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jeudi 30 juin 2011

Joe Nieuwendyk, un joueur avec de la classe...




Avec l'intronisation de Joe Nieuwendyk et Doug Gilmour, ils sont maintenant cinq de cette méchante équipe de 1989 des Flames de Calgary qui a battu mes Canadiens en finale au Temple de la Renommée...

Mais contrairement à Doug Gilmour, j'ai toujours aimé Joe Nieuwendyk. Ce grand joueur avec un casque Cooper qui lui allait à merveille. J'ai toujours trouvé qu'il avait un regard intense que seul un pur race peut posséder...

Travailleur acharné, joueur instinctif, leader unique, personnalité généreuse... Nommez-les les qualités que l'on donne depuis toujours à Joe Nieuwendyk...

J'ai déjà entendu parler de son éthique de travail, des heures passées en compagnie d'Al MacInnis à se pratiquer à dévier les boulets de canon de cet autre grand joueur des Flames... Comme on dit, la perfection n'est approchable qu'avec la répétition. On ne marque pas plus de 500 buts en carrière dont plus de 100 à ses deux premières saisons sans une éthique de travail implacable... Joe Nieuwendyk l'avait, cette éthique du champion...

Leader incontesté? Sans aucun doute. Très rapidement, Nieuwendyk s'est retrouvé capitaine des Flames très jeune et a su très bien exercer son leadership sur et hors glace, on lui a d'ailleurs remis le trophée King Clancy pour son implication hors glace en 1995, sa dernière année avec les Flames...

Le meilleur exemple de la grandeur de Nieuwendyk reste sans aucun doute son implication avec les Stars. Il s'agit en quelque sorte de la décision qui a fait de Bob Gainey un bon directeur général. En faisant l'acquisition de Nieuwendyk, Gainey a payé un fort prix, il a remis aux Flames le joueur qui allait devenir le prochain grand capitaine de l'équipe, Jarome Iginla... Nieuwendyk a su répondre comme vous le savez en exerçant son leadership et son expérience lors de la très contestée Coupe Stanley de 1999. Non seulement il remporta sa deuxième Coupe Stanley en carrière, mais il remporta le Conn Smythe... C'est peut-être toujours un peu sous-estimé la valeur d'un Conn Smythe mais ça veut dire beaucoup. Vous savez, vous faites partie de cette bande de guerrier qui a remporté ce trophée qui est reconnu comme un des plus difficile à remporter mais vous êtes connus comme ayant été le meilleur joueur de cette conquête (et parfois de la non-conquête).

Le pari prit par Bob Gainey 4 ans plus tôt était un bon, il avait un des meilleurs élément pour se rendre à la Coupe Stanley en Joe Nieuwendyk... Il avait payé cher, mais cet ancien capitaine du Canadien, ce guerrier, savait reconnaître un autre de sa race...



À nouveau, sous les ordres de Pat Burns, ce grand coach qui aurait dû entrer avec lui au Temple l'an dernier, Joe Nieuwendyk a mis la main sur sa troisième Coupe Stanley en carrière en 2003, un an après avoir remporté l'or à Salt Lake City avec le Canada. Ça sonne comme si c'était naturel pour lui d'être un champion...

Joe Nieuwendyk était un de ces joueurs qui ont des auras, dont personne ne parlera en mal, même si ils ont porté les couleurs des Leafs... Les chiffres, les récompenses, la renomée... Tout est là...

C'est donc normal de voir entrer Joe Nieuwendyk parmi les plus grands, il en fut un...


(Heureusement pour nous, il n'a pas ramené la Coupe à Toronto)

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