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lundi 9 mars 2015

Faire carrière dans un autre sport que son père







Les Canadiens ont récemment fait l’acquisition de Jeff Petry des Oilers d’Edmonton. Ancien de l’Université Michigan State, il est né à Ann Arbor, au Michigan. À ce moment, son californien de père, Dan, était lanceur partant pour les Tigers de Détroit. Quelques années avant la naissance de Jeff, en 1983, il a mérité 19 victoires. L’année suivante, il a remporté 18 des 104 victoires de l’équipe, dans une saison couronnée par un triomphe de la Série mondiale.

De 1979 à 1991, Dan Petry s’est aussi aligné avec les Angels, les Braves et les Red Sox, et a remporté un total de 125 matchs.

Jeff Petry n’est toutefois pas le seul hockeyeur à avoir un père athlète qui s’est illustré dans un autre sport. Cette situation a au moins l’avantage d’éviter les comparaisons avec le paternel. En voici quelques autres.
Belle moustache!
Richard Nurse

Darnell Nurse faisait partie jusqu’à récemment de la même organisation que Petry. Repêché au septième rang en 2013 par les Oilers, Nurse a joué cette année ses premiers matchs dans la LNH. Mais avant lui, son père, né à Trinité et Tobago, s’est aligné de 1990 à 1995 avec les Tiger-Cats d’Hamilton de la LCF.

Le lien entre le football et Darnell Nurse ne s’arrête pas là, puisque l’ex-quart des Eagles de Philadelphie, Donovan McNabb, est son oncle.
Maurice Racine

Bruce Racine a joué 11 matchs comme gardien avec les Blues de St-Louis en 1995-96, en plus de passer du temps dans la IHL, la AHL et la Ligue Élite finlandaise.

Avant lui, son père, Maurice, a connu une carrière toute étoile avec les Rough Riders d’Ottawa. Joueur de ligne offensive et botteur (avant que le poste de botteur ne soit une spécialité), il était très endurant. En 17 ans (de 1958 à 1974), il n’a raté que neuf matchs. Il participa à cinq matchs de la Coupe Grey, incluant quatre victoires : 1960, 1968, 1969 (disputé à l’Autostade de Montréal) et 1973.

Il fut choisi au sein de l’équipe d’étoiles de l’est à trois reprises et deux autres fois sur celle de la ligue. Le numéro 62 de ″Moe The Toe″ a été retiré par les Rough Riders immédiatement à la fin de sa carrière. Il fait maintenant partie du Temple de la renommée du football canadien.

Popeye Jones

Seth Jones, le jeune défenseur prometteur des Predators de Nashville, est né à Arlington, au Texas, alors que son père Ronald « Popeye » Jones s’alignait avec les Mavericks de Dallas de la NBA. Par contre, c’est lors de son passage avec les Nuggets de Denver que son fils Seth a adopté le hockey. Popeye avait demandé des conseils à nul autre que Joe Sakic pour savoir où Seth devrait débuter pour se mettre au hockey.

Popeye a également joué avec les Raptors, les Celtics, les Wizards et les Warriors, dans une carrière dans la NBA qui a duré onze ans.

Alberto Ribeiro

Mike Ribeiro n’a plus besoin de présentation (et a encore récemment fait les nouvelles, et pas à cause de son jeu sur la glace). Celui qui, après plusieurs arrêts, s’aligne avec les Predators, n’est toutefois pas le seul athlète de la famille. Son père, Alberto, était un joueur de soccer portugais qui s’est rendu à Montréal pour s’aligner avec le Manic de la North American Soccer League (voir texte du 26 juillet 2011).

Harold Ledyard

De 1984 à 2002, Grant Ledyard a joué plus de 1000 matchs pour de nombreuses équipes, incluant entres autres les Sabres, les Stars, les Bruins et les Sénateurs. Il est né à Winnipeg, d’un père issu d’un endroit où le hockey est pourtant loin d’être le sport dominant.

Harold Ledyard est né en Alabama. C’est après s’être aligné avec les Rough Riders d’Ottawa qu’il s’est retrouvé à Winnipeg. Il était le quart réserviste des Blue Bombers, derrière Ken Ploen. Harold a fait partie de l’équipe gagnante de la Coupe Grey en 1961 et 1962. Il a joué avec les Bombers jusqu’en 1965, alors qu’il a terminé sa carrière en jouant quelques matchs avec la Saskatchewan.

Hal Ledyard s’est noyé en 1973, alors que Grant n’avait que onze ans.
Pat Richter

Barry Richter a joué 25 matchs avec les Canadiens pendant une période pas très glorieuse (1999-2000 et 2000-01). Peut-être qu’il ne vous a pas particulièrement marqué. En incluant ses passages avec les Rangers, les Bruins et les Islanders, il a disputé un total de 151 matchs dans la LNH.

Son père Pat a, comme lui, étudié à l’Université du Wisconsin-Madison (état d’où ils sont tous les deux natifs). Pat s’y est illustré dans trois sports : le football, le baseball et le basketball, mais pas le hockey.

Après avoir été repêché au septième rang par les Redskins de Washington en 1963, le receveur de passe joua huit saisons dans leur uniforme.

Il retourna à son alma mater en 1989 comme directeur athlétique, où les équipes sportives étaient à ce moment en difficulté financière. Il parvint finalement à renverser la vapeur et il y sera jusqu’en 2004.
Tommy O’Connell

Le défenseur Mike O’Connell a connu une carrière de douze saisons avec les Black Hawks et les Red Wings, mais c’est surtout pour ses années avec les Bruins (de 1980 à 1986) qu’on se souvient de lui.

Une fois sa carrière de joueur terminée, il est retourné dans l’organisation des Bruins. Il a entre autres été directeur-gérant de 2000 à 2006. Pendant son règne plus ou moins heureux, il a repêché Patrice Bergeron et David Krejci, mais il a aussi échangé Joe Thornton aux Sharks.

Son père, Tommy, a de son côté joué dans la NFL comme quart-arrière. Sa carrière a été en trois temps. Il a d’abord joué avec les Bears de sa ville natale (et où est aussi né Mike) en 1953. Il est ensuite revenu avec les Browns de Cleveland en 1956 et 1957. Finalement, il est venu faire un troisième et dernier tour de piste avec les Bills de Buffalo de la nouvelle AFL (American Football League), pour leurs deux premières saisons, en 1960 et 1961.
Parmi ceux qui sont dans la situation inverse (père hockeyeur, fils dans un autre sport), on note entre autres Jimmy et Pete Ward (voir texte du 9 septembre 2013) et Ted et Kirk McCaskill (voir texte du 26 mars 2013). Dans les deux cas, les fils ont eu de belles carrières au baseball.

Sources : “Elite prospect Seth Jones can thank Joe Sakic for starting him on the right path” de Elliott Pap, 7 novembre 2012, Vancouver Sun (vancouversun.com), “Ribeiro building new memories in Dallas” de Larry Wigge, 15 janvier 2008, (nhl.com), “With CFL, NFL kin in his corner, Nurse is creating a big NHL draft buzz” de Ben Kuzma, 27 juin 2013, The Province (theprovince.com), wikipedia.org.

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