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mardi 26 janvier 2010

Bonne Fête, Wayne Gretzky!



Jesus saves, Gretzky scores...

Qui ne s'est pas cru un moment être Wayne Gretzky en jouant seul dehors par une froide soirée d'hiver...

C'est aujourd'hui la fête du plus grand joueur de hockey de tous les temps. En effet, Wayne Gretzky est né le 26 janvier 1961 dans la très morne ville de Brantford en Ontario, la ville du téléphone (Telephone City). Fils de Phyllis et Walter Gretzky, Gretzky développa très tôt ses talents sur la patinoire que son père lui faisait l'hiver. Gretzky jouait tous les jours sans arrêts alors que son papa le regardait jusqu'à temps que sa mère lui dise d'aller chercher son jeune fils pour ne pas que les voisins s'inquiètent de voir le jeune Wayne jouer tard le soir... En s'exerçant sur l'étang derrière chez lui, patinoire nommée le Wally Coliseum, Greztky étudiait toutes les facettes du hockey, la manière de patiner, de faire dévier des rondelles, de lancer, tout était bien étudié et pratiqué sous les conseils méticuleux de Walter. L'histoire est mythique, le jeune canadien petit-fils d'un immigrant venant du Belarus qui sous la gouverne du hockey dad idéal typique qui est devenu le plus grand joueur de hockey de tous les temps en apprenant à jouer sur l'étang gelé derrière chez lui. Le hockey avait réellement besoin de son Wayne Gretzky...

Le jeune Gretzky fit ses débuts dans une ligue organisée où la plupart des joueurs avaient 10 ans alors que notre futur merveille en avait 6. C'est à cet époque qu'en raison du fait qu'il avait un gilet trop grand pour lui qu'il commença à le mettre dans un côté de ses pantalon, chose qu'il fera toute sa carrière. Je crois d'ailleurs que je n'étais pas le seul à le faire quand j'étais jeune... Tout ça pour dire que Greztky, lorsqu'il atteignit l'âge de 10 ans, avait accumulé en 4 ans avec son équipe des Brantford Nadrofsky Steelers un total de 378 buts et 120 passes en 85 matchs. Le tout n'allait pas s'arrêter et la renommée du petit prodige allait prendre des proportions démesurées... On attendait très tôt afin qu'il devienne le plus grand joueur de tous les temps. Il devint pro à 17 avec les Racers d'Indianapolis de la WHA après une saison remarquable de 182 points dont 70 buts en 64 matchs avec les Greyhounds de Sault-Ste-Marie de la ligue junior de l'Ontario. Le passage de Gretzky en Indiana fut de très courte durée, il fut cédé en compagnie d'Eddie Mio et de Peter Driscoll pour 700,000$ aux Oilers d'Edmonton après 8 matchs. Les Racers disparurent en plein milieu de la saison 17 matchs plus tard... Que dire à propos de la suite de la carrière du grand Wayne...

On se rappelle tous du grand Wayne dans l'uniforme des Oilers, tout lui réussissait et tous les chiffres sont là pour le prouver. Qui pourra un jour marquer 50 buts en 39 match, 215 points dans une saison ou encore une autre de 92 buts... En plus d'être le meilleur, son talent était entouré de jeunes joueurs qui jouaient avec une verve explosive. Cinq autres joueurs de "la bande à Gretzky" font maintenant parti du temple de la renommée : Paul Coffey, Mark Messier, Glenn Anderson, Jari Kurri et Grant Fuhr. Lire ces noms vous donne la chair de poule... Rien n'est plus dangereux qu'une bande de jeunes loups avec le désir de vaincre... Les résultats sont là, 4 Coupes Stanley en 5 ans. Celle du milieu, celle qui leur a échappée, celle qui nous a également marqué, celle du Canadiens de 1986, gageons qu'elle appartiendrait aux Oilers si Steve Smith n'avait pas échappé la rondelle dans son filet... Après la quatrième Coupe Stanley, celle de 88, c'est un peu là que l'étoile devint selon moi moins brillante.

Le Gretzky des Kings n'était plus le Dieu qu'on adulait. Je ne sais pas, avec le temps j'aimais de moins en moins le grand Wayne et il me semble que ça allait avec la baisse dans ses statistiques personnelles... C'est également dans l'uniforme des Kings que notre idole de jeunesse commença à connaître des saison avec un différentiel négatifs... En plus, heureux nous étions de voir les Oilers remporter la Coupe Stanley sans Gretzky et mieux encore, de voir nos Canadiens battre la merveille et ses Kings au printemps 1993. Et bon, je ne veux même pas parler de la suite, du Wayne des Blues, des Rangers et le coach des Coyotes. Je ne veux que me souvenir de cette légende qui à l'âge de 30 ans avait déjà battu presque tous les records de la NHL... Gretzky accumula tellement de points, 2857 en 1487 matchs, qu'il bat à lui seul le 1850 de Gordie Howe, deuxième de tous le temps, avec ses 1963 passes... Il n'y a eu qu'un seul joueur mythique comme le grand Wayne...

Il fut intronisé au Temple de la renommée en 1999, sans avoir à attendre la période d'attente avant l'admission...

Son numéro 99 fut retiré peu de temps après son retrait du jeu pour l'ensemble de la NHL...

Au moment de son retrait, il détenait 40 records individuels de saison régulière, 15 records de séries éliminatoires et 6 records de matchs des étoiles...

Mon record préféré est celui qu'il partage avec son frère Brent du record de points entre frères, soit la somme des 2857 de Wayne et des 4 de Brent...


Bonne fête, héros d'enfance...




6 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut!!! Je viens de découvrir ton site via 25stanley.com. il est vraiment super!! Félicitation pour ton bon travail!!!

Je voulais te préciser que c'est les Sutter avec 2934 points qui sont les frères avec le plus de points en saison régulière. Si on compte les séries, les Gretzky domine!!!

Martin ITFOR a dit…

je par;le de paire de frères

Sébastian Hell a dit…

J'ai aussi aimé le Gretzky des Kings, moi, j'avais les deux chandails (noir et blanc), que je trouve encore à ce jour qu'ils sont les plus beaux que les Kings aient endossés.

De Gretzky, je retiens aussi le subtil culot: non seulement il est le seul à avoir accumulé 200 points dans une année, mais il l'a fait 4 fois (205, 208, 212 et 215)!

Aussi, après sa saison de 92 buts,il y a un columnist d'Edmonton qui avait dit de lui: 'c'est bien beau, scorer 92 et 87 buts, mais il pourrait mieux utiliser ses coéquipiers'... s'ensuivit une saison de 163 passes...

On parle souvent des 'si' pour Mario Lemieux (s'il avait pas été blessé, il aurait battu Gretzky et eu plus de Coupes), mais si Gary Suter avait pas fait une cheap-shot dans le dos de Gretzky, il aurait 1000 buts, 2000 passes et au-delà de 3000 points, assuré.

Et: félicitations pour votre beau programme.

Martin ITFOR a dit…

En fait, Gretzky c'téait un surdoué, quelqu'un avec un talent naturel et c'est ce qu,il fait qu'il a été un mauvais entraîneur, il ne sait pas c'est quoi un mauvais joueurs, comment c'est difficile que de ne pas avoir de talent naturel. Ça Guy Lafleur le dit de lui-même...

Sébastian Hell a dit…

Tu vois, moi je ne crois pas qu'il ait été un mauvais entraîneur.

Il y a deux ans (la belle année de Carbo, aussi), il a su prendre une équipe de recrues et de sophomores inconnus et en faire une équipe qui a failli faire les séries.

Il est super bon pour enseigner aux jeunes, leur jeu était vraiment épatant, c'est avec les vétérans qui refusent de changer leur style qu'il avait de la misère (Lemieux, Jokkinen, etc).

Sérieux, à part Guy Boucher qui est dans un monde à part, Gretzky était celui qui a amené le plus de 'nouvelle façon' à son attaque chez les pros, côté tactique - depuis longtemps.

Ils ont choké l'an passé parce que, justement, jeunes, loin de leurs parents, ils ont eu la chienne de ne pas être payé (Gretzky, le plus grand de tous les temps, n'a pas été payé l'an passé, ça doit marquer les ti-gars pareil).

Mes deux cennes.

Gretzky, avec le bon adjoint (mettons Kelly Hrudey de CBC qui m'épate encore et toujours avec ses analyses savantes), je le prendrais comme coach n'importe où, n'importe quand.

Je crois que l'explication du surdoué, même si elle marche pour Lafleur et le Rocket, ne s'applique pas à Gretzky: enplus de son talent naturel, il avait une telle vision de ce qui se passait sur la glace qu'il y avait un méchant fort côté tactique qui accompagnait sa technique.

Je pense.

Jocelyn T. a dit…

Comme un joueur est souvent ensensé de par ces statistiques (Gretzky est l'exemple parfait)
Le même principe s'applique aux entraineurs..ils ont le crédit de la victoire mais porte aussi le fardot de la défaite.
Jamais on ne parle d'un adjoint par ses statistiques lui il est jugé sur le nombre d'années d'ancienneté, les gains ne vont pas à sa fiche.

C,est pourquoi Wayne demeurera un très grand joueur et un entraineur moyen aux yeux de la masse.