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lundi 8 juillet 2013

Bernie Wolfe









Montréalais d’origine, Bernie Wolfe s’est illustré avec les Georgians de l’Université Sir George Williams (faisant aujourd’hui partie de l’Université Concordia).  Il fut nommé sur la première équipe d’étoiles de la conférence du Québec en 1972 et sur celle du Canada en 1974.

Jamais repêché et signé comme agent libre par les Capitals, une équipe d’expansion, il passa la saison 1974-75 avec les Nordiques du Maine de la NAHL et les Robins de Richmond de la Ligue Américaine.

La première saison des Capitals fut toutefois des plus pénibles (fiche de 8-67-5), ce qui créa une opportunité pour Wolfe.  Il fit donc ses débuts en 1975-76, année où, malgré une mince amélioration, l’équipe demeura profondément médiocre (11-59-10).  Wolfe joua 40 matchs et eut la distinction (!) d’être le seul gardien avec une moyenne inférieure à 5 (4,16).  Il fut même voté le joueur le plus utile par les partisans.

Par la suite, le progrès de l’équipe fut très lent (il faudra attendre 1982-83 avant de les voir atteindre les séries pour la première fois), mais il y eut quand même une certaine amélioration.  Par le fait même, Wolfe vit son temps de glace diminuer.  Il joua 37 matchs en 1976-77, 25 en 1977-78 et 18 en 1978-79.  L’année suivante, les Caps firent l’acquisition de Wayne Stephenson (voir texte du 27 mai 2013) et c’en fut fait de la carrière de Wolfe.

Au total, il participa à 120 matchs.  Sa fiche globale est de 20-61-21, avec une moyenne de 4,16 et un blanchissage.  Donc, rien de bien reluisant.  D’ailleurs, Wolfe lui-même ne s’est jamais pris très au sérieux.  Pendant une période où, avec la présence de l’AMH, le nombre d’équipes professionnelles était à son sommet, le niveau de talent, très peu soutenu par des joueurs européens à ce moment, était probablement à son maximum de dilution. (voir texte du 19 août 2011)  Dans ce contexte, les Capitals étaient une équipe des plus faibles.  On peut donc se douter qu’en dehors de ces circonstances particulières, certains joueurs des Caps (incluant Wolfe) n’auraient jamais joué dans la LNH.

Par contre, ça n’a pas empêché Wolfe de faire son chemin jusqu’au Temple de la Renommée, à sa manière, évidemment.  À la fin de sa carrière, il s’était fait faire un masque très remarqué, aux couleurs du drapeau américain.  Celui-ci est maintenant exposé à Toronto, mais comme il le dit lui-même, ce n’est pas en raison de ses performances sur la glace.

Par la suite, il est resté à Washington, où il est devenu conseiller financier.  Il a par après démarré sa firme, qui est bien en vue dans la région de la capitale américaine.

En 1992, il a brièvement refait surface dans le monde du hockey.  En vue du repêchage d’expansion, les Capitals devaient exposer un gardien, chose qui ne leur convenait pas.  Ils ont alors fait signer un contrat à Wolfe, ce qui a soulevé l’ire de Phil Esposito, qui était à ce moment à la tête du groupe du Lightning de Tampa Bay.  Il a alors affirmé qu’il n’avait pas payé 50 millions $ (le frais d’expansion) pour Bernie Wolfe, lui qui n’était même pas bon lorsqu’il jouait contre lui quinze ans plus tôt.  La Ligue rejeta le contrat de Wolfe et les Caps durent faire l’acquisition de Steve Weeks pour s’assurer d’avoir un gardien disponible.

Sources : .”Bernie Wolfe des Capitals de Washington” de Richard Labbé, 19 mars 2011, La Presse (cyberpresse.ca), legendsofhockey.net, wikipedia.org.

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