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lundi 29 mai 2017

Pete Babando



Avec un nom pareil, Pete Babando aurait pu faire partie de notre palmarès des joueurs avec les noms les plus drôles.

Né en Pennsylvanie, il a toutefois grandi à South Porcupine (faisant aujourd’hui partie de Timmins, dans le nord de l’Ontario). Ceci n’empêcha toutefois pas le fait qu’il fut l’un des rares joueurs nés aux États-Unis à jouer dans la Ligue nationale à la fin des années 1940 et au début des années 1950.

En 1946-47, Babando remporta la Coupe Calder avec les Bears d’Hershey. L’année suivante, il gradua avec les Bruins, où il fit une très bonne impression. Avec 23 buts, il se classa en tête de son équipe à ce chapitre et termina deuxième au scrutin du Trophée Calder, derrière Jim McFadden. Il ne fut toutefois pas en mesure d’atteindre cette marque à nouveau plus tard durant sa carrière.

Après deux saisons avec les Bruins, Babando prit le chemin de Détroit dans un échange qui envoya Bill Quackenbush à Boston.

À la fin de la saison, Babando se retrouva en finale avec les Wings, favoris suite à leur première place en saison régulière. Les surprenants Rangers poussèrent Détroit à un septième match, mais c’est finalement Babando qui trancha le débat en battant Chuck Rayner en deuxième période de prolongation.

Le héros des séries n’eut toutefois pas beaucoup de temps pour fêter son exploit puisqu’au cours de l’été, Babando passa de la meilleure équipe de la ligue à la pire. Il prit le chemin de Chicago avec entre autres le gardien Harry Lumley dans un échange à neuf joueurs. Parmi ceux qui prirent le chemin inverse, on retrouva Sugar Jim Henry, Metro Prystai et Gaye Stewart.

À sa première saison avec les faibles Hawks, en 1950-51, Babando termina tout de même deuxième parmi les pointeurs de l’équipe, derrière Roy Conacher.

En janvier 1953, Babando fut échangé pour un montant d’argent aux Rangers. Le seul joueur régulier dans la LNH à être né aux États-Unis cette année-là joua donc pour la dernière équipe américaine de l’époque avec qui il ne s’était pas encore aligné.

Babando termina la saison à New York avant d’être échangé aux Canadiens. Toutefois, il ne joua jamais à Montréal et en fait, il ne retourna jamais dans la grande ligue. On l’assigna plutôt aux Bisons de Buffalo de la Ligue américaine, où il passa quatre ans.

Il ajouta la Coupe Allan à son palmarès en 1959, alors qu’il portait l’uniforme des Dunlops de Whitby.

Babando termina ensuite sa carrière en passa sept saisons dans la Ligue Eastern, avec les Comets de Clinton. Babando y connut quelques saisons très intéressantes du côté offensif, en plus d’aider son équipe à remporter le championnat en 1963-64.


Sources : “Detroit Wins Stanley Cup, Beating New York Rangers 4-3 in Overtime”, CP, 24 avril 1950, Montreal Gazette, p.18, hhof.com, hockeydb.com, quanthockey.com, wikipedia.org.

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