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lundi 23 mars 2015

Andy Hebenton








L’homme de fer de la Ligue Nationale est Doug Jarvis (voir texte du 17 septembre 2009), qui a disputé 988 matchs consécutifs.  Il avait battu la marque de Garry Unger, qui en avait disputé 914.  Unger avait lui-même battu la marque d’Andy Hebenton, qui du milieu des années 1950 au milieu des années 1960 en avait joué 630.  Ce total est encore aujourd’hui le septième plus élevé.

Il y a par contre une nuance à faire avec la marque de Hebenton.  Comme il a joué pendant la période des « Original Six », il n’était pas suffisant d’éviter les blessures.  Il fallait conserver son poste, pour lequel, à seulement six équipes, la compétition était féroce.

Originaire du Manitoba, Hebenton s’est établi en 1950 dans la PCHL (Pacific Coast Hockey League, qui deviendra plus tard la WHL, la Western Hockey League).  Il s’agissait d’une ligue professionnelle de très bon calibre, établie dans un territoire que ne couvrait pas à ce moment la LNH.  Les droits de Hebenton appartenaient aux Canadiens, mais ils n’avaient pas de place pour lui dans leur riche alignement.

Après avoir passé cinq saisons avec les Cougars de Victoria, ses droits furent vendus aux Rangers de New York.

Il passa en tout huit saisons dans l’uniforme des Blueshirts, où il atteint ses sommets en 1958-59.   Au cours de cette campagne, il amassa 33 buts et 29 passes au sein d’une équipe qui a raté les séries éliminatoires.  Il participa également au match des étoiles de 1960.  Par contre, il se fit principalement connaître pour son jeu propre et son endurance.

En 1956-57, il remporta d’ailleurs le Trophée Lady Byng (joueur le plus gentilhomme).

Pour ce qui est de l’endurance, il ne rata aucun match pendant tout son séjour à New York.  En 1963, il fut laissé sans protection.  Les Bruins le repêchèrent et le gardèrent une saison supplémentaire, au cours de laquelle Hebenton joua encore tous les matchs.  Au cours de sa carrière de neuf saisons dans la LNH, Hebenton n’a ainsi raté aucun match.  Il attribue son endurance au fait qu’il travaillait dans le domaine de la construction pendant l’été.  Selon lui, ce type de travail l’endurciçait.

Il retourna ensuite dans la WHL, d’abord avec les Buckaroos de Portland, puis avec les Maple Leafs de Victoria, avant de retourner à Portland.  Il joua ainsi dix autres saisons.  En 1974, il quitta Portland pour la simple raison que la ligue cessa ses activités.

Ce n’est qu’en octobre 1967 qu’il rata deux matchs, mais pas en raison d’une blessure.  Il dut s’absenter pour assister aux funérailles de son père.  Et comme il n’avait pas non plus raté de matchs à ses trois saisons dans la WHL avant de se joindre aux Rangers (de 1952 à 1955), Hebenton a ainsi disputé un record de 1062 matchs professionnels consécutifs et ce, dans des ligues où le jeu pouvait être assez robuste.

Il ne rata pas d’autres matchs au cours de ses sept autres saisons dans la WHL.  Donc, si le décès de son père n’était pas arrivé pendant la saison, sa séquence aurait été de plus de 1500 matchs consécutifs.

Il fut également un abonné de la Coupe Fred Hume (l’équivalent du Lady Byng pour la WHL).  Il le remporta à six reprises, incluant les cinq dernières fois où il fut remis (de 1970 à 1974).

En 1974-75, il joua quelques matchs dans la CHL (Central Hockey League) et quelques autres avec une version semi-pro des Buckaroos, avant de prendre sa retraite à 46 ans.

Au total, il a disputé 26 saisons comme professionnel, une marque qui ne sera battue que par Gordie Howe, avec 32.

Un autre fait d’armes de Hebenton est qu’il a joué au niveau professionnel en même temps que son fils.  En effet, pendant qu’il jouait sa dernière saison dans la WHL, son fils Clay a gardé les buts dans la CHL.  (Il a plus tard joué avec les Roadrunners de Phoenix de l’AMH.)  C’est également Gordie Howe qui a été le seul autre à réaliser cet exploit, lorsqu’il s’est joint aux Aeros de Houston de l’AMH.  Howe a toutefois la particularité d’avoir joué non seulement dans la même ligue, mais aussi au sein de la même équipe que ses fils (Mark et Marty), ce qui n’est pas le cas de Hebenton.

Il tenta par la suite de devenir entraîneur, mais il eut plus ou moins de succcès.

Sources :  « The Thousand and One Nights of Andy Hebenton » de Gary Ronberg, 24 avril 1967, Sports Illustrated (si.com/vault), halloffame.mb.ca, portlandbuckaroos.com, wikipedia.org.

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