ils auraient pu éliminer les Oilers si cette série avait été un 4 de 7...

Et Don Perry, il fut remercié lors de la saison 1983-84 et remplacé par Rogatien Vachon... Ce fut sa seule expérience dans la NHL à titre d'entraineur...

Gerry Desjardins









C’est avec les Apollos de Houston que le gardien originaire de Sudbury, Gérard Desjardins, faisait son chemin dans le réseau des Canadiens.  Toutefois, l’équipe était bien pourvue devant le filet et lorsqu’une ouverture se présenta, on lui préféra son coéquipier Rogatien Vachon.

L’annonce de l’expansion de 1967 suscita de l’espoir chez Desjardins, puisqu’en doublant ses cadres (de six à douze équipes), la LNH créerait de nombreuses ouvertures.  Lorsque vint le repêchage d’expansion, il fut déçu, puisqu’il fut ignoré.  Il demeura donc dans le réseau des Canadiens, mais avec les Barons de Cleveland de la Ligue Américaine.

Pendant ce temps, les Kings eurent un certain succès à leur première saison, mais avant le début de la saison suivante, le vétéran Terry Sawchuk retourna à Détroit.  Pour combler sa perte, ils firent l’acquisition de Desjardins, mais à sa manière habituelle, Sam Pollock n’allait pas le donner en cadeau à Los Angeles.  Il leur soutira leur premier choix de 1969 (échangé plus tard aux North Stars) et celui de 1972.  Ce dernier s’avéra être la quatrième sélection au total, qui permit aux Canadiens de mettre la main sur Steve Shutt.

Desjardins fit ses débuts dans la ligue en voyant beaucoup d’action.  Il joua soixante matchs et bien que l’équipe afficha une moins bonne fiche que l’année précédente, elle se rendit au deuxième tour des séries.

En 1969-70, il joua également beaucoup, mais les résultats de l’équipe furent décevants.  En février, il fut échangé à Chicago, une très bonne équipe à ce moment.  Le problème pour Desjardins, c’est que se trouvait alors avec les Black Hawks Tony Esposito, un gardien qui faisait non seulement partie de l’élite, mais qui jouait aussi beaucoup.  En deux ans et demi dans la ville des vents, Desjardins ne prit part qu’à trente-deux matchs.  Il fut par contre un témoin privilégié de la finale de 1971, perdue dans un septième et ultime match face aux Canadiens.

En 1972, Desjardins retourna à sa situation d’avec les Kings, soit celle d’un gardien qui jouait beaucoup au sein d’une équipe faible, lorsqu’il fut choisi par les Islanders lors du repêchage d’expansion.
En 1974, il tenta sa chance dans l’AMH (Association Mondiale de Hockey) du côté des Stags du Michigan.  Par contre, encore une fois, l’équipe était faible, mais en plus, elle était instable financièrement.  Elle termina d’ailleurs la saison à Baltimore, sous le nom de « Blades ».  (voir texte du 7 novembre 2011)  De son côté, Desjardins termina sa saison avec les Sabres, qui avaient fait l’acquisition de ses droits de la Ligue Nationale des Islanders.

Son passage à Buffalo lui permit enfin de jouer pour une équipe gagnante ET d’avoir beaucoup de temps de glace.  Il occupa le filet pour la majeure partie des séries de 1975, qui culminèrent par une présence en finale (perdue contre les Flyers) et participa au match des étoiles de 1977. 
Toutefois, la situation ne dura pas.  En février 1977, un tir se fraya un chemin jusqu’à son œil, lui causant une blessure qui mit à toutes fins pratiques un terme à sa carrière.  Il tenta un retour l’année suivante, mais celui-ci ne dura que trois matchs.

Cet incident incita son ex-coéquipier Tony Esposito à ajouter un grillage autour des yeux de son masque de fibre de verre.  En 1979, un incident semblable mit également fin à la carrière de Bernard Parent.  À partir de ce moment, la popularité du masque de fibre de verre alla en déclinant.  On vit d’ailleurs un certain nombre de gardiens (comme Billy Smith, Richard Brodeur et Daniel Bouchard par exemple) l’abandonner pour le remplacer par le casque et la grille. 

C’est Dave Dryden (le frère de l’autre) qui créa dans ces mêmes années et utilisa en premier la combinaison du masque et du grillage, qui prit de l’ampleur et qu’on retrouve aujourd’hui.

Sources:

Hynes, Jim & Smith, Gary, Saving face, the art and history of the goalie mask, John Wiley & Sons Canada Ltd, 2008, p.111,

hockeydb.com, legendsofhockey.net, wikipedia.org.