Drop Down MenusCSS Drop Down MenuPure CSS Dropdown Menu

samedi 30 décembre 2017

Équipe All-Star des oubliettes #4 - Flames de Calgary





J’en suis maintenant à ma 4e équipe All-Star des oubliettes et je commence à mieux définir mes critères de sélection. Il faut rappeler que tout ça est très subjectif et mes souvenirs et impressions de tel ou tel joueur peuvent varier des vôtres. J’essaie de consulter mes collègues de LVEUP pour mes candidats mais généralement nous n’arrivons pas toujours au même consensus. Anyway, comme je disais je redéfinis constamment mes critères de sélection et voici donc un résumé de ces critères en ce moment.

- Le joueur doit généralement avoir joué moins de 100 matchs avec la franchise. Cependant j’accepte plus de 100 dans quelques cas spécifiques mais jamais plus de 200. Ainsi lorsque le joueur ne joue qu’une poignée de matchs avec l’équipe cela aide grandement à le faire entrer dans le top 5.

- J’essaie d’ignorer les joueurs ayant débuté leur carrière dans l’équipe avant d’avoir quitté rapidement cette dernière. Normalement nous avons tous en mémoire des cas de joueurs repêchés par une équipe mais qui ont connu du succès ailleurs. Il y a d'ailleurs déjà un million d’articles du genre où on nous rappelle les erreurs commises par plusieurs équipes (Cam Neely à Vancouver, Phil Esposito à Chicago etc…) et je n'aime pas faire comme les autres. Dans le cas des Flames, on retrouve plusieurs joueurs du genre (Brett Hull, Martin St.Louis…) que l'on ne retrouvera pas dans cette liste.

- Le facteur “Bizarre. Souvent, ce qui m’aide à choisir un joueur c’est de le voir dans l’uniforme. Il y a des cas flagrants où ça jure totalement avec le joueur et/ou l’équipe, dans le genre de voir Guy Lapointe ou Mats Naslund avec les Bruins…

- L’amnésie collective. Quelquefois, un joueur a tellement peu laissé d’impact dans une équipe, ce qui fait qu’il y a peu de gens qui se souviennent de lui dans tel uniforme, même dans la ville concernée. On préfère oublier dans ces cas-là. Si le parcours du joueur est plus récent (genre 2010) et que je m’en rappelle autant qu’un joueur des années 70, c’est un facteur déterminant dans ma sélection.

Donc voilà. Passons maintenant au Top 5 des oubliés des Flames.

5. Tony Amonte161 matchs (2005-07)

Je commence ici avec une exception à ma règle arbitraire de moins de 100 matchs avec un joueur qui approche même le cap des 200. Normalement, au dessus de 100 matchs, on est pratiquement garanti de se rappeler du joueur dans l’uniforme en question mais dans le cas d’Amonte ici, j’avoue ne pas trop m’en souvenir. Le fait est que je l’associe tellement plus aux Blackhawks ou aux Rangers et sa fin de carrière m’est un peu sortie de l’esprit. Il s’amena à Calgary au retour du lock-out en 2005 et y joua deux saisons complètes comme joueur de soutien. Il y marqua toutefois son 400e but en carrière.


4. J-S Giguère - 22 matchs / Grant Fuhr - 23 matchs / Ken Wregget - 27 matchs (1998 à 2000)

Je combine ici trois gardiens qui ont joué à peu près le même nombre de matchs avec l’équipe durant la même période soit la fin des années 90 alors que l’équipe se cherchait pas mal avant l’arrivée de Miika Kiprusoff. Comme Martin St.Louis, on remet souvent le cas de Giguère sur le tapis dans les discussions des échecs des Flames, mais dans son cas, il faut se rappeler que les Flames étaient la 2e équipe à abandonner dans son cas après les Whalers de Hartford. Dans le cas de Fuhr et Wregget, il s’agissait de deux cas de fin de carrière. Le cas de Fuhr est assez marquant pour le facteur “Bizarre” alors qu’on est plus habitué de le voir de l’autre côté de la bataille de l’Alberta avec les Oilers.

3. Owen Nolan 77 matchs (2007-08)


Après les Nordiques et les Sharks (et 9 matchs au Colorado), le parcours de Nolan dans la LNH fut plutôt nomade. Il joua une saison et demie à Toronto avant le lock-out et son séjour dans la ville reine fut plutôt controversé dû à des blessures, des performances insatisfaisantes et des problèmes de contrat. Il prit finalement une année sabbatique pour se remettre de ses blessures en 2005-06 et revint l’année suivante avec les Coyotes de Phoenix où il joua un an avant de finalement aboutir à Calgary en 2007-08. Il n’était plus alors le joueur dominant qu’il était avec les Sharks et les Nordiques et il se contenta d’une saison de seulement 32 points. Après cette seule saison à Calgary, il joua 2 dernières saisons avec le Wild et une autre en Suisse pour terminer sa carrière en 2011.

2. Garry Unger 79 matchs (1979-80)
J’inclus un joueur de la franchise à Atlanta ici avec Garry “Iron Man” Unger, un joueur culte de l’histoire des Blues de St.Louis où il fut la vedette pendant les années 70 et où il connut 8 saisons consécutives de 30 buts et plus en plus d’être capitaine pendant une saison. Il avait également connu un bon début de carrière avec les Red Wings auparavant mais fut chassé de l’équipe parce qu’il refusait de se couper les cheveux (pas une joke). C’est en 1979-80 qu’il quitta finalement St.Louis alors qu’il fut échangé aux Flames pour leur dernière saison à Atlanta. Il était alors le détenteur du record pour les matchs joués consécutifs et ce depuis 1976, d’où le surnom “Iron Man”. C’est toutefois avec les Flames que sa séquence se termina à 914 matchs lorsqu’il fut laissé de côté par l’entraîneur Al MacNeil. Son record fut plus tard battu par Doug Jarvis. Son passage à Atlanta fut donc peu mémorable. Il était alors en pleine crise spirituelle et devint d’ailleurs un “born again Christian” durant ce séjour à Atlanta. Il joua ensuite à Los Angeles le temps de quelques matchs et 3 autres saisons sans histoire avec les Oilers avant de prendre sa retraite en 1983.


1. Curtis Joseph
9 matchs (2007-08)


Le détenteur du 5e rang pour les victoires en carrière avec 454 n’en a récolté que 3 avec les Flames alors qu’il occupait un rôle de gardien substitut avec l’équipe vers la fin de sa carrière. Il signa avec l’équipe en janvier 2008 et ne joua en tout que 9 matchs avec eux. Il termina ensuite sa carrière la saison suivante en effectuant un retour avec les Maple Leafs où il avait joué de 1998 à 2002.


Mentions honorables:
Atlanta:
Reggie Lemelin (21 matchs 1978-80)
Dick Redmond (42 matchs 1977-78)
Ivan Boldirev (65 matchs 1978-80)

Calgary:

Brian Boucher (3 matchs 2005-06)
Fredrik Modin (4 matchs 2010-11)
Nikolai Borschevsky (8 matchs 1994-95)
Chris Higgins (12 matchs 2009-10)
Devin Setoguchi (12 matchs 2014-15)
Brian Skrudland (16 matchs 1992-93)
Claude Lapointe (32 matchs 1995-96)
Brett Hull (57 matchs 1985-88)
Gary Leeman (1991-93)
Kelly Kisio (1993-95)
Martin St.Louis (69 matchs 1998-00)
Dwayne Roloson (70 matchs 1996-98)
Chris Drury (80 matchs 2003-03)
Rob Ramage (80 matchs 1987-89)
Dave Gagner (82 matchs 1996-97)
Brendan Morrison (94 matchs 2010-12)
Steve Smith (102 matchs 1998-01)
Rob Niedermayer (111 matchs 2001-03)

jeudi 28 décembre 2017

Mise à jour sur les mascottes de la LNH








En décembre 2009, dans les premiers balbutiements du site, j'ai écrit un article où je faisais le tour de toutes les mascottes de la NHL. J'avais par la suite fait un sondage auprès des premiers lecteurs du blogue afin de savoir quelle était leur mascotte préférée qui n'est pas Youppi, quand même... Les lecteurs avaient nommé Blades, la mascotte des Bruins, comme leur préférée. Étrangement, ce texte est toujours lu, ce qui fait qu'une petite mise à jour sur ce qui fait dans les mascottes de la LNH depuis décembre 2009 pour vous mettre à jour sur le sujet!



Voici donc ce qui s'est déroulé dans la LNH depuis 2009:

-Suite au déménagement des Thrashers d'Atlanta, Thrash, cette mascotte à qui on a ajouté des dreads un jour lors de cette période où étrangement, les Thrashers voulaient acquérir le plus de joueurs de couleur possible pour officieusement attirer le marché afro-américain, a été mis au rancard, suite au déménagement de l'équipe en 2011... J'ose penser que personne ne s'ennuiera de lui...


-Suite au déménagement des Thrashers à Winnipeg pour devenir les Jets, cette équipe fit de Mick E. Moose, la mascotte du Moose du Manitoba, lors de l'arrivée de l'équipe en 2011. Cette mascotte ayant été pendant près de 15 ans la mascotte de la très populaire équipe. C'est donc dans le souci de marquer le lien d'attachement entre les fans du Moose, qui prenaient alors le chemin de St-John's et l'arrivée des Jets qu'on décida de "rappeler" Mick E. Moose du club-école des Jets. De plus, avec le retour du Moose l'an dernier, Mick agit comme mascotte des deux équipes.



-Les propriétaires de Jets ne savent toujours pas où est passé la mascotte de la première incarnation de l'équipe, Benny...



-Lorsqu'ils ont introduit leur troisième chandail arborant le célèbre canon qui retentit lors de chaque but de l'équipe, les Blue Jackets de Columbus ont introduit une mascotte nommée Boomer. Cette mascotte gonflable en forme de canon ne fit pas l'unanimité apparemment en raison de sa forme phallique. Je dois être moins tordu, parce que le fait d'avoir l'air d'un organe sexuel n'était pas nécessairement la chose la plus traumatisante pour moi.  Je dirais que les roues sur les côtés de la mascotte et le style mascotte gonflable étaient plus choquantes, du moins, ça ne me faisait pas penser à un pénis... Néanmoins, Boomer fut très rapidement mis sur la touche... On remercie les Blue Jackets d'avoir abandonné cette horreur...


Les Jackets sont depuis revenus à Stinger, un "yellowjacket" (une guêpe).  Yellowjacket, Blue Jacket, la comprenez-vous?  Mais il n'est plus jaune, mais bien vert...


-Lors du déménagement des Islanders à Brooklyn, la direction du Barclays Center décida de ne pas déménager Sparky the Dragon, mascotte très associée au Nassau Coliseum. Je vous rappelle que Sparky était à l'origine la mascotte des Dragons de New York, une équipe de football d'aréna. Après quelques mois suite à l'arrivée des Islanders à Brooklyn, la direction du Barclays Center décida d'introduire à nouveau Sparky. C'est donc entre deux périodes d'un match entre les Islanders et les Maple Leafs que Sparky sortit de sa courte retraite!


-Lorsque les Stars de Dallas ont fait leur changement de chandail en 2014,  ils ont introduit une mascotte nommée Victor E. Green. Probablement le cousin du Phillie Phanatics et du Green Monster, cette mascotte avec des bâtons de hockey comme antennes est la première mascotte des Stars.


-L'an dernier, lorsque les Kings de Los Angeles firent du Reign d'Ontario leur club-école dans la AHL et introduisirent un chandail ressemblant au chandail du début des années 90, ils firent d'une pierre deux coups.  Ils réintroduisirent leur mascotte de la même époque, Kingston, comme mascotte du Reign. Malgré que Bailey, la mascotte des Kings, soit une des mascottes les plus cools de la NHL, je me demande pourquoi on a remisé cette mascotte qui est quand même aussi cool. 


-La mascotte non-officielle des Whalers d'Hartford, Pucky the Whale, a été une mascotte du Whale du Connecticut lors du bref moment où le Wolfpack d'Hartford utilisa ce nom.  On s'était donc inspiré de la petite baleine sur les épaules des Whalers lors de l'entrée de l'équipe dans la LNH.  Depuis que le Whale redevint le Wolfpack, Pucky est devenue la mascotte des quelques fans de hockey du Connecticut qui veulent le retour du hockey de la LNH dans ce coin de pays.  La mascotte porte le logo de la baleine qui était sur les épaules des Whalers comme chandail...


-Les Oilers ont depuis janvier Hunter, un lynx.  Il s'appelle ainsi en l'honneur de "Wild Bill" Hunter, le fondateur de l'équipe.  Peut-être que Youppi aurait dû s'appeler O'Brien?  De plus, il porte le numéro 72, l'année de fondation de l'équipe (comme c'est souvent le cas pour les mascottes). 


-Le plus récent membre de la confrérie des mascottes est Chance, un monstre de Gila, ou si vous préférez une sorte de lézard lent et venimeux, qui anime les matchs des Golden Knights.  Reste à voir si les enfants veulent recevoir un câlin d'un lézard venimeux... 



mardi 26 décembre 2017

Léo Bourgault



Léo Bourgault (qu’on appelait parfois à tort Bourgeault) était originaire de Sturgeon Falls, dans le nord de l’Ontario. Petit défenseur, c’est toutefois dans l’ouest, avec les Sheiks de Saskatoon de la Western Canada Hockey League, qu’il fit ses débuts professionnels en 1924.

Après deux ans dans leur uniforme, la ligue s’écroula. Bourgault revint alors dans l’est, lorsque son contrat fut vendu aux St.Patricks (futurs Maple Leafs) de Toronto. Son passage dans la Ville Reine fut par contre de courte durée. Après 22 matchs, il fut échangé à l’une des trois nouvelles équipes d’expansion, les Rangers, contre une somme d’argent.

Menés par Frank Boucher, les Rangers ne mirent pas de temps à s’illustrer. Dès leur deuxième année, en 1927-28, ils devinrent la première équipe américaine de la LNH à remporter la Coupe Stanley. (Les Metropolitans de Seattle l’avaient gagnée en 1917, mais ils jouaient dans la PCHA, et non dans la LNH ou dans son prédécesseur, la NHA.) Au cours de ce parcours, Bourgault s’est montré particulièrement courageux et résilient. Un nez cassé, une épaule endommagée et une grave lacération au pied ne l’ont pas empêché de prendre part à tous les matchs des séries, jusqu’à ce que les Blueshirts aient le dessus sur les Maroons.

Bourgault demeura à New York jusqu’en décembre 1930, où il eut l’occasion de côtoyer entre autres Babe Ruth et le boxeur Jack Dempsey, deux grandes vedettes de l’époque.

C’est ensuite vers Ottawa qu’il se dirigea, lorsqu’il fut été échangé aux Senators, encore contre un montant d’argent. Il y termina la saison, mais comme l’équipe suspendit ses activités pour la saison 1931-32, Bourgault retourna dans la région de New York pour s’aligner avec les Tigers du Bronx de la Ligue Can-Am (l’ancêtre de la Ligue américaine).

Les Sens reprirent leurs activités en 1932-33 et Bourgault retourna donc dans la capitale fédérale, mais seulement jusqu’en février, alors qu’il fut échangé aux Canadiens. Il retrouva alors l’entraîneur "Newsy" Lalonde et le gardien George Hainsworth, deux anciens coéquipiers avec les Sheiks de Saskatoon.

Bourgault joua l’année 1933-34 en entier, mais pour la saison suivante, il fut relégué aux Castors de Québec de la Ligue Can-Am. Par contre, lorsqu’il fut rappelé pour quelques matchs, Bourgault passa à l’histoire d’une façon inusitée. À une époque où ailleurs dans la ligue, personne n’avait un numéro plus élevé que 19, et alors que Bourgault avait porté plus tôt dans sa carrière le 5, le 11 et le 15, il devint l’un des rares joueurs de l’histoire à porter le numéro 99. En fait, il est devenu le troisième. Les deux premiers, Joe Lamb et Desse Roche, ont également joué pour les Canadiens cette même saison.

En une seule saison et au sein de la même équipe, on retrouve donc la moitié de tous les joueurs de la LNH qui ont porté le 99. Autre que Lamb, Roche et Bourgault, il y a eu Rick Dudley avec les Jets en 1980-81 et Wilfrid Paiement avec les Maple Leafs de 1980 à 1982. Ah oui! Il y aussi un type du nom de Wayne Gretzky qui a porté le 99 et qui a incité la LNH à retirer le numéro 99 pour la ligue entière. Le nombre de joueurs à avoir porté ce numéro est donc limité à six pour toujours.

Fait intéressant, avec les Canadiens de 1934-35, d’autres joueurs portèrent également le 33, le 48, le 64, le 75 et le 88, chose tout à fait inusitée à l’époque. Pourquoi donc des numéros aussi inhabituels furent utilisés au cours de cette seule saison? Parce que l’équipe avait des chandails qu’elle refilait d’un joueur de passage à un autre, d’où pourquoi il y a eu trois 48, quatre 75 et trois 99. Mais d’où venaient ces chandails? Selon une théorie, ils venaient de l'équipe de crosse qui appartenait aux Canadiens et qui portait le même nom. L’équipe venait de rendre l’âme et on voulait économiser au maximum. On réutilisa donc les chandails. Les temps étaient durs pendant la Grande dépression…

Pour revenir à Bourgault, il a joué deux autres matchs en 1935-36 avec les Indians de Springfield de la Ligue Can-Am avant de prendre sa retraite et de s’établir dans la région de Québec. Il est décédé en 1978, à l'âge de 75 ans.

Son fils, Léo Jr, a joué avec le Rouge et Or de l’Université Laval, avec qui il a remporté un championnat canadien, et en France. Par contre, on se souvient surtout de lui comme étant le fondateur du Complexe des 4 glaces de Brossard.


Sources : « Le premier numéro 99 » d’André Rousseau, 5 novembre 2013, Les Coulisses du sport (lescoulissesdusport.ca), « Playing Under the Influence – Of Pain » de Glen R. Goodhand, 29 mai 2017 (sihrhockey.org), « Who wore the first number 99 in hockey? » de Robert L., 24 novembre 2009, Habs Eyes On The Prize (habseyesontheprize.com), « Numéros des arbitres et des joueurs de la N.H.L. », 11 novembre 1934, Le Petit Journal, p.27.

mercredi 20 décembre 2017

Michel Belhumeur

 





Avant d'être réclamé par les Capitals lors du repêchage d'expansion de 1974, Michel Belhumeur faisait partie de l'organisation des Flyers depuis que l'équipe l'avait repêché en 1969. Belhumeur fut toutefois un gardien qui croupissait dans le système des Flyers, au début avec les As de Québec et par la suite avec les Robins de Richmond. Ce n'est que lors de la saison 1972-73 que Belhumeur connut l'action de la LNH avec les Flyers. Cette saison-là, Belhumeur termina avec une fiche de 9-7-3 avec une moyenne de 3,22. Par contre, la saison suivante, le retour de Bernard Parent avec les Flyers retourna Belhumeur dans les mineures... 

Comme les Flyers étaient les champions de la Coupe Stanley, aller chercher des joueurs de cette équipe était potentiellement une bonne chose et c'est la raison pourquoi les Caps se tournèrent vers Michel Belhumeur... Mais les attentes ne se sont jamais vraiment concrétisées... 

Les Capitals de Washignton de la saison 1974-75 sont toujours considérés comme la pire formation à avoir évolué dans la période moderne de la LNH. Les Capitals de cette saison battirent tous les standards de médiocrité que les Quakers de Philadelphie avaient établis 44 ans plus tôt. Ils finirent la saison avec un pourcentage de victoire de .131. Leurs 21 points accumulés cette saison ne furent jamais égalés. Les Sénateurs de 1992-93 furent l’équipe qui s’approcha le plus de ce record avec un misérable 24 points. Les Caps perdirent 39 de leurs 40 matchs sur la route en réussissant par la bande une séquence de 37 défaites sur les patinoires adverses. Inutile de dire que ces records sont toujours inégalés. Ils battirent le record de 15 défaites d’affilée des Quakers avec 17, record qui fut égalé par les Sharks en 1992-93. Les 8 victoires tiennent également pour un record au sein des équipes ayant joué plus de 70 matchs en une saison. 

De ces 8 gains, Michel Belhumeur n'en remporta aucun. En fait, il termina la saison avec une fiche assez médiocre de 0-24-3, ce qui constitue véritablement le pire différentiel victoire/défaite de tous les temps... Il s'agit également du record pour un gardien du plus de matchs joués (35) sans remporter de victoire.

Malgré tout, ce n'était pas le premier record que Belhumeur inscrivait. Le 23 octobre, il avait égalé un record datant des années 1930 lorsqu'il a bloqué deux tirs de pénalité au cours du même match: ceux de Jim Pappin et de Stan Mikita. Ceci n'empêcha toutefois pas les Black Hawks de l'emporter 3-2. Ce record a depuis été égalé par d'autres gardiens depuis. 

La saison suivante, Belhumeur ne joua que 7 matchs avec les Capitals, ne remportant aucun match. Il prit plutôt le chemin de Richmond afin d'essayer de retrouver son erre d'aller qu'il avait lorsqu'il faisait partie de l'organisation des Flyers... Il ne retournera jamais dans la LNH... Il signa avec les Flames d'Atlanta en octobre 1976, mais il ne porta jamais leurs couleurs. Après deux saisons avec les Oilers de Tulsa de la CHL, il évolua encore une saison dans un circuit inférieur nommé la Northeastern Hockey League, avant de se retirer définitivement du jeu à la fin de cette saison 1978-79... Plutôt que de retourner dans sa ville natale, Sorel, Belhumeur s'est plutôt établi en Virginie, où il a travaillé comme représentant des ventes pour une entreprise de machinerie lourde.

Pour votre information, c'est le futur gardien des Nordiques, Ron Low, qui remporta toutes les 8 victoires des Capitals de Washington lors de cette catastrophique saison 1974-75... 

Sachez qu'afin de souligner la médiocrité de cette saison, après leur première (et seule) victoire sur la route, le 28 mars 1975 contre les Golden Seals de la Californie, les joueurs se passèrent une poubelle comme on se passe la Coupe Stanley...

Sources: "La pire équipe de l'histore de la LNH a 40 ans" de Marc-André Godin, 1er février 2015, La Presse + (plus.lapresse.ca), hockeydraftcentral.com, wikipedia.org.

lundi 18 décembre 2017

Lou Marsh



Le joueur de premier but des Reds de Cincinnati Joey Votto a remporté il y a quelques jours le Trophée Lou-Marsh pour la deuxième fois. Ce prix, très prestigieux, est remis à l’athlète canadien, amateur ou professionnel, qui s’est le plus illustré au cours de l’année. Ce prix est décerné depuis 1936, année du décès de Lou Marsh. Parmi ses récipiendaires passés, on retrouve des athlètes aux bagages diversifiés comme le marathonien Gérard Côté, la patineuse Barbara Ann Scott, Maurice Richard, Gaétan Boucher, Terry Fox, Wayne Gretzky, la kayakiste Caroline Brunet, Jacques Villeneuve et Carey Price. Mais qui était Lou Marsh?

Marsh a commencé à travailler pour le Toronto Star à l’âge de 11 ans, comme camelot. Sans éducation formelle, il gravit les échelons jusqu’à devenir un journaliste très respecté, puis chef de la section des sports, poste qu’il occupa jusqu’à son décès. Son sens de l’humour et son langage coloré et créatif firent sa renommée.

Toutefois, sa carrière au Star ne l’empêcha pas d’avoir une carrière sportive des plus fructueuses.

Il a été entraîneur d’athlétisme, où il a épaulé Tom Longboat, le gagnant du marathon de Boston de 1907. Il a aussi pratiqué ce qu’on appelait à l’époque le rugby football, s’alignant entre autres avec les Argonauts de Toronto. Il a traversé la rivière Niagara aller-retour, sur 22 km, à la nage. Il a pratiqué la voile à un niveau compétitif. Il a également participé à des régates d’hydroplane, à la même époque où un certain Harold Ballard pratiquait ce sport.

C’est toutefois comme arbitre qu’on se souvient le plus de lui, où il a œuvré en boxe, en lutte et bien sûr, au hockey. C’est d’ailleurs lui qui officia le premier match au Madison Square Garden, le 15 décembre 1925, une victoire de 3-1 des Canadiens sur les Americans de New York. Il a également arbitré des matchs lors des Olympiques de 1932, à Lake Placid.

Trophée Lou-Marsh

Parlant d’olympisme, Marsh, en plus de couvrir plusieurs Jeux pour le Star, fut délégué par le Comité olympique canadien aux Jeux d’Anvers en 1920, de Paris en 1924, d’Amsterdam en 1928 et de Los Angeles en 1932.

C’est finalement à l’âge de 57 ans que ses problèmes cardiaques, diagnostiqués 20 ans plus tôt alors qu’il combattait en France pendant la Première Guerre mondiale, l’emportèrent et mirent fin à une vie des plus remplies.


Sources: « Ce que nous en pensons » d’Horace Lavigne, 5 mars 1936, La Patrie, p.22, « Lou Marsh, Sports Editor, Succombs », CP, 5 mars 1936, Montreal Gazette, p.12, loumarsh.ca, wikipedia.org.

samedi 2 décembre 2017

Promo - Bobbleheads









Les Coyotes de l'Arizona ont récemment fait une promotion, où ils ont remis 10 000 bobbleheads du commentateur et ex-joueur Paul Bissonnette (Biz est son surnom), costumé en Obi Wan Kenobi.  Comme il y a eu 13 226 spectateurs ce soir-là, une bonne proportion de la foule a eu la sienne.



Est-ce que les Canadiens pourraient faire la même chose et associer certains membres de l'équipe à un personnage et en faire des bobbleheads?  Voici quelques suggestions:
 
Antti "Spock" Niemi, un grand voyageur qui change d'équipe souvent
  
Jacob "Panthère" de la Rose

Alex "Le Sphinx" Galchenyuk, celui qui est toujours une énigme

Jordie "Pôpa" Benn

Le Sauveur, Jesus Price
Marc "Oscar" Bergevin, puisque comme le personnage de Sesame Street, il cherche des découvertes dans les poubelles

Avez-vous d'autres suggestions?