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mardi 27 février 2018

Saison de misère







Le Canadien est loin de connaître la meilleure saison de son histoire. Mais comme l'a déjà analysé Martin, on ne peut considérer cette saison comme étant sa pire.  Malgré tout, c'est cette saison des plus ordinaires qui m'a donné l'idée d'aller fouiller pour trouver la pire saison complète d'une équipe dans chacune des ligues d'importance en Amérique du Nord. Ça exclus donc toutes les équipes qui ont fait faillite ou ont été dissoute en cours d'une saison. J'ai débuté mes recherches à partir de la saison 1967-68, date de la première expansion dans la LNH, ce qui peut être reconnu comme étant "l'ère moderne" du hockey Nord-Américain.

LNH/NHL - Capitals de Washington 1974-75, 21 pts en 80 matchs (0.2625 pts / match)

Qu'est-ce qui n'a pas encore été dit sur l'équipe étant reconnue comme étant la pire de l'histoire de la LNH ? Suite à l'expansion de 1974, les Capitals terminèrent bon dernier, 20 points derrière leur frère d'expansion, les Scouts de Kansas City, et 30 points derrière les Golden Seals de la Californie. Durant cette saison pénible, les Caps virent défiler trois entraîneurs et vécurent deux séquences de 17 matchs sans victoire (0-16-1 et 0-17-0). Pour vous donner une idée, l'équipe d'expansion actuelle, les Golden Knights de Las Vegas, a atteint la barre des 21 points à leur 16e match ! On n'a plus les clubs d'expansion qu'on avait ...


AMH/WHA - Racers d'Indianapolis 1974-75, 39 pts en 78 matchs (0.5 pts / match)


Bien que l'AMH est reconnue comme étant le circuit maudit, avec plusieurs déménagements d'équipe, des faillites et pleins d'autres histoires rocambolesques, aucune de ses équipes ayant complétée une saison n'a eu une saison complètement atroce. Certes, les Racers de 1974-75 étaient loin d'être une équipe de tête, surtout comparé aux 106 points et au championnat des Aeros de Houston. Leur plus longue séquence sans victoire fut de 13 matchs (0-13-0), mais ils ont tout de même connu une séquence heureuse de 14 points sur 10 matchs (6-2-2), ainsi qu'une autre séquence de trois victoires consécutives. C'était toutefois la première saison des Racers au sein de l'AMH. Les deux saisons suivantes, sous les ordres de Jacques Demers, furent plus reluisantes, avec des participations aux séries. L'histoire des Racers prit fin une saison et demi suite au départ de Demers, avec une saison de 53 points, suivi d'une dernière saison qui prit fin le 15 décembre alors que les Racers mirent fin à leurs opérations.



AHL - Whalers de Binghamton 1989-90, 31 points en 80 matchs ( (0.3875 pts / match)

Club-école des Whalers de Hartford depuis 1980, les Whalers de Binghampton de 1989-90 fut la pire édition de son histoire. L'équipe comptait dans ces rangs quelques joueurs qui eurent des carrières honnêtes dans la LNH, dont  James Black, Terry Yake, Michel Picard et Jody Hull. Norm Maciver n'y disputa que 2 matchs avant d'être échangé à l'organisation des Oilers. Les Whalers ne récoltèrent que 31 points, la moitié de la récolte de la saison précédente ! Ce fut également la dernière saison que Binghamton étaient associés aux Whalers de Hartford, devenant le club-école des Rangers la saison suivante. Les Whalers firent donc des "Indians de Springfield" leur nouveau club-école .. qui remportèrent la coupe Calder dès leur première saison en 1990-91 !


IHL : Golden Seals de Columbus 1972-73, 22 points en 74 matchs (0.297 pts / match)

Lorsque l'équipe de la LNH qui s'occupe de vos activités est le cancre de sa ligue, il y a de fortes chances que vous le soyez vous aussi. À leur première saison, les Golden Seals de Columbus ont grugé 32 points en 72 parties. Ils ont réussi à améliorer ce mauvais score la saison suivante, ne récoltant que 22 points en 74 matchs dans ce qui fut leur dernière saison. RaySheppard a d'ailleurs déjà consacré un article à cette incarnation des Seals.


WHL: Cougars de Victoria 1989-90, 12 pts en 72 matchs (0.167 pts / match)

Suite à trois saisons ordinaires, l'entraîneur Wayne Naka fut remplacé après les 7 premiers matchs des Cougars (1v - 5d - 1n). Son remplaçant, Lyle Moffat ne put faire mieux en treize matchs dirigés (1v - 11d - 1n) et fut à son tour remplacé par Gary Cunningham. Après 22 matchs tout aussi désastreux (1v 22d), les Cougars ramenèrent Moffat derrière le banc pour les trente dernières parties (2v - 28d). Les Cougars ne s'en remirent jamais, accueillant 4 entraîneurs différents sur les quatre saisons subséquentes et ne ramassant pas plus de 43 points en une saison (1992-93). La franchise fut déménagé à Prince George suite à la saison 1993-94 où ils occupent majoritairement le milieu du peloton au classement.



LHJMQ : Dynamos de Shawinigan 1977-78, 10 pts en 72 matchs (0.139 pts / match)

J'ai été surpris de constater que nous n'avions jamais parlé des Dynamos de Shawinigan sur ce blogue. Lors de leur dernière saison avant de se rebaptiser avec le nominatif Cataractes, les Dynamos accumulèrent 65 défaites en 72 matchs. Ils virent défiler quatre entraîneurs-chefs derrière leur banc en une seule saison et accordèrent près de 10 buts par rencontre. Radio-Canada leur a consacré un article dernièrement, pour souligner le 40e anniversaire de leur pire défaite de la saison, une raclée de 22-4 aux mains des Castors de Sherbrooke. On peut aussi mentionner au passage la première tentative de la LHJMQ en sol américain, un désastre nommé les Pionners de Plattsburgh. Mais ils ont fermé les livres après 17 matchs et un point récolté, donc on ne peut les considérer dans le présent décompte.


OHL : Knights de London 1995-96, 9 pts en 66 matchs (0.136 pts / match)

Quelques années avant d'être acheté par les frères Mark et Dale Hunter et d'être considéré comme étant une référence de réussite, les Knights de London ont connu la pire saison de l'histoire du hockey junior canadien ! Il a fallu deux changements d'entraineurs aux Knights pour remporter leur premier match ! Ni Mike Fedorko ni Murray Nystrom n'ont goûté aux joies de la victoire derrière le banc des Knights cette saison-là. En fait, l'équipe n'était tellement pas de calibre que les joueurs se disaient que, à défaut de gagner aux points, ils gagneraient aux poings, à fin d'au moins donner un spectacle aux partisans présents.

Sources :
http://www.sportsnet.ca/magazine/the-longest-season-the-london-knights/ ; www.hockey-reference.com ; www.hockeydb.com

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