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lundi 15 février 2016

Mike Comrie




L’histoire de Mike Comrie à l’extérieur de la patinoire est intéressante de plusieurs façons.

D’abord, sa famille. Il est le fils de Bill Comrie. Celui-ci a joué junior avec les Oil Kings d’Edmonton avant de prendre la relève de l’entreprise familiale avec ses deux frères. Ils ont ensuite fait de Brick l’un des plus importants détaillants de meubles au Canada.

Sur une base sportive, Bill Comrie a été propriétaire des Lions de la Colombie-Britannique de 1993 à 1996 et est propriétaire minoritaire des Cubs de Chicago depuis 2015.

En 2012, Brick a été vendu à Léon pour 700 millions $.

Avant que Mike n’atteigne la LNH, son frère Paul avait joué 15 matchs avec les Oilers. Son autre frère, Eric, a été repêché en deuxième ronde par les Jets en 2013 et joue présentement dans la Ligue américaine.

Par ailleurs, la mère de son fils est nulle autre que l’actrice et chanteuse Hilary Duff, avec qui il a été marié de 2010 à 2016.

Son chemin vers la LNH a aussi été intéressant. Il alla jouer avec les Wolverines de l’Université du Michigan de Red Berenson (voir texte du 29 juin 2013), avant d’être repêché par l’équipe de sa ville (et à laquelle appartenait son frère), les Oilers. Ils en firent leur choix de troisième ronde (91e au total) en 1999.

Par contre, en 2000, il alla jouer avec le Ice de Kootenay de la WHL. Ce faisant, il utilisa la « règle Mike Van Ryn ». Habituellement, un joueur qui joue dans le réseau universitaire demeure la propriété de l’équipe qui l’a repêché jusqu’à ce qu’il quitte l’école. Par contre, s’il quitte pour aller jouer junior, l’équipe a jusqu’au 31 décembre pour le signer, sinon le joueur devient joueur autonome à la fin de la saison.

En allant dans la WHL, Comrie mit ainsi énormément de pression sur l’équipe de sa ville (et où son père opérait une entreprise très en vue). La manœuvre aurait pu causer du ressentiment à son endroit (ou à l’endroit de l’entreprise de son père). Toutefois, avec 79 points en 37 matchs avec Kootenay, il fit l’envie des partisans des Oilers, qui tenaient à ce qu’il soit signé.

La veille de la date limite, Comrie réussit à arracher un contrat de 3 ans à 1,025 million par année (ce qui était à peu près la limite pour un joueur recrue). Par contre, avec ses nombreux bonis, le contrat pouvait monter jusqu’à 9 millions $ au total. La journée même de sa signature, Comrie joua son premier match, contre les Canadiens.

Qu’est-ce que tout cela a donné? Pas mauvais, mais pas nécessairement à la hauteur des attentes.

Son contrat remplis de bonis lui a donné une réputation de joueur qui joue pour ses propres statistiques. Il y eut aussi des blessures, des disputes contractuelles et de nombreux changements d’équipes. Lorsqu’une troisième chirurgie à la hanche le força à prendre sa retraite en 2012, il avait joué pour les Oilers (deux fois), les Flyers, les Coyotes, les Sénateurs (deux fois), les Islanders et les Penguins.

En 589 matchs, il montre une fiche de 168-197-365. Il a aussi remporté une médaille d’or au championnat du monde en 2003, disputé en Finlande.



Sources : « Bloc-notes » de Pierre Ladouceur, 31 décembre 2000, La Presse, p.S2, « Mike Comrie forced to retire at 31 » de Bruce McCurdy, 14 février 2012, Edmonton Journal (edmontonjournal.com), legendsofhockey.net, wikipedia.org.

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