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dimanche 28 février 2010

ô Fucking Canada!!!

Quand même, GO FUCKING CANADA GO!!!

Le match a été écouté en bonne compagnie!!!

Protégeons nos foyers et nos droits...



J'espère que vous en avez profité!!!

On n'a d'ailleurs pas de photos de notre pichet de Molson Canadian commandé à la victoire à ce que je sache...





Ella a des bas fait pour faire du Monoski...

vendredi 26 février 2010

Une petite photo pour le plaisir #18...

J'aime bien le visage de Zenon Konopka (et non pas Martin St-Louis, erreur corrigée) là-dessus...




Merci à mon ami Claude pour celle-là.

Vive l'alcool et le hockey!!

Sérieusement, je ne comprendrai jamais les gens qui se croient au-delà de la morale...

Bravo aux filles...

Le seul problème que j'ai avec la célébration des filles c'est que j'aime pas la Molson Canadian...

jeudi 25 février 2010

Rudi Ball

L'Allemagne nazie n'a pas seulement été l'hôte des jeux olympiques d'été à Berlin en 1936, elle fut également l'hôte des jeux d'hiver à Garmisch-Partenkirchen en Bavière. Encore une fois, l'occasion était parfaite afin de montrer par le sport la suprématie de l'Allemagne. Et bien sûr, des 17 épreuves disputés, y figurait le hockey sur glace. Sachez tout d'abord que ce n'est pas le Canada qui emporta la médaille d'or au hockey lors de ces jeux, mais bel et bien la Grande-Bretagne. Une équipe nationale britannique bourrée de joueurs d'origine canadienne qui surprit les canadiens en ronde des médailles. Ce fut d'ailleurs la seule fois avant l'apparition des soviétiques dans les années 50 que le Canada ne remporta pas la médaille d'or. Mais la chose la plus surprenante de ces jeux si l'on considère le climat politique de l'Allemagne nazie lors des jeux olympiques de 1936 fut un joueur nommé Rudi Ball.

Rudi Ball est né en 1910 à Berlin d'une famille juive. C'est à l'âge de 15 ans que Ball assiste à son premier match de hockey alors que le Berliner SC affronta le Wiener EV. Il y avait dans l'équipe viennoise un jeune canadien étudiant la médecine en Autriche nommé Blake Watson ayant remporté la Coupe Memorial en 1923 avec les Bisons de l'University of Manitoba. C'est en voyant un match de hockey avec une intensité unique de la part du joueur canadien que Ball décida de devenir un joueur de hockey. Son père lui donna alors en cadeau une paire de patin importée du Canada faite pour jouer au hockey. Ses premiers essais au hockey furent un peu hasardeux, lui qui éprouva des maux aux chevilles. Mais voulant persévérer afin de devenir aussi bon que ce joueur canadien qu'il vit en ce soir de décembre 1925, Ball continua sa progression malgré les douleurs que cela lui procurait.

C'est en 1928 que Ball débuta la pratique du hockey au sein de ligues organisées avec le Berliner SC. Ses talents à manier la rondelle et son tir foudroyant ainsi que sa rapidité d'exécution furent très vite remarqués, notamment lorsqu'il mena son équipe au championnat d'Allemagne en 1929. Il fut très tôt pressenti à représenter son équipe nationale qu'il aida à mener jusqu'à une défaite en finale des championnat du monde en 1930, s'inclinant devant les canadiens. Une défaite en finale contre la Canada montrait relativement une certaine forme de supériorité au hockey international, à cette époque, les représentants du Canada étant presque imbattables. C'est également en 1930 qu'un magazine français nomma Ball le meilleur joueur de hockey en Europe. Lors des Jeux de Lake Placid en 1932, Ball aida à nouveau son équipe nationale à atteindre le podium en se méritant une médaille de bronze. Ball était donc un des éléments important qui faisait briller l'Allemagne au niveau international et c'est ce qui allait poser problème 4 ans plus tard...

En 1936, l'Allemagne est dorénavant sous un gouvernement ouvertement antisémite. Et lors de la constitution de la délégation des jeux de Garmisch-Partenkirchen, les autorités nazies étaient très reluctants à inviter Rudi Ball, un joueur de hockey juif, à évoluer avec l'équipe nationale olympique allemande, même si ce dernier est considéré comme le meilleur joueur de hockey en Europe. Imaginez la consternation si l'Allemagne nazie remporte les honneurs avec un joueur juif à l'avant-plan. Rudi Ball fut donc exclu de l'équipe qui allait représenter l'Allemagne à Garmisch-Partenkirchen. Suite à cette décision, Gustav Jaenecke, ami et coéquipier de Ball, décida de refuser l'invitation à jouer avec l'équipe nationale allemande à moins que Ball ne s'y joigne... Devant la possibilité de ne pas avoir l'un des meilleurs joueurs et de ne pas avoir de succès sans Ball, la direction de la délégation allemande non seulement invita Ball à se joindre à l'équipe olympique, mais le nomma capitaine de l'équipe. On dit que Ball aurait négocié sa participation en retour d'une protection pour sa famille.



Rudi Ball fut donc l'un des deux joueurs d'origine juive à avoir représenté l'Allemagne lors des jeux Olympique de 1936. L'autre athlète juif à avoir représenter l’Allemagne fut l'escrimeuse juive Helene Mayer qui représenta l'Allemagne lors des jeux d'été à Berlin, remportant pour sa part la médaille d'argent. Du côté de Rudi Ball, il fut un élément très important pour sa délégation jusqu'à ce qu'il se blessa après 4 matchs. Sans Ball, l'Allemagne termina au 5e rang...

Ball demeura en Allemagne jusqu'en 1948 alors qu'il alla rejoindre son frère Heinz qui habitait en Afrique du Sud depuis près de 10 ans. Entre 1928 et 1944, année où il quitta son équipe du Berliner SC, Ball prit part à 8 équipes championnes de l'Allemagne. Il a d'ailleurs représenté l'Allemagne jusqu'en 1941, même en étant d'origines juives... Dès son arrivée en Afrique du Sud, il poursuivit sa carrière de hockeyeur dans ce pays où le hockey n'est pas dans les mœurs jusqu'en 1952.

Il mourut dans son pays d'adoption en 1975 après avoir connu une seconde carrière en tant qu'homme d'affaire très respecté...

Son importance dans l'histoire du hockey de l'avant-guerre fut remarqué lorsqu'il fut intronisé au Temple de la renommée de l'IIHF en 2004...

mardi 23 février 2010

La seule chose que je retiens de ce match Canada-Allemagne...

...c'est cette règle qui fait en sorte qu'en tir de pénalité, ce n'est pas le joueur qui est victime du coup en échappée qui se voit attribuer un tir de pénalité, mais un joueur sélectionné par son entraîneur... Comme Sidney Crosby qui s'est vu attribué un tir de pénalité sur un jeu où Rick Nash s'est fait avoir en échappée. Si cette règle existait dans la NHL, on ne verrait jamais jamais de jeux légendaires comme celui-ci qui s'est d'ailleurs passé à Vancouver :



S'il y a Gino Odjick, c'est que c'est pour mon pote Phil Hogan!

Citation de la semaine...

De Harmoun...

I invented a sex move called the Bernie Federko but I forget what it is.

Dommage qu'il ait oublié, mais je peux vous expliquer c'est quoi un Red Wing si vous êtes pas trop mal écoeureux... D'ailleurs, Bernie a terminé sa carrière avec les Red Wings...



Une petite photo pour le plaisir #16...

Richard Zednik sur sa page Wikipédia...


lundi 22 février 2010

Mauvaise nouvelle pour Paul Henderson...

Je parlais un peu en mal de Paul Henderson dans le texte sur Mike Eruzione, mais bon...

J'ai malheureusement appris qu'Henderson a annoncé la semaine dernière qu'il était atteint de Leucémie. Born again christian, Henderson a confié qu'il avait la foi et qu'il allait en sortir. Peu importe, je lui souhaite le meilleur, lui qui est un joueur au destin unique... Il n'y a qu'un seul Paul Henderson dans l'histoire du hockey...


Mike Eruzione

Il a aujourd'hui 30 ans que mon ami Kevin Hainey est né et ça fait également 30 ans que cette équipe de jeunes blancs-becs américains vainquirent les puissants soviétiques par la marque de 4 à 3 lors de la demi-finale des olympiques de Lake Placid de 1980...

Lors du match d'hier entre le Canada et les États-Unis, j'avais l'impression qu'une guerre symbolique se jouait entre les deux camps... D'un côté des estrades, Joe Sakic, le héros de 2002, l'un des rares anciens joueurs des Nordiques que nous aimons secrètement, nous qui avons du sang bleu blanc et rouge... Ils montraient à la télévision le grand Joe en train de se faire prendre en photo et de signer des autographes aux milliers de canadiens présents au match. De l'autre côté, Jim Craig, assistant anonymement au match. Les gens à CTV l'ont interviewé, il n'avait pas beaucoup de chose à dire, il sait qu'il a pris part à un moment unique dans l'histoire du hockey. Les représentants actuels de son pays sont professionnels, ils sont plus gros, ils sont rapides et solides... Il n'aurait jamais fait l'équipe si les pros avaient pu faire les Olympiques à cette époque. Je suis pas mal certain qu'on a vendu aux joueurs des États-Unis et au public américain l'histoire des Jeux de 1980 et ça a dû leur donner un "push" et une satisfaction à vaincre le Canada... Et l'espoir d'une médaille d'or est partie, vous n'avez qu'à lire les blogues américains pour voir comment les Américains se voient loin...

J'ai parlé récemment de quelques joueurs de cette équipe de 1980 et de leur parcours post-olympique, mais un joueur possède un parcours impressionnant et qui fit un geste très humble à la suite du tournoi tout en étant un des acteurs principaux de ce tournoi : le capitaine Mike Eruzione.

Mike Eruzione est un peu l'équivalent de Paul Henderson pour les canadiens en 1972 à une seule différence près, dans l'après moment de gloire...

Mike Eruzione est né en 1954 à Winthrop dans la région de Boston.  Il joua son hockey junior avec la Boston University à partir de la saison 1973-74 jusqu'en 1976-77 en récoltant plus de 20 buts à chaque saison qui ne comprenaient qu'une trentaine de matchs. Alors qu'à l'époque, la LNH boudait les joueurs universitaires américains, les talents d'Eruzione furent remarqués par les Whalers de la Nouvelle-Angleterre de la WHA, qui firent de ce talent local leur choix de deuxième ronde en 1974. Malheureusement, Eruzione ne jouera jamais avec les Whalers. Après sa carrière universitaire, Eruzione se joignit aux Goaldiggers de Toledo de l'IHL qui remportèrent le championnat de la Coupe Turner lors de la première saison du jeune bostonnais avec cette équipe, en 1977-78. Eruzione récolta 86 points dont 30 buts lors de cette saison recrue professionnelle. Lors de la saison suivante, Eruzione passa aux Firebirds de Philadelphie de l'AHL après avoir joué la majeure partie de la saison avec Toledo où connut une saison de 72 points en 74 matchs...



Lors de la saison 1979-80, Eruzione fut invité à se joindre au programme olympique américain. Il passa toute la saison à évoluer avec l'équipe nationale américaine. Comme il était le plus âgé, 25 ans, Eruzione fut nommé capitaine de l'équipe qui allait représenter les États-Unis aux Olympiques... Non seulement Eruzione fut le capitaine de cette équipe, mais il fut celui qui marqua le but gagnant à 10 minutes de la fin de la troisième période de ce match de la demi-finale en ce 22 février 1980. C'est en ce sens que je dis qu'il est le Paul Henderson, ce joueur sorti de nulle part qui marque ce but décisif qui allait procurer la victoire surprise de son équipe face à ces puissants soviétiques.  Mais comme je disais plus haut, la différence entre Eruzione et Henderson fut que le jeune capitaine de l'équipe américaine ne tenta jamais de tirer avantage de ce but...

Suite au tournoi Olympique de 1980, les Rangers de New York offrirent un contrat à Mike Eruzione afin de poursuivre sa carrière. Ce dernier déclina toutefois l'invitation sous prétexte que sa carrière avait déjà connu son sommet et qu'il valait mieux se retirer dans la gloire que d'essayer de retrouver cette gloire tout au long de sa carrière. Il prit donc sa retraite à l'âge de 25 ans en refusant un contrat de la Ligue nationale...



Il devint peu de temps après le commentateur des matchs des Rangers de New York et des Devils du New Jersey à ABC et à CBS.

Il retourna à Boston University dans les années 90 afin de participer au programme sportif.  Il fut notamment assistant entraîneur de l'équipe de hockey durant 3 saisons.

C'est lui qui alluma la flamme des Jeux de Salt Lake City en 2002 en compagnie du reste de son équipe de 1980...

Tout comme la plupart des membres de cette même équipe américaine de 1980, Eruzione est un conférencier très en demande aux États-Unis...

Il est présentement le propriétaire des Lancers d'Omaha dans la USHL...


dimanche 21 février 2010

Tore Vikingstad


Je crois que de tous les joueurs aux Olympiques de Vancouver, Tore Vikingstad de la norvège possède le nom le plus imposant... Vikingstad peut se traduire du norvégien par quelque chose comme "place des Vikings". Connaissez-vous un nom de famille plus agressif? Et peu de temps après avoir remarqué ce joueur norvégien lors de la partie Suisse-Norvège que j'écoutais avec un ami après une journée de planche à neige (j'ai encore mal partout), ce dernier s'est payé un superbe tour du chapeau dans la défaite de 5 à 4 de son équipe nationale... Mais bon, je venais de découvrir le joueur avec le nom le plus barbare du hockey...

Tore Vikingstad est né en 1975 à Trondheim en Norvège. C'est d'ailleurs la même ville d'où provient la groupe métal norvégien Keep Of Kalessin. Vikingstad fit ses débuts dans la ligue d'élite norvégienne avec une équipe nommée les Vikings de Tønsberg au début des années 90. Il passa quelques saison avec cette équipe avant de passer deux saisons avec le Stjernen Hockey de Fredrikstad. Ses prouesses offensives furent remarqué lors de son passage avec cette équipe, ce qui lui valut une invitation en 1998 pour évoluer avec la célèbre équipe du Färjestads BK de Karlstad dans la Eliteserien suédoise, alors une puissance de ce circuit. Le jeu de Vikingstad avec le Färjestads BK fut remarqué par les dépisteurs nord-américains et les Blues de St-Louis en firent leur choix de sixième ronde en 1999. Malheureusement, Vikingstad ne prit jamais le chemin de l'Amérique du Nord.

C'est plutôt vers l'Allemagne que le destin de Vikingstad se dirigea après une saison 2000-01 jouée avec le Leksands IF de la Eliteserien suédoise. C'est avec le DEG (Düsseldorfer Eislauf Gemeinschaft) Metro de Düsseldorf de la ligue d'élite allemande que Tore Vikingstad connut les meilleurs années de sa carrière. Dès sa première saison, en 2001-02, il remporta le titre de joueur démontrant le plus de fair-play de la ligue allemande. En 2005-06, il fut nommé meilleur joueur de la ligue allemande alors qu'il remporta le championnat des marqueurs de la ligue avec 64 points en 52 matchs dont 23 buts. Il fut également nommé meilleur joueur norvégien par la fédération de hockey norvégienne de hockey, la Norges Ishockeyforbund.

Depuis la saison 2008-09, il évolue avec les Scorpions de Hannover, toujours dans la Deutsche Eishockey Liga...


Une petite photo pour le plaisir #15...

Le plus grand...

vendredi 19 février 2010

Gone Fishing...

Rien en fin de semaine, je pars quelques jours en dehors de l'île drette dedans mon Saguenay natal...

Bonne fin de semaine...



Devenir un héros...

Prends un nouveau tournant,
N'aies pas peur du changement,

Même si tu risques de passer pour un fou

La vie c'est comme le sport,
T'auras rien sans effort,
En
partant y faut que tu te rendes jusqu'au bout...

Paroles de Devenir un héros, chanson thème de Lance et compte...


On ne nait pas héros, on le devient... Ce qui est cool avec les Jeux olympiques, c'est que c'est un moment précis et balisé où on crée des héros, où on fabrique des mythes. Des gens vivant normalement dans l'anonymat du sport amateur deviennent en un instant un exemple de persévérance et de courage souvent non seulement pour leur compatriotes qu'ils représentent avec une naïveté déconcertante, mais pour le reste du monde, derrière la performance sportive, ressort parfois des histoires qui sont fort porteuse de leçon. Je parlais un peu cette semaine des joueurs de l'équipe olympique des États-Unis des jeux de 1980 qui sortie de nulle part a défait la redoutable équipe soviétique. La performance oui, mais en plus, nous avons droit à une belle leçon de ténacité. Il y a sûrement eu de plus fortes équipes qui ont brillé lors de Jeux olympiques, mais qu'est-ce qu'elles ont à nous donner comme signification, ou plutôt quelle signification peut-on se construire de ces histoires... Qui en a à foutre de ces équipes de robots soviétiques presque assurées de remporter la médaille d'or à chaque olympiade de la période de la Guerre froide. Qui en a à foutre de nos jours des performances de ces nageuses est-allemandes à moustache... Rien de positif...


C'est à cet effet que je m'intéresse à la performance d'Alexandre Bilodeau de cette semaine. Et vous ne m'entendrez pas parler en mal de ce bonhomme, sérieusement. Il est quand même devenu ce héros pour notre pays en un instant. Le Canada nous a préparé à cet évènement depuis que la ville de Vancouver a obtenu les jeux. Les deux dernières olympiades canadiennes ne furent pas un franc succès pour les athlètes canadiens, eux qui n'eurent point emporté de médailles d'or en ces occasions... Mais bon, vous connaissez l'histoire, on nous la chante depuis longtemps pour des pubs de RDS ou de la Banque Royale... Mais bon, un timing d'enfer devant lui, sa discipline étant présenté en début des jeux, Alexandre Bilodeau est devenu le premier canadien à remporter l'or en terres canadienne. Le pays avait un nouveau héros...


Ce que j'aime avec l'histoire d'Alexandre Bilodeau, c'est est allée déjà au-delà d'un seul athlète gagnant. Personnellement, ces athlètes m'énèrvent, ils sont ennuyants, ils n'ont rien à dire, ils n'ont pas de vie (au sens Motörhead du terme) et il faut le dire, leur sport peut être mortellement ennuyant... Alexandre Bilodeau lui fait un sport spectaculaire qui en plus possède la qualité d'être très court, parfait pour notre société qui zap, twitt ou youtube... Ce sport de casse-cou que personne ne peut détester à moins de détester les sensations fortes. On le connaît d'ailleurs ce sport, Jean-Luc Brassard nous y avait introduit. Un sport casse-cou comme ça, ce n'est pas une enfant de cœur qui le pratique. Passez sa vie à préparer une explosion de vie de quelque seconde, ça prend une force unique... Et Alexandre Bilodeau l'a... L'histoire d'Alexandre Bilodeau est tout autant touchante qu'elle est visuellement spectaculaire. Celle de ce jeune homme qui prend l'inspiration chez son frère atteint de paralysie cérébrale. Celui des deux pouvant performer physiquement qui se défonce au nom des deux. Que dire de plus? Tous les ingrédients étaient présents pour faire d'Alexandre Bilodeau un héro pour la "nation" canadienne coast to coast. Et ce même Canada qui attendait son fameux premier médaillé d'or l'a vite récupéré. En 24 heures, Poste Canada se ventait d'avoir mis en marché un timbre à l'effigie de Bilodeau et voilà, le mythe de Bilodeau était lancé. Déjà, des vautours nous font un calcul à propos de combien vaut sa médaille en terme de commandite, comme si une médaille olympique ne se comptait qu'en face sur les boites de céréales...

C'est à ce niveau que l'on peut nommer le devoir du héros entre en compte... Quoi de mieux que de retourner à ce bon vieux Spider-Man, surtout que maintenant tout le monde connaît cette fabuleuse historie de super-héros depuis que Sam Raimi l'a transformé en film. La chose à retenir du premier film, c'est cette phrase toute simple : "Avec de grands pouvoirs, viennent de grandes responsabilité." Et c'est à partir de maintenant que l'histoire d'Alexandre Bilodeau devra être toujours à la hauteur, sans failles. Bilodeau est maintenant un héros national et il doit maintenir ce statut. Comme je le disais en début du texte, on ne nait pas héros, on le devient. C'est à partir de là que notre nouveau héros canadien devra s'exercer le plus, les bosses, c'est plus nécessairement sa bosse, son truc maintenant c'est de maintenir SA flamme haute. Encore une fois, quoi de mieux que de retourner à notre histoire olympique pour voir le meilleur exemple de héros déchu...

Nietzsche disait qu'il faut philosopher à coup de marteau, c'est-à-dire en cognant sur la tête des idoles afin de voir s'ils sont faits de porcelaine ou si ils sont solides...

C'est pour ça qu'ils sont rares comme de la marde de pape, les héros...



mercredi 17 février 2010

Sergei Zholtok (Sergejs Žoltoks) était aussi un letton...

Et mon ami Seb lui a dédié un très bon post de blogue ce matin...

Les Lettons de la NHL à Vancouver...


L'équipe olympique Russe a battu l'équipe nationale de Lettonie par la marque de 8 à 2 hier probablement alors que vous dormiez. Savez-vous que le hockey est un sport très populaire en Lettonie? Presque autant qu'ici. On retrouve beaucoup d'excellents joueurs tout au long de l'histoire de ce pays. Par exemple, j'ai parlé récemment d'Helmuts Balderis, l'un des plus fin joueur de l'histoire du hockey soviétique, natif de Lettonie. Et si vous voulez des noms de joueurs qui ont brillé dans la NHL qui pourraient vous être familiers et qui sont d'origines lettones, sachez qu'Artūrs Irbe et Sandis Ozoliņš sont des joueurs origines de ce petit pays balte. Si le hockey est le sport qui branche le plus les lettons, peu de joueurs ne parviennent à la NHL, surtout depuis l'apparition de la KHL. La plupart des joueurs qui forment par exemple l'équipe lettone évoluent notamment non seulement dans la KHL, mais avec l'équipe lettone de ce circuit, le fameux Dinamo de Riga. En fait, des 23 joueurs qui condtituent l'équipe olympique lettone pour les jeux de Vancouver, 14 évoluent pour le Dinamo de Riga. Et de ce nombre de représentants de ce pays de la Baltique, vous serez surpris de savoir que seulement deux joueurs évoluent dans la NHL. En fait, il y a 3 joueurs lettons dans la NHL. L'ancien joueur du Canadien qui évolue présentement avec les Kings de Los Angeles Raitis Ivanāns (si vous ne vous en rappelez pas ce n'est pas grave, il n'a joué que 4 matchs dans l'uniforme du Canadien) est le joueur letton de la NHL qui ne fait pas parti de sa délégation nationale. Il y a également deux joueurs, Mārtiņš Karsums et Kaspars Daugaviņš, évoluent dans l'AHL. Daugaviņš a d’ailleurs joué un match avec les Senators cette saison, mais je ne l'ai volontairement pas compté comme un joueur évoluant dans la NHL.

Et donc, voici la question sondage pour la fin de février : "Quel est votre joueur originaire de Lettonie évoluant dans la NHL qui représente son pays aux olympiques de Vancouver de 2010 préféré?"

Voici les choix :

Kārlis Skrastiņš : Ce vétéran défenseur évoluant présentement avec les Stars de Dallas sera le capitaine de l'équipe lettone. Skrastiņš est reconnu comme étant l'homme de fer des défenseurs de la NHL. Il possède le record de la NHL pour le plus de match consécutifs de joués pour un défenseur avec 495 allant de février 2000 à octobre 2007. Il débuta sa carrière avec les Predators de Nashville lors de la saison inaugurale de l'équipe et passa 5 saisons au Tennessee avant d'être échangé en 2003 aux Avalanches du Colorade avec qui il joua pendant 4 saisons. À la fin de la saison 2007-08, les Avanlanches le cédèrent aux Panthers de la Floride en retour de Ruslan Selei. Il joua la saison dernière avec les Panthers et se joint aux Stars l'été dernier à titre de joueur autonome. Ce défenseur fiable s'est mérité le surnom d'"Ironman" en raison de sa longue série de matchs consécutifs qui font de lui un des joueurs ayant son nom dans le livre des records de la NHL. Il a représenté son pays lors de 15 occasions différentes par le passé, dont les deux jeux olympiques précédents...

Oskars Bārtulis : Oskars Bārtulis évolue présentement avec les Flyers de Philadelphie. Il est arrivé très jeune en Amérique, évoluant dans la LHJMQ avec les Wildcats de Moncton lors des saisons et 2004-05 et 2005-06 et avec les Screaming Eagles du Cap-Breton lors de la saison 2006-07. Il signa à titre d'agent libre avec les Flyers après cette saison. Après avoir passé deux saisons avec les Phantoms de Philadelphie de l'AHL, Bārtulis s'est finalement taillé une place au sein du grand club avec qui il évolue présentement. Les Flyers étant satisfaits de leur jeune joueur letton, ils lui ont offert en décembre dernier une extension de 3 ans à son contrat originalement de 3 ans.


En passant je dois le dire, l'idée de ce sondage m'est venu d'un commentaire de mon ami Claude...

mardi 16 février 2010

And the winner is still : Guy Carbonneau

Et voilà, Guy Carbonneau, notre Carbo national, fait maintenant parti du Temple de la renommée de La Vie Est Une Puck. Il a maintenant rejoint Lanny McDonald et Brendan Shanahan! On voit quand même que le processus a élu des joueurs assez solides...

La question : "Quel est votre joueur préféré parmi les gagnants des sondages de LVEUP depuis septembre 2009?"
Brian Skrudland
15 (15%)
Chris Terreri
7 (7%)
Craig McTavish
8 (8%)
Vyacheslav Kozlov
5 (5%)
Martin Havlat
10 (10%)
Guy Carbonneau
41 (41%)
Carey Price
12 (12%)

Nombre de votes jusqu'à présent : 98

Le Lois-Jeans, c'est fini...


Mauvaise nouvelle... L'équipe que nous détestions tous, les champions défendants de la Coupe Futura, le Lois-Jeans de Pont-Rouge, ne sont maintenant que du passé... L'équipe faisait face à de sérieux problèmes financiers et n'ont pu se soumettre à un plan de redressement imposé par la ligue et ces derniers ont décidé d'exclure l'équipe de la ligue...

Voilà!

RIP le Lois Jeans...

Une équipe de moins dans la LNAH, ça fait toujours plus de mal... Un clou de plus dans le cercueil du hockey professionnel au Québec... Écoutez Québec-Montréal pendant ce temps là...

Parlant de LNAH, rendez-vous vendredi au Palais des Sports de Jonquière alors que je vais assister au match entre les Marquis et le CIMT de Rivière-Du-Loup... Soyez-y pour boire une couple de bière avec moi et parler de Gerry McNeil ou de Terry Sawchuk!!! Espérons qu'il y ait un match cette fois-ci...

Cliquez ici pour plus d'infos à propos de la disparition du Lois-Jeans...

Pour les plus aventureux, je vous propose le forum de discussion de l'équipe... Je vous avertis, les fôtes sont rékurentes...

lundi 15 février 2010

Trêve de hockey #12 : L'équipe jamaïcaine de bobsleigh

Je trouve que les gars du Sportnographe se sont surpassé cette semaine en consacrant l'entièreté de leur excellente émission de radio aux Jeux olympiques de Calgary...

Qui parle Calgary, parle de bobsleigh jamaïcain...



Encore une fois, pour l'histoire complète, on se réfèrera au film de Walt Disney... Il n'y a rien de mieux que Disney pour nous créer des mythes... Je doute par cotnre qu'on voit le secouriste tomber sur le cul dans le film de Disney...

Steve Janaszak

Je parlais il y a quelques jours de Jim Craig, gardien connu pour avoir été celui qui défendait la cage des États-Unis lors des Jeux Olympiques de 1980. Craig qui connut un tournoi olympique remarquable, ne put jamais transformer ces succès dans la LNH.  Imaginez donc comment essayer de se tailler une place dans la Ligue nationale alors que l'on fut le gardien suppléant de Craig et que l'on a en gros la tâche de regarder ce "miracle" sur le bout du banc... Ce fut le cas de Steve Janaszak, l'autre gardien de cette équipe américaine...

Steve Janaszak est né en 1957 à St-Paul au Minnesota. C'est avec les Gophers de l'University of Minnesota que Janaszak se fit remarquer alors qu'il mena son équipe au championnat de la NCAA en 1979. Il fut d'ailleurs nommé meilleur joueur du tournoi de championnat. Il fut donc pressenti pour devenir membre de cette équipe olympique formée principalement de joueurs provenant des milieux universitaires. Malheureusement, le brio de Jim Craig écarta Janaszak du jeu. Il fut d'ailleurs le seul joueur à ne pas avoir connu de temps de glace du tournoi.

Après le tournoi de février 1980, Janaszak fut invité par les North Stars pour un essai d'une partie. Il connut un bon match qui se termina 2 à 2 contre les Sabres de Buffalo le 2 mars 1980. Cependant, avec l'excellent Gilles Meloche au sein de leur alignement et le vétéran Gary Edwards pour le soutenir, il n'y avait pas nécessairement de place pour Janaszak.  Il me semble que ça fait un peu comme si les North Stars avaient voulu capitaliser sur la victoire de l'équipe des États-Unis afin d'attirer les fans avec la présence de Janaszak pour un match.  Il passa le reste de la saison 1979-80 en se promenant au sein de plusieurs équipes de plusieurs circuits mineurs. Les Rockies du Colorado lui offrirent ensuite un contrat à titre d'agent libre en avril 1980

Il se joignit alors aux Komets de Fort Wayne à la saison 1980-81, où il connut un certain succès, remportant le trophée Ken McKenzie remis à la meilleure recrue américaine de la IHL, en compagnie d'un autre joueur nommé Mike LaBianca.  La saison suivante, Janaszak se retrouva avec le club-école des Rockies dans la Central Hockey League, les Texans de Fort Worth, où il partagea la cage avec le gardien Rick Laferrière.  Janaszak retourna pour une seconde fois dans la LNH lors de la saison 1981-82.  Ce second voyage dans la grande ligue au sein d'une des pires équipes de l'époque fut beaucoup moins concluant que le départ effectué en mars 1980 avec les North Stars. Janaszak laissa passer 13 buts en 2 matchs, ce qui lui valut un billet de retour pour les mineures. Il fut toutefois invité à se joindre à l'équipe nationale des États-Unis de 1982, où il fut le suppléant du gardien numéro un des Rockies, Glen "Chico" Resch.

En septembre 1982, les Rockies devenus les Devils du New Jersey l'échangèrent aux Flames de Calgary, qui l'envoyèrent à leur club-école de Wichita dans la CHL où il connut une saison respectable avant de prendre sa retraite à la fin de la saison.

Après sa carrière, Janaszak orienta sa carrière vers le monde de la finance...


dimanche 14 février 2010

Wayne Gretzky et la torche...

Vous avez trouvé ça mortellement embarrassant de voir le grand Wayne se promener dans une boîte de pick-up avec la torche olympique en faisant des tatas durant la cérémonie d'ouverture des jeux? Dites-vous que vous que le "monde entier des pays nordiques" a dû être tout autant embarrassé... Ceux par contre qui courraient derrière le camion avec leur cellulaires ont l'air d'avoir aimé...



Pourquoi les gens sentent-ils le besoin de tout prendre en photo et de tout filmer?

Citation de la semaine...

Le gars en arrière de moi hier au Centre Bell...

Esti qu'il est fif Hal Gill...

En tout cas, ça m'a fait rire...


Mel "The Mangler" Angelstad


Bonne St-Valentin!

Quoi de mieux que de souligner cette fête païenne en évoquant le nom du seul joueur à avoir porté le numéro 69 dans la NHL, Mel Angelstad...


Le chemin pour parvenir à cet accomplissement fut très ardu...

Melvin Angelstad est né en 1971 à Saskatoon. Il n'a pas joué au niveau junior majeur, jouant plutôt au sein d'équipe au niveau junior inférieur. Il débuta sa carrière professionnelle dans la Colonial Hockey League en 1992-93 avec les Thunder Hawks de Thunder Bay. La suite est un long voyage qui l'ammènera dans diverse ligues comme la ECHL, la Western Professionnal Hockey League, l'AHL, la IHL où il se développa une réputation de bagarreur sans peur et sans reproche. C'est avec les Pirates de Portland de l'IHL qui étaient alors qu'Angelstad connut le plus de stabilité. Il évoyla avec cette équipe qui était à l'époque le club-école des Capitals de Washington (et maintenant des Sabres de Buffalo) de 2001 à 2004. Auparavant, son plus long passage avec une équipe fut avec les K-Wings du Michigan lors de deux saison, en 1998-99 et en 1999-2000. À cette époque, il appartenait aux Stars de Dallas avec qui il signa à titre d'agent libre en 1998. Il ne joua que quelques matchs pré-saisons avec eux où il eut d'ailleurs la chance d'affronter Bob Probert... C'est en tant que joueur des Pirates de Portland que les portes de la NHL s'ouvrirent à lui après 11 ans de vie dans les ligues mineures. À la fin de la saison 2003-04, Angelstad fut invité par les Capitals de Washington lors des deux derniers matchs de la saison, un contre les Rangers le 3 avril 2004 et le lendemain contre les Penguins de Pittsburgh. Ça sera le seul temps qu'il passa dans la NHL en saison régulière.

Il se promena encore longtemps après, allant même évoluer jusqu'en Australie et en Angleterre. Il joua pour la dernière fois au hockey professionnel en Amérique du Nord avec les Mechanics de Motor City de la Union Hockey League, ligue qui devint la IHL actuelle quelques saisons plus tard...

Connu comme étant l'un des bagarreurs les plus redoutés des ligues mineures, Mel Angelstad fut également un des plus populaire. Il lança même un DVD avec ses meilleurs combats...

Tout ça pour dire qu'il fut le seul à avoir le courage de porter le numéro 69 dans la NHL...

Bonne St-Valentin...



samedi 13 février 2010

Jim Craig

Bon et bien on va entrer dans le buzz Olympique et pourquoi pas y entrer un peu par en arrière en craignant un peu les américains et leur gardien Ryan Miller... De toute façon, de tout temps, les gardiens américains ont surpris lors des olympiques, pensez à certains gardiens dont j'ai déjà parlé ultérieurement comme Ray Leblanc et Alphonse Lacroix (tous les deux ayant étrangement des racines francophones), mais j'en ai oublié un qui est encore plus important, Jim Craig...

Il faut quand même être un peu jaloux des américains, durant la Guerre Froide, ils ont eu un buzz avec le hockey olympique que nous, canadiens (tout le monde est canadien durant les olympiques), n'avons jamais connu. Par deux fois, en 1960 et en 1980, leur équipe olympique a su se diriger vers les grands honneurs à la grande surprise de tout le monde et lors de deux olympiades aux États-Unis. Je dis que je suis jaloux parce que le hockey olympique pour le Canada durant la Guerre Froide était un peu une chose ringarde, l'enfant pauvre de notre sport national. Une équipe amassée avec les moyens du bord avec des joueurs "amateurs" représentait toujours tant bien que mal le Canada contre ces pays comme l'URSS et la Tchécoslovaquie ayant été formées de joueurs de calibres professionnels considérés comme amateurs.

Les tournois olympiques n'étaient jamais bien intéressants pour le Canada. On pouvait se reprendre lors des autres tournois patentés par Alan Eagleson où les pros de la NHL pouvaient affronter les puissantes équipes européennes où là les canadiens étaient de calibre, mais pour ce qui est des Olympiques, nous n'avons jamais eu droit à notre "miracle" olympique comme les américains l'ont connu. Pas de films de films de Walt Disney avec Kurt "Fucking" Russell, juste une série moche à propos de la Série du Siècle de 1972 mal doublée à la Slapshot en français et où les joueurs canadiens-français sont des figurants... Ce que j'aime de ce que les américains ont nommé un "miracle" lors des Olympiques de 1980, c'est que, mis à part quelques joueurs comme Neal Broten, Dave Christian, Ken Morrow et Craig Ramsey, la plupart des joueurs sont retournés dans l'anonymat presque aussi rapidement qu'ils en sortirent à l'occasion de ce mémorable événement...

Ce fut d'ailleurs le cas d'un des principaux artisans de ce "miracle", le gardien Jim Craig. J'aimerais mieux me concentrer ici sur la carrière de Jim Craig dans la NHL plutôt que ce fameux tournoi olympique de Lake Placid. De toute façon, vous connaissez l'histoire... Trois jours avant ma naissance, l'équipe olympique américaine constituée de joueurs sortis des circuits universitaires affronta celle de l'URSS remplie de joueurs légendaires considérés comme des amateurs et les battirent contre toute attente pour aller affronter l'équipe finlandaise quelques jours plus tard et remporter l'or Olympique. Comme on nous fait croire au début du film de Disney, tout allait mal dans le monde des américain, pourtant Derby Crash n'était pas encore mort... (Cette légende du punk de Los Angeles est d'ailleurs décédée le même jour que John Lennon). Et comme tout allait mal dans le monde américain, cette victoire inspira le pays entier sur les possibilités de vaincre l'adversité, même devant l'impossible. Le symbole est un peu plus puissant selon moi que la Série du Siècle et c'est pourquoi on en a fait un film Disney, le myth maker le plus efficace de notre époque... Ce n'était pas seulement symboliquement la victoire d'un système politique contre un autre, mais un concept mythologique plus intense, celui analogue à celui de David contre Goliath que l'on retrouve dans l'Ancien Testament. Cette équipe venue de nulle part qui bat cette équipe de demi-dieux impossible à battre, trop fine, trop puissante, trop parfaite... Mais, bon, écoutez le film de Disney, ils vous expliquent l'histoire mieux que moi, c'est garanti! Il existe d'ailleurs un autre film qui date de 1981 avec Karl Madden dans le rôle de Herb Brooks et Steve Guttenberg (le mec de Police Academy) dans le rôle de Jim Craig...

Justement, Jim Craig...

James Downey Craig est né en 1957 à Easton au Massachusetts. C'est avec Boston University que Craig joua son hockey mineur et où sa domination devant le filet le fit remarquer par la NHL. En 3 ans avec l'équipe, il connut une fiche remarquable de 55-6-3. En 1977, les Flames d'Atlanta en firent leur choix de 4e ronde. Ce choix d'ailleurs fut acquis des Canadiens en compagnie de Bob Murray en retour d'un choix de 3e ronde qui fut utilisé par le tricolore pour repêcher un certain Pierre Lagacé... En 1978, il mena son équipe universitaire au championnat de la NCAA. Il fut nommé également de l'équipe d'étoile de la NCAA en 1979. Vous comprenez peut-être un peu mieux pourquoi ce gardien universitaire fut très facilement considéré pour devenir le gardien partant de l'équipe des États-Unis pour les jeux de Lake Placid...

Et encore une fois, je ne me pencherai pas sur les Jeux Olympiques de 1980. Si vous voulez connaître l'histoire d'une façon optimale, regardez le film de Disney. Sérieusement...

Après les Jeux Olympiques, la plupart des jeunes héros américains se sont joints aux équipes auxquels ils appartenaient (pour ceux qui avaient été repêchés).  Fier d'avoir eu du génie 3 ans plus tard, les Flames d'Atlanta invitèrent Jim Craig à se joindre à eux. La nouvelle coqueluche des américains remporta son premier match dans la LNH. Malheureusement, ça sera sa seule victoire dans l'uniforme des Flames, en perdant deux et annulant l'autre départ. L'étoile de la jeune vedette olympique commença a perdre de sa luminosité, n'étant pas capable de répéter ses exploits de février dans l'uniforme des Flames. Alors que les Flames firent leur bagages pour Calgary à l'été 1980, Jim Craig fit les siennes pour son Massachusetts natal. Il fut échangé aux Bruins en retour de deux choix au repêchage, un qui deviendra Steve Konroyd et l'autre... Mike Vernon... Les Flames avaient donc eu du flair après tout en repêchant Jim Craig en 1977 avec ce choix obtenu du Canadien, mais surtout en l'échangeant...

Décevant est un beau mot non seulement pour qualifier le passage de Jim Craig à Atlanta, mais également pour décrire celui avec les Bruins de Boston. La seule saison de Craig à Boston, en 1980-81, se fera dans l'ombre du légendaire Rogatien Vachon en se disputant le poste de second gardien avec Marco Baron. En 23 matchs avec les Bruins, malgré une fiche de 9-7-6, Jim Craig ne sut encore devenir le gardien qu'on attendait. Le papa de Mathieu de Loft Story allait l'emporter la saison suivante pour le titre de second gardien des Bruins, envoyant Jim Craig dans les mineures avec les Blades de Erie de l'AHL. Le miracle des Olympiques de 1980 ne s'est donc jamais transformé en miracle dans la NHL...


À la saison 1982-83, Jim Craig tenta de relancer sa carrière en retournant là où il connut la gloire, c'est à dire au hockey international, en se joignant à l'équipe nationale des États-Unis. Craig joua assez bien au niveau international lors de cette saison qu'il attira à nouveau l'attention de la NHL. Ce sont les North Stars du Minnesota qui décidèrent de tenter le coup à donner une chance à Craig afin de lancer pour de bon sa carrière dans la NHL comme on l'attend depuis maintenant 3 saisons. Ils le signèrent donc à titre d'agent libre en mars 1983. Malheureusement, la carrière de Craig ne connut pas encore l'étincelle qu'on attendait tous, même s'il était réuni au Minnesota avec un autre joueur de l'équipe "miraculeuse" de 1980 et celui ayant connut la carrière dans la NHL la plus significative, Neal Broten. Jim Craig ne joua que 3 matchs dans l'uniforme des North Stars lors de la saison 1983-84, passant le plus clair de son temps dans la CHL avec les Golden Eagles de Salt Lake City. Ces trois matchs dans la NHL et ses 27 parties jouées dans les mineurs en 1983-84 constituèrent la dernière saison de Craig dans le monde du hockey professionnel, lui qui se retira pour de bon à la fin de cette saison.

Lorsqu'il évoluait au niveau universitaire durant les années 70, Jim Craig fit ses études en marketing et en commerce et c'est vers cette voie qu'il orienta sa carrière après avoir conclu qu'il n'était pas assez de calibre pour le hockey professionnel. Il devint consultant en marketing et ne manquant pas encore une fois l'occasion de capitaliser sur ce qui a fait sa gloire, il partit sa propre boîte de consultant en marketing qu'il nomma Gold Medal Strategies. Avec les années, il aurait conseillé plusieurs compagnies parmi les plus, je ne dirais pas prestigieuse, disons connues, comme Disney, Monsanto, Pepsi et j'en passe beaucoup d'autres. vous voyez donc le genre de business que Monsieur Craig brasse... Il est également un conférencier très en demande aux États-Unis... Qui a dit donc qu'il n'a pas pu transformer sa médaille d'or en plus d'or... C'est seulement que ce n'est pas sur la glace qu'il a pu capitaliser sur sa médaille d'or olympique...

Il fut intronisé en 1999 au Temple de la renommée de la IIHF...

Si Steve Gutenberg jouait le rôle de Craig dans le téléfilm de 1981, c'est Eddie Cahill, également connu pour son rôle dans CSI: New York, qui tenait le rôle dans le film de 2004 de Disney...

Comme sa carrière fut très brève dans la NHL, Jim Craig n'eut droit qu'à une seule carte de hockey officielle. Et comble du malheur, comme il fut échangé en plein milieu de l'été des Flames d'Atlanta aux Bruins de Boston, cette unique carte fut une de ces fameuses cartes O-Pee-Chee/Topps où l'on peignit un uniforme des Bruins par-dessus celui des Flames... D'ailleurs, si ma mémoire est également bonne, tous les chandails des joueurs des Flames furent peinturé en raison du déménagement de l'équipe à Calgary... Je dis bien si ma mémoire est bonne...



mercredi 10 février 2010

Guy Boucher fait vraiment du bon travail...

Des pubs avec Mario Tremblay

Voici des pubs avec notre numéro 14 national, Mario Tremblay...

Avec celle-ci, on comprend pourquoi on ne vend plus autant d'automobiles de nos jours. À quoi bon nous vendre 36000 gadgets inutiles comme le système Sync dans notre Ford ou un "rack" à bouteille d'eau quand on peut se faire vendre un "char" par Mario Tremblay tout en chanson...



Celle-ci est un classique. On ne se demande pas trop pourquoi il n'y a pas d'Exact dans toutes les arénas...



Et dans celle-ci, notre grand bleuet rit de lui-même aux profits du Journal de Montréal...



Et pourquoi pas une petite bagarre entre Mario et le redoutable Stan Jonathan des Bruins en 1980...

mardi 9 février 2010

Bonne Fête, Chris "Knuckles" Nilan!

C'est aujourd'hui la fête d'un de mes joueurs préférés de ma jeunesse, le méchant Chris Nilan! Si mon joueur préféré était Mats Näslund, Nilan n'était pas très loin. Je portais même le numéro 30 lorsque je jouais au hockey, le 26 n'étant pas disponible...

Nilan était notre joueur badass bostonnais. Il est né le 9 février 1958 dans un quartier pauvre de Boston où pour survivre il faut apprendre à se battre très tôt. Il a grandit en idolâtrant un des plus grands joueurs de tout les temps, Bobby Orr, et ses Bruins de Boston en rêvant un jour de revêtir leur uniforme. C'est toutefois avec les ennemis jurés des Bruins, les Canadiens, qu'il joua la majeure partie de sa carrière, devenant rapidement un des joueurs les plus populaires du Canadien des années 80 par son attitude féroce et irréprochable. Chien enragé, cheval fou, dur à cuire, peu de joueurs dans ma tête n'arrivaient à la cheville de Chris Nilan...

Une raison de plus pour détester Jean Perron... Ça serait une longue mésentente avec ce (remplissez le mot) qui a fait en sorte que Nilan quitta le Canadien pour se joindre aux Rangers en janvier 1988... Si vous avez écouté 110% depuis l'an passé, vous savez comment Jean Perron n'aime pas les joueurs un peu croche qui aiment lever le coude et bien ça serait l'origine de la dispute, Nilan ayant eu tout au long de sa vie des problèmes avec la boisson. Serge Savard et ses coéquipiers Bob Gainey et Guy Carbonneau l'auraient à l'époque grandement aidé à s'en sortir, mais aux yeux de Perron, il était trop tard... C'est en arrivant à Broadway que sa carrière commença à être infligée par les blessures... Son rêve de jeunesse devint réalité en 1990 alors qu'il fut échangé aux Bruins. Le 31 mars 1991, Nilan obtint le plus grand nombre de pénalités de l'histoire dans un match face aux Whalers d'Hartford : six pénalités mineurs, deux majeures, une inconduite et une inconduite de partie pour un total de 42 minutes de pénalités... Précédemment dans la saison, le toujours pas très wise Mike Milbury surprit le monde du hockey en invitant Nilan au match des étoiles. On se rappelle qu'à l'époque l'entraîneur des équipes finalistes de la Coupe Stanley pouvaient inviter un certain nombre de joueurs et Mike Milbury, alors entraîneur des Bruins, invita notre numéro 30 préféré. Malheureusement, une blessure l'empêcha de jouer. On décida de changer cette règle suite à cette sélection...

Il revint à ses premiers amours en 1992 lorsque le Canadien le réclama au ballottage vers la fin de la saison 1991-92. Il joua 17 matchs avec le Canadien, récoltant un bon 74 minutes de pénalités qui allait porter le tout à un total de 3043 en tout en carrière. Il se retira à la fin de la saison avec l'uniforme qu'il portait au début de sa carrière, celui du Canadien...

Ce n'est pas pour rien qu'on l'invita au match du centenaire le 4 décembre dernier, dans le cœur des fans, il est toujours notre taureau sauvage...

Il demeure le joueur le plus pénalisé de l'histoire du Canadien de Montréal et à ce jour le 9e plus pénalisé de l'histoire de la NHL...

Bonne Fête, Chris Nilan! Fais attention aux costumes de bain...


Devenez fans de LVEUP...

Ouais, voilà, après tout le monde, j'ai fait une fanpage de La Vie Est Une Puck sur Facebook. Donc devenez fans pour recevoir les updates plus rapidement. Mais non, je ne veux pas me faire un compte twitter... Je résiste!

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lundi 8 février 2010

Larry "The Rock" Zeidel

J'imagine que ça vous est tous arrivé, ça m'est arrivé récemment et ça arrive dans les meilleures famille... Vous n'avez pas ou plus de job, peu importe la raison, et suite à ça vous sautez sur votre ordinateur et vous travaillez fort pour concocter le plus beau CV que vous pouvez avec en tête l'idée de vous dénicher non seulement un nouveau boulot, mais celui que vous voulez depuis longtemps... C'est long, c'est plate, le résultat n'est pas nécessairement automatique, mais bon, c'est comme un passage obligé... Dites-vous que c'est même arrivé à un joueur de hockey très robuste nommé Larry Zeidel...

Larry Zeidel est né en 1928 à Montréal au sein d'une famille juive. Après avoir passé plusieurs saisons à la fin des années 40 et du début des années 50 avec différentes équipes au sein de différents circuits mineurs dont les As de Québec de la ligue de hockey senior du Québec où il développa un style de hockey très robuste et violent, notamment en utilisant son bâton pas seulement pour manier des rondelles, Zeidel fit ses débuts dans la NHL avec les Red Wings de Detroit en 1951-52. Le timing était très bon, lui qui arriva avec l'une des plus puissantes équipes de l'histoire de la NHL, les Red Wings du début des années 50 qui terminèrent 7 saisons consécutives au sommet en saison régulière et qui remportèrent la Coupe Stanley à quatre de ces mêmes saisons, soit de 1948-49 à 1954-55. Zeidel arriva lors de la plus spectaculaires de ces saisons, soit celle où les Red Wings remportèrent la Coupe Stanley sans perdre de matchs. La symbolique de la pieuvre vient d'ailleurs de ces séries éliminatoires de 1952 où les Wings remportèrent 8 matchs de suite et où Terry Sawchuk n'accorda que 5 buts en 8 matchs afin de remporter les honneurs. Huit victoires, huit pattes... Pour sa part, Zeidel joua 19 matchs en saison et 5 matchs en séries éliminatoires pour retrouver son nom sur la Coupe Stanley lors de sa première saison dans la NHL.

Le passage de Zeidel auprès de l'équipe la plus puissante de son époque fut toutefois brève. Le défenseur montréalais revint avec les Red Wings la saison suivante pour une courte période, ne jouant que seulement 9 matchs avec les Red Wings et passant la majeure partie de la saison 1952-53 avec les Flyers d'Edmonton de la WHL. Il fut cédé la saison suivante aux Black Hawks de Chicago pour des compensations financières. Il passa la saison suivante avec cette équipe de fond de classement, jouant 64 matchs au sein del'équipe de la Ville des Vents. Cette saison 1953-54 sera la dernière de Zeidel dans la NHL durant l'ère des six équipes. Il fut cédé à nouveau la saison suivante aux Flyers d'Edmonton avec qui il évolua avant d'être cédé la saison suivante aux Bears de Hershey de l'AHL. Zeidel passa les huit saisons suivante à la ligne bleue des Bears, aidant notamment cette équipe à remporter la Coupe Calder lors de deux saisons consécutives en 1957 et 1958. Il fut cédé en 1963 aux Totems de Seattle de la WHL avant de passer aux Barons de Cleveland de l'AHL où il retrouva un ancien coéquipier des Red Wings de 1951-52 maintenant devenu joueur-entraîneur de l'équipe, Fred Glover. C'est avec la légendaire équipe de Cleveland que Zeidel connut sa troisième conquête de la Coupe Calder en 1964. Après un autre passage à Seattle la saison suivante, Zeidel retourna encore quelques saisons avec les Barons.

Nous sommes donc en 1967, la NHL vient de doubler son nombre d'équipes et le chemin est dorénavant ouvert pour des vétérans des ligues mineures professionnelles afin de jouer d'une manière régulière dans la NHL. Pour Zeidel, cela représentait la chance de retourner dans la NHL après 14 ans à évoluer dans les ligues mineures et il décida de faire cela en grand. Il investit une centaine de dollars de sa poche afin d'envoyer un curriculum vitae sur papier glacé à chacune des 6 nouvelles équipes afin de proposer ses services. La plupart des équipes firent la même chose que la plupart des employeurs font quand vous leurs envoyez un CV même si vous avez travaillé fort dessus, il le mirent à la poubelle (en fait, de nos jours ils le mettent dans la corbeille de leur courriels ou dans le bac de recyclage, les temps changent). Mais le directeur général des nouveaux Flyers de Philadelphie, Keith Allen, décida de donner un essai au vétéran. Zeidel n'eut aucune difficulté à se tailler une place au sein de la formation et signa avec les Flyers son premier contrat de la NHL depuis 14 ans à l'âge de 39 ans.

Au sein de cette jeune équipe, l'expérience de Zeidel fut d'une grande utilité et l'équipe se hissa en tête de classement de la section ouest de la NHL, section comprise de nouvelles équipes, avant de se faire éliminer au premier tour par les Blues de St-Louis. Zeidel aurait apparemment connut durant cette saison une très violente bataille à coups de bâton avec Eddie Shack des Bruins de Boston. Il revint à la saison 1968-69 avec les Flyers avec qui il joua quelques matchs avant de prendre définitivement sa retraite en tant que joueur de la NHL...

Larry fut avant tout connu pour être un des joueurs les plus salauds sur glace de son époque, utilisant son bâton, sa parole et ses épaules pour imposer sa loi sur la glace... On le nomma d'ailleurs "the fastest stick in the Midwest" à une certaine époque. En opposition à ses performances sur glace, il fut apparemment un gentleman en dehors de la glace...




Une petite photo pour le plaisir #13...

Un grand joueur... Un DG (patchez le trou)...

samedi 6 février 2010

Gilles Gilbert du Boston affligé par la grippe...

Dans ce petit vidéo datant de janvier 1980, Gilles Gilbert du Boston est affligé par la grippe durant un match qui oppose les Bruins aux Flames d'Atlanta. Remarquez ce petit avantage numérique des Flames qui est assez agressif et regardez comment notre ami Gilbert du Boston est exténué lorsque la rondelle sort de la zone du Boston. Les Bruins emportèrent ce match du 12 janvier 1980 par la marque de 5 à 3...




Citation de la semaine...



En écoutant le match Devils-Maple Leafs hier avant de se rendre au Centre Bell (Shoot at the Devils, Ilya Kovalchuk) avant d'aller voir le très étrange show de Mötley Crüe (je ne suis juste pas un fan, c'est tout), mon cousin a passé un commentaire assez rigolo en plein milieu d'une discussion sur quel jeune défenseur le Canadiens pourrait aller chercher pour rejeunir leur ligne Bleue. Il a dit :

Moi j'irais chercher Pierre-Luc Letourneau-Leblond, j'aurais l'impression d'être allé chercher 4 joueurs en même temps...

En parlant du show de Mötley Crüe et afin de revenir sur une discussion d'il y a quelques temps sur le blogue, j'ai remarqué hier en regardant dans les hauteurs du Centre Bell où il y a des portraits des joueurs des Canadiens membres du Temples de la Renommée, j'ai bel et bien remarqué qu'on reconnaissait Babe Siebert en tant que joueur ayant porté le numéro 1.

Pour ce qui est du show de Mötley Crüe en tan que tel, je me demande toujours si c'est vraiment virile une bande de gars saoul qui chante des vieilles tounes de Mötley Crüe en gang en se brassant le cul... Mais ça m'a fait penser que ce genre de groupe de musique qui s'est probablement formé non seulement pour baiser avec des femmes et prendre des drogues dures, mais pour jouer dans un aréna... C'est comme un peu un héritage du hockey qu'on oublie souvent... L'aréna de hockey comme étant l'endroit ultime pour des spectacles à grand déploiement... La largeur d'une patinoire étant parfaite pour des spectacles de cette grandeur... Ceux qui veulent jouer sur une scène plus grande sont selon moi des mégalomanes... Déjà qu'un aréna...

Ah, et pour revenir sur Pierre-Luc Letourneau-Leblond, sachez qu'il n'écrit que Leblond derrière son chandail... Donc il n'a pas de lettres jusqu'à chaque coude...