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mercredi 11 décembre 2013

Le #4 d'Aurèle Joliat (1ère partie)







Aurèle Joliat fut une figure majeure des premières décennies de l’histoire des Canadiens.  Originaire d’Ottawa, il débuta sa carrière avec le tricolore en 1922.  Il y sera jusqu’en 1938 et laissera sa marque.  Ayant commencé sa carrière pendant une période où les saisons ne comptaient que 24 matchs (et 48 à sa dernière), il en disputa au total 654, tous dans l’uniforme tricolore.  Il y amassa 270 buts et 190 passes, pour un total de 460 points.  À sa retraite, il détenait le troisième total de buts de l’histoire de la ligue.  Encore aujourd’hui, il s’agit du neuvième total des Canadiens, alors que les huit joueurs qui le devancent ont joué au minimum 112 matchs de plus que lui.

En 1924-25, lui et Howie Morenz comptèrent 56 des 93 buts de l’équipe, soit 60% de la production offensive.


En 1927-28, il fut le deuxième buteur et le deuxième pointeur de la LNH, derrière Morenz.  Il fut aussi choisi sur la première équipe d’étoiles inaugurale, en 1930-31, en plus d’être choisi sur la deuxième à trois reprises.  En 1933-34, il reçut le Trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe. 

Quant à la Coupe Stanley, il la souleva en 1924, 1930 et 1931.

Bien que de petit gabarit (5’7’’ 136 lbs), il ne se laissait pas intimider et ne reculait devant rien.  Également en 1924-25, « The Little Giant » amassa 85 minutes de pénalité en 24 matchs, le deuxième total de la ligue.   

Affecté par le décès de son coéquipier et ami Morenz en 1937, il prit sa retraite l’année suivante.

Il est devenu membre du Temple de la Renommée en 1947.

Le 12 janvier 1985, il fut invité pour le dévoilement de l’équipe de rêve, dans le cadre du 75e anniversaire du club.  À ce moment âgé de 83 ans, il était le dernier joueur vivant ayant joué le premier match des Canadiens au Forum.  Il enfila alors les patins (et fit deux chutes) et porta la petite casquette qu’il utilisa la majeure partie de sa carrière.

Il est décédé en 1986.

Lors du déménagement au Centre Molson / Bell, des bannières ont été hissées au plafond pour honorer les joueurs dont le numéro avait été retiré.  Malheureusement, Aurèle Joliat a été oublié.  En effet, lors de la soirée du 9 octobre 1971, le numéro 4 a été retiré pour Jean Béliveau ET Aurèle Joliat.



L’extrait ci-haut du journal The Gazette du 9 octobre 1971 le mentionne clairement.  Le site internet du Temple de la Renommée du Hockey en fait également mention dans la biographie de Monsieur Joliat, tout comme le livre « Les Canadiens de Montréal, une dynastie du hockey », écrit par Claude Mouton en collaboration avec Camil Desroches, et publié en 1981.  Considérant les rôles privilégiés que Messieurs Mouton (annonceur et directeur des relations publiques pendant 25 ans) et Desroches (parmi plusieurs rôles, relationniste, secrétaire de route, conseiller pendant 55 ans) ont joués dans l’histoire des Canadiens, il est difficile d’avoir plus crédible comme source.

Biographie d'Aurèle Joliat, site du Temple de la Renommée du hockey (legendsofhockey.net)


Extrait du livre "Les Canadiens de Montréal, une dynastie du hockey" de Claude Mouton

Une omission semblable avait aussi été faite pour le 16 d’Elmer Lach (qui avait été retiré pour lui ET Henri Richard), mais heureusement, celle-ci a été corrigée lors des célébrations du centenaire des Canadiens. Il serait donc important de corriger celle-ci également, d’autant plus qu’à part Howie Morenz, le début de l’histoire de l’équipe n’est pas très bien représenté dans cette liste d’immortels. En plus de corriger une erreur, elle rééquilibrerait jusqu’à un certain point la situation.

Et puis, je ne peux pas concevoir que les Canadiens fassent comme les Red Wings et reprennent un honneur qu'ils avaient rendu à une de leurs légendes. (voir texte du 24 mai 2013)

Voir la 2e partie

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